12 : Hamburger s'il te plait !

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-Tu vas te décider a t'habiller un jour ou non ? Me demande Brendy qui elle, ne se gêne pas pour se trimballer en sous-vêtement dans la chambre.

Quand a moi je reste interdite, je n'ai pas l'aisance qu'elle peut avoir avec son corps, pour moi c'est mission impossible de me changer dans une pièce tant que je ne suis pas seule. Je me souviens qu'au lycée, pour les cours de sport j'étais probablement la seule a me cacher dans les douches pour me changer tandis que toutes les autres filles de la classe n'hésitaient pas une seconde avant de se déshabiller.

Evidemment j'imagine que si j'avais la personnalité fantasque et le corps sans défaut de Brendy ça changerait la donne, j'aurais peut être moins de problème de confiance mais il n'en est rien. Elle doit approcher le mètre soixante-dix pour maximum cinquante kilos alors que je ne fais qu'un mètre cinquante-cinq pour le même poids qu'elle.

J'attrape donc mes affaires pour aller me changer derrière le paravent mais la voix de Brendy me coupe dans mon élan.

-Aria je veux bien croire qu'hier tu te sois mise derrière ce truc à cause des mecs mais là il n'y a que moi tu n'as pas à avoir honte.

Cette remarque me bloque, "avoir honte" c'est exactement ce que je ressens.

-Je ...

-Aller hop-hop-hop ! Un petit effort ! Me coupe-t-elle.

Je baisse les armes et prend sur moi alors que je deviens probablement rouge écarlate lorsque je pose mes affaires et retire mon tee-shirt puis mon pantalon pour me retrouver en soutien-gorge devant Brendy qui me dévisage en pouffant de rire. Je presque envie de pleurer tellement la situation est ridicule, je me doutais qu'elle aurait ce genre de réaction mais le rire moqueur est probablement de trop.

-Tu as récupéré ces sous-vêtements de ta grand-mère ou quoi ?

C'était donc mes dessous qui la faisait rire et pas mon corps ?

Je fronce les sourcils en me regardant moi-même, c'est vrai que ce n'est pas aussi sexy que ce qu'elle porte mais c'est terriblement confortable et puis je n'ai personne a qui faire voir cela.

Je me tourne dos a elle pour la faire cesser de se moquer ce qui fonctionne plutôt bien puisque je ne l'entend plus rire, enfin, elle ne se tait pas longtemps.

-Attend mais tu l'avais caché ou ce cul d'enfer la ?

Mes yeux s'écarquillent d'eux-mêmes, je me sens terriblement gêné alors qu'elle s'approche de moi pour me reluquer d'un peu plus près, c'est dingue, je ne me suis jamais sentis aussi mal a l'aise, c'est la première fois que quelqu'un voit mon corps d'aussi près d'ailleurs et je ne sais pas comment prendre sa réaction.

-Quand je prend du poids je prend toujours des fesses, et comme j'ai stressé avant d'arriver ici... 

-Ouais bah donne moi en un peu si t'en veux pas. Putain j'hallucine, arrête de te cacher derrière des fringues amples quand tu peux mettre ton super beau corps en valeur bon dieu.

Je souris timidement, c'est vrai que ces remarques pourtant crus ont le don de me faire plaisir, je ne sais pas si je dois le comprendre comme un compliment dit comme ça mais je m'en accommode, on ne m'a jamais encore complimenté sur mes fesses et autant dire que je prend ça comme un atout, j'imagine.

-Tient, prend ça. 

J'ai a peine le temps de me retourner qu'elle m'envoie quelque chose que je réceptionne en catastrophe, en regardant de quoi il s'agit je me rend compte que c'est un soutient gorge et une culotte très échancré en dentelle. Je fronce les sourcils.

-C'est un tanga au cas ou tu n'en aurais jamais vu te ta vie, et c'est neuf, beaucoup trop grand pour moi. Essaye et dit moi si ça te va.

J'aime beaucoup le fait que l'ensemble soit noir, la plus part de mes sous-vêtements le sont, je trouve ça beaucoup plus beau.

Éprise Where stories live. Discover now