Merry-go-round / Ran x Reader🌌

Rencontre

Il était temps de revenir aux choses sérieuses.

« Je ne viendrai pas, sa c'est sûr. » dit directement Hajime.

C'était normal, le contraire aurait été étonnant. Il se montra cependant un peu plus curieux :

« Ça veut dire que tu pars en Chine ? »

« Je verrai, si je n'ai pas d'autre solution alors oui. Mais dans ce cas-là il faudra que Louis l'apprenne. »

« Pourquoi ?? C'est totalement illogique ! » s'exclama Hajime.

«Non. » expliquais-je. « Sachant que les Chinois sont les plus hostiles aux autres familles, si l'un des chefs venait à disparaitre il vaudrait mieux tenir les autres au courant de cette façon-là, pour garder un équilibre, j'ai beau détester Louis on a encore besoin l'un de l'autre pour les affaires. »

« C'est hyper dangereux, sa reviendrai à clairement lui avouer qu'il peut te tuer. »

« Ne t'inquiètes pas, Louis ne me tuera jamais. » dis-je calmement.

« Et donc ? Avec Ran ? »

Il revenait encore sur le sujet mais bizarrement j'étais contente qu'il s'y intéresse

« Je t'ai dit Rindou a retourné sa veste, Chifuyu, un mec de chez eux est au courant et a également dit que personne ne l'approuvera en tant que tête de famille, donc Ran était complètement ailleurs, il a couché avec une autre fille. »

Koko ne me laissa pas finir ma phrase.

« Quel pauvre type. Et c'est ça que tu aimes ? Ne me fais pas rire !

« Il savait pas du tout on va dire où il en était, il a voulu faire des trucs et m'a mis quelque chose dans un verre, puis voilà.»

« Puis quoi ? » répondit sérieusement Kokonoï, il était sérieux.

« Il a dérapé on va dire alors que je n'étais pas vraiment dans mon assiette. Puis c'est Rindou qui est venu m'aider. C'est ensuite que j'ai pu avoir toutes ces infos. Comment va ta blessure ? J'ai essayé de faire doucement tout à l'heure. »

« Comme tu as pu le voir, j'arrive à refaire pleins de mouvements mais je ne te cache pas que ça fait encore mal et je suis plus vite fatigué. »

« Encore merci... »

« Ce n'est pas toi de toute façon, tu as entendu ce qu'il avait dit hein, il voulait te prendre tous les gens qui te sont chère donc je ne serai pas le seul à qui cela arrivera s'ils pensent tous comme lui. Si tu vas en Chine prends quand même certaines mesures, même si je pense qu'ils ne te feront rien vu que tu n'as plus de famille réelle maintenant.»

Oui, merci de me le rappeler...

« C'est comment là-bas ? Lors des appels vidéo je pouvais rarement le remarquer. »

« Tu connais Taohuayan House ? C'est ça. Elle partagée par plusieurs personnes proches de lui et certaines de ses femmes, quand elles restent vivantes bien sûr... »

Je la connais, c'est une propriété qui ne rivalise avec aucune autre en Chine, se trouvant au centre d'un lac accessible via un seul pont, alors c'est là-bas qu'il avait grandi...

« Toi aussi tu veux plusieurs femmes alors ? » rigolais-je voulant toutefois savoir ce qu'il avait en tête.

« Je devrai ? Tu ne penses pas suffire ?» me demanda Koko en retour.

Je pouvais juste rigoler joyeusement, me penchant à nouveau vers lui :

« Ça ne te servira à rien d'en avoir d'autres tant que je serai là...c'est vrai. »

Il me prit la taille et rapprocha ma tête de la sienne, pendant que descendais ma main le long de son corps, lui frôlant à nouveau la peau.

Il me regarda, questionnant :

« Encore ? Tu n'es pas fatiguée ? »

« Si, mais je veux faire quelque chose. »

Bougeant ma main doucement de bas en haut il redevenait de nouveau excité de cette façon, je décidai donc de descendre sous les draps pour occuper ma bouche, en gardant le bout à peine entre mes lèvres, puis entièrement, jusqu'au fond de la gorge. D'après ce que j'entendais et à quel point il me tenait les cheveux, il aimait ça.

M'aidant quelque fois de mes mains le temps de reprendre ma respiration, ou bien léchant ce qui se trouvait autour. Sucer et lécher, c'étaient les deux choses les plus simples, les mains servaient certes, mais je préférais largement utiliser ma bouche. Il était si dur, qu'encore une fois, de petites veines apparaissaient en relief, et le rythme était plutôt lent, si je le faisais vite directement ça n'allait pas le rendre assez fou, tourner la langue une fois en bouche était aussi important... C'était comme un bonbon dont il fallait prendre soin, et c'est ce qui venait ensuite qui était délicieux. On partagea le même lit, il n'eu pas besoin de dormir ailleurs je souhaitais qu'il reste avec moi.