chapitre soixante-cinq.

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Justin

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Justin.

J'ai besoin d'un café avant d'aller travailler. Je m'arrête au Starbucks et passe la commande, qu'ils se dépêchent, j'ai besoin de ma dose de caféine. Je remercie la serveuse quand elle me donne mon gobelet.

Mes yeux tombent sur Aubrey quand je sors du Starbucks et elle semble me remarquer aussi puisqu'elle avance vers moi avec un grand sourire.

— Salut Justin.

— Salut, ça va?

Elle hoche la tête et me donne un câlin très furtif pour me dire bonjour.

— Wow, ça te rend très sérieux ce costume trois/pièces.

— Sérieux et sexy.

Elle roule des yeux mais je vois parfaitement son sourire qu'elle ne peut pas cacher. Je bois une gorgée dans mon gobelet.

— La soirée de samedi soir n'a pas été terrible avec tes amis?

— Oh ouais, ils sont un peu grognons par moments.

Aubrey sourit, je pourrais presque la trouver belle. Presque.

— Désolé d'être rentré aussi tôt, on n'est pas resté très longtemps finalement.

— Non ça va, pas de problème.

— Je vais devoir y aller mais on se voit plus tard? Peut-être?

Aubrey hoche simplement la tête et me salue avant de me tourner le dos. Richard m'ouvre la porte quand je suis près de lui et il me conduit au travail. Je n'ai absolument pas envie d'y aller, comme chaque jour depuis que je sais à quel point mon père est un bâtard.

Le plus gros bâtard qui existe.

Je ne comprends toujours pas pourquoi ma mère continue de vivre avec lui. Pour le moment, ils font chambre à part mais j'espère que ma mère va se réveiller un peu. J'espère qu'elle va quitter ce con et le ruiner. Qu'elle lui prenne tout son fric, ça ne lui fera pas de mal.

Je crois qu'elle continue d'être en contact avec cette femme, la maîtresse. Elle s'appelle Chelsey si je me rappelle bien et elle n'est toujours pas décidée à faire passer cette chose dans son ventre. Quelle vie incroyable dis donc. Mon père fait des gosses à n'importe qui.

J'arrive enfin au travail et je souffle. Allez Justin, encore une journée de merde. Encore une journée à subir. Je me retiens de faire un commentaire quand je vois mon père dans les couloirs et je m'enferme dans mon bureau. Je claque la porte derrière moi et m'installe sur mon fauteuil. Je souffle et me tourne face à New York qui s'offre à moi, à travers les fenêtres.

Beautiful BastardWhere stories live. Discover now