Habitudes [Blue Lock]

[~Neuf ]

Ah, ce chap ci est cool de mon point de vue, j'ai la dalle en ce moment... Bonne lecture !

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Bachira et Isagi vivaient en collocation, ce qui signifiait qu'il se partageaient les tâches ménagères. Ils cuisinaient chacun leurs tours (avalanche de pizza ou de sushis lorsque c'était une certaine personne qui avait miraculeusement appris à commander.) Leur appartement était principalement maintenu dans une hygiène correcte par Isagi et ils promenaient la bestiole -leur chien- ensemble. Mais il y avait une chose sur laquelle ils ne parvenait pas à s'organiser.

C'était les (traumatisantes) courses alimentaires.

Contrairement à ce que sa nature prévoyante aurais put laisser penser, Yoichi avait souvent, vraiment souvent, la flemme d'aller acheter de la nourriture. Le rôle de celui-qui-râle-le-plus était disputé par lui et son coloc et généralement, ils attendaient de commencer à mourir de faim pour bouger leurs culs et se déplacer.

Meguru lui, attendait le moment où il avait faim et était sortie, comme après un entraînement ou un footing. Il faisait donc des mini-achat, oubliant totalement le ventre de son colocataire.

Et évidemment, leur frigo vide, ils allaient au magasin/grande surface le plus près de l'appart' et c'était le début des emmerdes.

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Bachira essaie encore une fois de faire s'ouvrir les portes coulissantes, sous l'œil exaspéré de Yoichi qui lui répète pour la énième fois, les passants les épiant d'un air perplexe et vaguement méprisant :

— Puisque je te dit que c'est la sortie, punaise, l'entrée et de l'autre côté...

— Et moi je te dit qu'on peut aussi rentrer par là ~
En plus c'est trop long de traverser le parking.

Isagi est un tout petit peu impressionné de voir que Meguru garde sa bonne humeur, même gesticulant depuis un bon quart d'heure devant une porte qui reste close et en  observant avec dépit les gens qui sortait depuis l'autre porte, collée à la leur.

— Merde, souffle soudain Yoichi, y'a un vigile qui vient vers nous, cette fois on bouge !

— Bah pourquoi, demande son ami avec sa tête d'ahuri. Isagi l'ignore et le
pousse/l'aide à monter dans leur cadi, avant de détaler en poussant ce dernier. Direction l'entrée, cette fois.

— Oh, t'avait raisons le vigile vient de sortir par notre entrée, c'était bien une sortie finalement.

— Ce que... Tu... Dis... N'as... Aucun sens. Heureusement qu'Isagi a continué le sport.

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—Pourquoi tu prends autant de boissons énergisantes ? Demande Yoichi avec un air intrigué.

— C'est bon et rafraîchissant et énergisant !

Isagi n'est pas vraiment convaincu que le dernier mot existe mais hausse les épaules. Bachira est resté dans le cadi et use de son agilité et de sa souplesse pour laisser de la place aux achats tout en saisissant des articles sur les rayons, manquant de se péter la gueule à chaque mouvement. Yoichi tente de l'en faire sortir mais c'est un échec cuisant. Il abandonne et conduit le cadi jusqu'au rayon des poissons.

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— Bon, on a tout checker ? Tu es sûr ?

—Yep.

—Donc on passe à la caisse ?

—Yep, Bachira hoche la tête.

— Alors, tu descends du cadi.

—Nope, Bachira secoue la tête.

— Écoute, on ne peux pas payer en étant dans un cadi, Meguru, un cadi. Bachira ne semble pas se rendre compte qu'il n'es plus un enfant et que la ou le caissier trouverais ça déplacé ou juste ridicule.

— Je comprends pas quel est le problème, on fait ce qu'on veut non ?

Isagi souffre, euh, souffle :

— Imagine que tu vois quelqu'un qui veut faire du foot... dans une pagaie, avec ses rames et tout, tu refuse, non ? En voyant Bachira hésiter, il ajoute : Tu refuse, parce qu'il y a des règles (et que c'est franchement gênant). Alors descends de ce cadi.

Arrivée à la caisse c'est au tour d'Isagi de faire une bourde. Juste avant de payer il se frappe le front, ordonne à Bachira de l'attendre là et glisse au caissier :

— On a zappé les packs d'eau.

C'est en tapant son meilleur sprit qu'il pense que finalement, il n'as pas besoin de son meilleur ami pour avoir honte.