Habitudes [Blue Lock]

[~Huit ]

Blue Lock sort en Animé en 2022 !!! J'espère trop qu'il sera traduuuuiit.
Sinon ce chap est vraiment nul, mais j'ai une de ces flemmes, j'ai failli ne pas poster aujourd'hui...

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     Bachira Meguru était autonome. Petit, déjà il avait pris l'habitude d'aider sa mère qui passait beaucoup de temps à peindre. Il l'aidait à faire le ménage, la lessive, les repas...  Il ne voulait pas lui rajouter de la fatigue alors qu'il pouvait très bien tout faire (ou tout foirer) seul.

C'était sans doute la raison qui faisait de lui quelqu'un de très indépendant, de son propre point de vue. Lorsqu'il avait eu un appartement d'étudiant, il s'était débrouiller.  En gros, il faisait n'importe quoi et son hygiène de vie frôlait le -10.

Et alors ? C'était chez lui, et il était adulte (ou presque), indépendant (pas vraiment), et il n'avait besoin de personne pour lui dire quoi faire. Bon, lorsqu'il s'était fait virer une énième fois, son étonnement n'avait pas vraiment été réel, mais que voulez vous, les gens ne savaient plus s'amuser.

C'est là, alors que plus personne ne voulait l'accueillir, qu'il n'avait plus un sous en poche, qu'il s'était invité chez Isagi Yoichi. Son meilleur ami était habitué à subir les envies de Bachira (qui ne tenait jamais compte de son avis). Bien sûr, si vraiment Isagi avait voulut refusé, Bachira l'aurais pas laissé le faire... Peut-être. En tout cas, Meguru se rappelait particulièrement bien de son emménagement...

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— Pardon ? Reprend depuis le début, s'il te plaît.

— Isaaaagi, merci d'avoir accepté. Bachira arbore un grand sourire satisfait, tout en posant sa valise dans sa chambre, qui est en fait la chambre d'amis. Il s'allonge sur le lit en étouffant un baillement.

— Excuse moi, mais qu'est ce que j'ai accepté ? Tu m'as juste appelé pour savoir si la deuxième chambre était prête, et puis tu te pointe ici. Isagi est plus perplexe qu'énerver.

—... Bachira ferma les yeux.

— Pfff. Tu t'es fait virer de ton appart' et tu squatte le miens parce que mes parents en sont les proprio et que tu sais qu'on ne peux pas te virer. Je te hai.

— Tu sais que tes parents ont mis ton nom sur le truc étrange, pour dire à qui appartient l'appart.

— Oui, je sais, le "truc étrange", c'est un acte de propriété. À mon nom et pas au tien, si ça t'intéresse. Tu reste pas plus de trois semaines, ok ?

— Évidemment, pas plus de deux petites t'inquiète. Bachira rouvrit brusquement les yeux. Ya quoi à manger ? Son ventre gargouille et Isagi ne peut s'empêcher de laisser échapper un rire. Son amis est vraiment un spécimen unique.

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Bref, Bachira était indépendant et parfaitement capable de se gérer seul. Enfin peut être que parfois...  Sans doute devrait il arrêter de ce voiler là face et voir cette stupide réalité où il supplie Isagi de lui acheter une pâtisserie. Sans doute.

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Bachira se laisse tomber à genoux, collant ses mains l'une à l'autre dans une supplique pas du tout muette, puisqu'il fait :

—Yoichi, je t'en supplie. Cette piramide au chocolat, c'est ce que je veux le plus profondément, c'est la prunelle de mes yeux, Isagi, s'il te plaît, achète la moi, ou au moins, laisse moi l'acheter.

—Comment veut tu la payer hein ? Isagi aurais en temps normals rougi de gêne devant la scène publique que fait son ami, mais sur le moment il la juge tellement ahurissante qu'il ne pense à rien d'autre. T'as plus d'argent, Bachira, et je vais pas gaspiller le mien pour ça. En plus c'est plein de sucre, ce truc.

— Justement, j'ai besoin de ce sucre pour vivre, Bachira est toujours dans cette position de supplique. Yoichi, si tu ne le fais pas je sais pas ce que je deviendrais...

— Bachira, tu pleure ? Pour un morceaux de pâte d'amande ? Tu. Es. Chiant.

Bachira saute sur ses pieds dans un petit “hehe”. Ses joue sont un peu rouge et il a un sourire satisfait. La partie est gagné.

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Bachira était autonome et indépendant, mais il avais quelques problèmes financiers de haute importance.