Chapitre 28 : Débat conflictuel

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- Merci, Rosa, murmuré-je vaguement en voyant l'elfe de maison m'apporter une tasse de thé et quelques biscuits au chocolat.



Je lui adresse un rapide regard, avant de reporter mon attention sur les différentes lettres que je suis entrain de rédiger. La première est pour Maitre Pythies afin qu'il ne m'oublie pas, moi et les plans de Godric's Hollow alors que cela fait deux jours que nous nous sommes mis d'accord, et la seconde est adressé à Minerva. Je lui fais part de la plupart de mes pensées, aussi bien celle qui concerne la rénovation du Manoir, que celle qui touche à Moreen et Battius. Je n'arrive toujours pas à croire que mon oncle ait engagé ces deux gardiens pour ma sécurité. Ma sécurité... c'est totalement absurde. Que peut-il bien m'arriver ?! Mon oncle avait l'air de dire que le nom de Peverell pourrait m'apporter plus de préjudices que d'avantage dans cette situation. Et quelle situation exactement ? Personne ne me tient au courant. Je dois jouer aux devinettes la plus part du temps si je veux obtenir des réponses à mes questions. Cela me fait grincer des dents !



- Je vous prie de les faire partir au plus vite, Rosa, indiqué-je en tendant à la petite elfe les différents courriers que je viens de rédiger.



Ceux pour Gringott's et ma mère viennent d'être rajouté à la pile, et les oreilles de Rosa s'inclinent si bas que je les vois toucher le parquet. La seconde d'après, je suis de nouveau seule dans ma chambre. Entièrement seule...


Un soupire s'échappe de ma bouche, et je porte la tasse de thé à mes lèvres, manquant de peu de me bruler la langue. Je me lève de ma chaise et m'approche de la grande fenêtre de ma chambre que j'ouvre en grand, respirant alors l'air frais alors que les rayons du soleil effleurent doucement mon visage.



- De la vitamine, murmuré-je, un petit sourire en coin en tendant mon visage au maximum vers le soleil comme si son énergie allait pouvoir s'infiltrer sous ma peau.



Mes mains serrent les battant en bois des fenêtres, et ma tête tombe légèrement à la renverse alors que le sourire s'intensifie sur mon visage.



J'adore le soleil. Je pourrais passez des heures sous ses rayons à me prélasser. Rien ne peut m'atteindre dans ces moments-là. Pas même la réponse de Henry qui trône encore sur mon bureau.


Pourtant, je ne peux m'empêcher de glisser un regard vers son écriture et d'un coup de baguette, j'attire le parchemin à moi pour le relire une énième fois.



« Ma très chère Charlotte,



Je suis heureux d'apprendre que votre oncle a suivit mon conseil et encore plus ravie de savoir qu'il n'a pas tardé à l'appliquer. Battius et Moreen font partie des meilleurs Gardiens de l'Angleterre, ce qui va me permettre de pouvoir, enfin, dormir sereinement de vous savoir en parfaite sécurité !

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