Merry-go-round / Ran x Reader🌌

Colonie

C'était une main douce et petite qui passait sur mes cheveux et mon front de façon plutôt irrégulière, mais je pensais savoir de qui il s'agissait. Je me réveillai avec une Yuki sérieuse à mes côtés et un Angry qui se tenant plus loin, adossé contre le mur, la plante du pieds gauche également, mâchant un chewing-gum de façon énervé.

« C'est elle qui voulait rester ici avec toi. Nous ça ne nous intéresse pas. »

Ah, donc est tous rentrés sains et saufs.

« Il est où Ran ? » demandais-je en restant allongée et regardant le plafond.

« Il parle avec les Russes. Tu ferais mieux de rester ici vu ton état, un coup de chance ce n'était pas trop profond. » ajouta Angry.

Je décidai de ne pas répondre et de parler avec quelqu'un d'autre.

« Yuki ? » dis-je.

« Hm ?? » répondit la petite.

« Aide moi à me lever s'il te plait. »

« Hé Yuki ne l'écoute pas. » répondit Angry avant qu'elle eue le temps de faire quoique ce soit.

« Si. » rétorqua Yuki de façon arrogante. « Je l'aime bien la Dame, elle est gentille. Je vais l'aider. »

Elle me tira par le bras pour me sortir du lit et je remarquai rapidement que je portais des vêtements masculins. Une chemise qui était longue jusqu'à mes genoux me servant de robe, pas de short ou de pantalon. Je reconnu tout de suite le genre.

Dimitri.

C'est Dimitri qui me l'avait enfilé. J'arriva au salon complètement lessivée et blanche comme un linge.

« Oh ! Une survivante !!! » S'exclama Rindou

« Comment vas-tu ? Tu as pu te lever seule ? » Demanda Vladimir sur un ton moqueur.

« Yuki m'a aidé. » dis-je. « Ça va, ça va, et maintenant ? On fait quoi ? C'est fini pour les autres ? »

Le vieux regarda par la fenêtre et prit une grande inspiration.

« Une fois que les racines sont tombées, le tronc ne survis pas, et ainsi tombent les feuilles. Tu comprends ? Sauf pour les familles dont le QG est basé à l'étranger donc moi qui dirige les Russes puis il restent les Chinois et... Les Italiens. »

Ran était assis sur un fauteuil, je décidai donc de m'installer sur l'accoudoir et poser ma tête sur son épaule, en souriant je lui demandai :

« Où avez-vous mis le corps ? Vous l'avez ouvert ? Et le corps de l'enfant ?»

« Rindou l'a découpé comme demandé et la petite est morte. Tu n'as pas à t'inquiéter de ça, passe à autre chose. Avec le territoire Sud à nous, on va gagner encore plus de sous, et devenir la famille la plus puissante. Dors encore, je ne bougerai pas mon épaule. »

Devenir l'organisation la plus puissante sonnait bien, mais moi je voulais redevenir la tête pensante de ma propre famille, le jeu du chat et de la souris allait donc reprendre.

« Il faut encore se débarrasser des Chinois non ? Pépé ? » Suggérai-je

« On pourrait en effet. Mais quelles raisons avez-vous pour le faire ? »

« Leur chef m'a humilié. » grommelais-je.

« Et il avait raison. » fit remarquer Vladimir. « Aujourd'hui, où sont tes hommes ? Chez un petit arriviste, un puceau qui se prend pour le Roi ! D'ailleurs où est-il passé ? On a plus retrouvé sa trace depuis un moment ! »