Merry-go-round / Ran x Reader🌌

La deuxième salle de bain

« Ça va ? » demandai-je, sentant qu'il se calmait petit à petit.

« Oui ça va. » répondit-il

« Tu veux en parler ? » continuai-je sachant bien qu'il n'allait pas très bien.

Il ria nerveusement :

« J'aurai du mal à en parler, je peux juste te dire qu'après avoir tué mon frère à mains nues je serai pris un peu plus au sérieux par certains. Toi tu veux parler ? » dit-il

Je hochai négativement la tête :

« Hm hm. Je n'ai rien à dire. J'ai fait la part des choses... »

J'essayais tant bien que mal de me convaincre que tout allait bien pour moi.

« Tu penses quoi de l'autre type ? Le Kakucho. » demanda t'il soudain, passant à un autre sujet de façon brusque.

« Suspect. Il avait une expression assez étrange sûr le visage avant, il cache quelque chose je pense...je t'avais dit n'est-ce pas qu'il comptait prendre la place de Joshua ? »

« Ouais...je crois que oui. » soupira Ran avant de rester dans la pièce se laver, ayant laissé ses habits de côté pour les jeter plus tard tandis que j'étais retourné dans le salon.

« Tu aurai pu t'habiller et ouvrir la porte ensuite, au moins mettre quelque chose par-dessus. » dis-je, alors qu'il me tenait à nouveau, restant juste avec une serviette autour de la taille.

«Alors retires les tiens, tes habits sont faciles à retirer. » dit-il.

« Tu ne peux pas vivre trois jours sans rien faire ? » demandai-je restant collée au mur

« Si tu es là pourquoi rester sans rien faire ? On a tout pour nous autant en profiter jusqu'au bout. Et ce genre de chose aussi, il faut en profiter. » me dit-il, se tenant de dos contre le bord du meuble où se trouvaient des produits de soins.

Il posa son regard sur mes mains alors que j'allais lui répondre :

« Qu'est-il arrivé à tes mains ?! »

« J'ai...eu un accident. Je suis tombée. » mentis-je ne voulais pas encore une fois lui parler de Joshua, pas maintenant en tout cas ça ne valait pas la peine, je mis mes mains derrière mon dos, encore une fois.

« Ah bon...tomber sur quelqu'un plutôt, non ? » demanda t'il sérieusement

Il avait toujours eu l'abdomen si bien dessiné ? Non, il avait pris en muscle.

« Exactement. » répondis-je finalement.

« Il a dit quoi ? » dit Ran en insistant sur ce fameux 'il'.

« Qu'il se servirait de Rindou pour te tuer comme là. Et qu'il va sûrement aller en Russie. »

Il ne répondit pas, mais avait l'air d'avoir pensé à plusieurs choses en même temps.
Au contraire il s'approcha de moi et me retira mon haut, m'embrassant tandis que j'essayais de le repousser car je voulais encore lui poser une question.

« Attends, pas maint... »

« Viens dans la douche avec moi. »

« Tu en sors ! » toute excuse était bonne.

« Ce n'est pas grave...alors oublies ça. » chuchota t'il en me pressant un peu plus contre le mur, tenant mes poignets ensemble et parcourant mon corps avec l'autre main.

« Laisse-moi au moins les retirer moi-même... »

« Trop tard. » dit-il après avoir cassé mon bas.

C'était de la dentelle, donc fragile, bien sûr que c'était simple à casser.
Ah...encore un ensemble à jeter, ce n'était pas la première fois qu'il s'y prenait de cette façon.

C'était sa deuxième salle de bain, la plus grande des deux, partagé en deux endroits distincts, l'un avec la grande douche en premier et plus loin après une marche, dans une autre pièce, derrière un mur la baignoire avec des grandes portes coulissantes opaques.

« Tu es sûr que la porte d'entrée est fermée ? » soufflai-je, pensant déjà à aller dans cette seconde pièce.

« S'ils sont partis alors oui... l'eau va refroidir si on perd notre temps. » répondit-il avant de me porter jusqu'à l'autre pièce, me laissant le temps d'attacher mes cheveux grossièrement.

Il me serrait tellement fort la taille que ça me faisait presque mal.

« Ils seront à nouveau détachés dans quelques temps. » dit-il en regardant ma coiffure.

« Pas grave. » dis-je en l'embrassant.

Il avait fait quelque chose pour moi aujourd'hui que je devais bien lui rendre, sachant surtout qu'il ne m'avait pas trompé lorsque j'étais allée en Russie.
On devait les deux se changer les idées en réalité donc autant ne plus penser à autre chose ce soir.

Je ne voulais pas le lâcher, même une fois arrivé dans cette fameuse pièce.

« Ce soir, je vais vraiment te faire plaisir. » dit-il en me regardant après m'avoir mise contre une de ses grandes portes opaques.