- Alors qu'est-ce qu'il t'a dit le président Wallace? Je demande à Clarke lorsqu'elle revient en fin de journée dans le dortoir, je suis posée sur le dernier lit du haut, elle me rejoint et s'assoit face à moi. Elle souffle, je pense qu'elle n'a pas trouvé ce qu'elle cherché.
- Ça m'avait tout l'air d'une blessure par flèche.
- Même avec la preuve, tu n'as pas l'air d'être sure. Je lui dit en voyant son air pessimiste.
- Non, il a pu me mentir, et avoir inventé l'histoire de la flèche.
- Clarke, arrêtes s'il te plaît, nous interromps Jasper, énervé.
Clarke et moi on descend du lit. Cette Maya lui monte à la tête, il se méfie même plus.
- Mais ils ont pu la trafiquer! Se défend Clarke.
- Clarke, tu as l'air d'une cinglé quand tu parles comme ça.
- Et toi tu es trop naïf Jasper, j'intervient pour prendre la défense de Clarke.
- Pourquoi vous voulez foutre en l'air tout ce que l'on a là.
- Parce qu'on ne sait pas ce que c'est ici, lui réponds Clarke.
- Ici, c'est la sécurité, de la bouffe, des lits où dormir, des fringues, et le mieux dans tout ça c'est qu'on se fait empaler par personne ici.
Bon, ok, la dessus il n'a pas tord mais ce n'est pas une raison suffisante.
- Et si vous n'arrêtez pas votre délire tout de suite, on ne pourra pas rester ici, nous dit-il inquiet et mal à l'aise.
- Ils t'ont menacé? Lui demande Clarke.
- Non mais ça me parait évident, on est pas prisonnier ici mais des invités et tu ferais quoi toi si ton invité n'arrêtait pas de poser des questions, se montrant ingrat avec toi...
-... je fouterai l'ingrat dehors, réponds Miller à la place de Jasper.
Je lui fais mon plus beau regard noir.
- Ne t'en mêle pas Miller. Je le menace.
- Et pour le moment, notre plus grosse menace c'est vous deux! Nous dit Jasper avec un regard très noir que je lui ne connaissais pas, limite il me ferait peur.
- Viens Clarke, on s'en va, ça ne sert à rien ils veulent pas comprendre le danger qu'ils les guettent, faudra pas venir pleurer quand ça se corsera, on sera pas là pour vous sauver, je leur dit très énervée, on quitte la pièce avec Clarke.
...
Nous sommes posées dans la salle de réception, je ne suis toujours pas redescendue. Clarke quant à elle, elle est à fond dans l'étude de son plan de la montagne.
- Ils sont quand même pas croyable de faire confiance à des inconnus mais pas à nous! J'en reviens pas, je dis à Clarke.
- Ils ont beaucoup souffert ces derniers temps, on peut pas leur en vouloir de profiter d'une sécurité qu'ils n'ont jamais eu depuis leur arrivée sur Terre.
- Oui vu comme ça.
Soudain Clarke s'agite sur son siège.
- Qu'est ce qui t'arrive? Je lui demande inquiète.
- Regardes c'est celui qui était sorti et qu'on a vu revenir irradié.
Je regarde derrière moi, je le vois venir vers nous. On se retourne, on se fait toute petite pour pas qu'il nous reconnaisse. Il passe devant nous.
- Il est guérit, je lui dis, comment c'est possible?
- Leur fameux traitement, me dit Clarke. Viens on le suis.
Nous suivons le gars dans le couloir, il prend l'ascenseur.
- Merde, tu crois qu'il va où?
- A la section médicale, tu as un badge non?
- Oui, je l'ai toujours sur moi, c'est Max qui me l'a donné.
- Tu es une privilégiée toi, ce Max tu lui a tapé dans l'œil.
- Ne dis pas de bêtise, il est juste gentil.
- Tu vois tu es énervée contre eux mais tu joues les naïves aussi.
- Bon Clarke tes sermon tu les mets de côté merci, on y va.
...
Nous voilà dans les couloirs de la section médicale, on essaie d'échapper au caméra.
- On arrivera pas à entrer, mon badge ne permet pas d'aller à l'intérieur de l'infirmerie.
- Il faut être blessé pour y entrer.
Je la vois regarder cette barre de fer qui se trouve à côté de nous.
- Non, Clarke, j'ai une autre solution, ne bouges pas, dès que tu croises Max, tu lui demandes de me voir parce que tu t'inquiètes pour moi, ok.
- Ça marche.
Je pars en direction du labo médicale, je croise des filles qui bossent avec moi, je leur demande où est Max, elle glousse et me dise qu'il est au fond de la pièce.
Je le vois, il est devant l'ordinateur en train de chercher des nouveaux procédés de dialyse.
- Hey Max. Je lui dis en arrivant, il sursaute et coupe l'écran d'ordinateur.
- Hey, tu vas mieux?
- Non pas trop, je voulais voir avec toi si je pouvais avoir le droit à un bilan.
- Ouais ok, je t'arrange ça, viens avec moi, je vais te le faire.
...
- Voilà je te laisse sur monitoring le reste de l'après-midi pour voir si il n'y a pas de soucis mais crois moi c'était juste une indigestion je pense, me dit Max avec un ton rassurant.
- Merci Max.
- Je te laisse te reposer.
- Ok merci vraiment, je lui dis avant qu'il ne parte, il a l'air touché puis il part en direction du couloir où l'attends Clarke.
Je regarde dans la pièce, il y a plusieurs lits rangés en ligne, dans le fond il y a le gars irradié, il dort, je regarde au dessus de moi, il y a le scope où je peux voir ma fréquence cardiaque, mon taux d'oxygène, ma tension, je connais par cœur ce dispositif, ma mère avait le même avant de mourir.
De l'autre côté il y a une machine qui ressemble à une machine de dialyse, qui sert à supplémenter le rein malade, mais pour eux ça doit être leur traitement, je sais qu'une dialyse ça sert à purifier le sang des toxines, le rôle du rein en fait.
Le plan fonctionne à merveille, Clarke vient d'arriver dans l'infirmerie, elle me fait un signe de tête, elle arrive près du lit du soldat, elle regarde partout, surtout le cathéter de dialyse, elle suit la ligne des fils, je me défait des fils et de la perfusion, je la rejoint.
- Il dort? je lui demande.
- Oui il est sédaté me dit-elle.
Elle observe le malade, on voit les fils de dialyse où le sang passe, ça grimpe dans la machine puis ça s'échappe dans des gros tuyaux, plus on les regarde plus on remarque qu'ils vont loin dans la pièce, à quoi sont-ils reliés? Je trépigne d'impatience à l'idée de percer leur secret, je m'en veux de mettre servie de Max pour cela, ma culpabilité en prend un coup.
-Regardes ces tuyaux jusque où ils vont, il faut qu'on les suive. Me dit-elle.
- Ok.
On les suit, ça mène jusqu'à une grosse porte noire, que l'on peut pas ouvrir.
- Fait chier dit Clarke.
C'est frustrant, on y était presque. Je regarde autour de la porte un autre passage, Clarke me tourne le dos et souffle.
- Regarde Clarke la bouche d'aération, pile notre taille.
Elle me sourit, on ouvre la trappe et on passe chacune notre tour, Clarke la première. On rampe le long d'un petit conduit quelques mètre à peine et on est déjà au bout, Clarke enlève la bouche d'aération pour que l'on puisse passer, elle est la première à sortir, je la suis de près, elle reste debout, comme bloquée, que se passe t-il?
Puis je vois notre découverte, c'est pire que ce que j'avais imaginé, la pièce est immense, il y a énormément de brouhaha dans le fond, pleins de cages blanches avec des gens enfermés dedans comme du bétail, et juste devant nous, deux personnes qui pendent les pieds en l'air, endormis reliés à des machines, les mêmes que le soldat dans l'infirmerie sauf que lui est bien installé au chaud dans un lit, on les vide de leur sang, le spectacle est horrible.
Je suis choquée, horrifiée, dégoûtée, ils ont bien cachés leur jeu, on avait bien raison de se méfier d'eux, soudainement je ressens une vive haine contre Max, moi qui le pensais gentil, son procédé des machines de dialyse qui l'a tenté de me cacher, alors c'est lui qui en a eu l'idée, non je ne peux pas le croire. Clarke aussi est choquée, on met longtemps à agir, on réfléchit à ce qu'on doit faire, soudain Clarke entre en action, elle se dirige vers les cages.
- Ce n'est pas une bonne idée Clarke, on devrait aller chercher de l'aide.
- Non, nous sommes seules me dit-elle.
Le pire c'est qu'elle a raison.
Plus on se rapproche de l'endroits des cages, plus on se rencontre de l'immensité de cette prison, il y a des milliers de personnes dans cette pièce.
- Ce sont tous des natifs, je demande à clarke.
- Oui une armée de natif, me réponds t-elle.
On passe entre les premières cages, ils essaient de nous attraper en passant leur main entre les barreaux, ils sont dans un sale état pour la plupart, les traits tirés, fatigués, ils sont sales, très sales, ils ont l'air affamés, en même temps si on leur pompe leur sang toute la journée, c'est normal qu'ils soient dans cet état, c'est inhumain de leur faire ça, ce sont des barbares ces hommes des montagnes.
- Ania, dit Clarke en s'arrêtant devant une des cages.
On voit la chef native, enfermée dans une cage en sous vêtement, moins effrayante que la dernière fois que je l'ai vue, elle fait presque pitié là comme ça.
- Je vais te libérer, lui dit Clarke.
- Quoi, non Clarke, on ne va pas faire ça.
Elle est déjà en train de trouver un moyen d'ouvrir la cage, elle arrache un câble électrique, je proteste:
- Tu es folle, on a pas besoin de la libérer, on peut se débrouiller toute seule.
- Non Harm on a besoin d'elle. Clarke entreprit déjà d'arracher le cadenas, lorsqu'elle réussit, la porte s'ouvre au loin.
- Vite pousses toi dit-elle à la chef native, on rentre toutes les deux dans sa cage.
C'est une femme médecin qui rentre dans la pièce pour vérifier les branchements, elle s'approche de plus en plus de m'endroit où l'on est, elle va remarquer que l'on est plusieurs dans la cage à coup sûr en plus le cadenas traîne pas loin de la cage, mon coeur bat très vite, j'ai peur que l'on se fasse prendre mais un natif essaie de l'attraper depuis sa cage, elle le regarde avec dégoût et peur puis elle repart vers l'infirmerie.
Ouf, on a eu chaud. On souffle.
- Allez on y va, nous dit Clarke.
On sort toutes les trois de la cage, on suit Clarke, elle nous amène vers une lourde porte avec un levier, une fois celui-ci retiré, on pousse toutes les trois la porte, qui se referme aussitôt une fois à l'intérieur, une alarme stridente se fait entendre, on cache nos oreilles pour les protéger du bruit, on se regroupe au milieu de la pièce qui fait quatre mètre carrés à tout cassé, soudain une trappe s'ouvre, pas le temps ni le réflexe de s'attraper à quelque chose, tout va si vite, on fait une chute, comme dans un toboggan puis on finit dans ou sur quelque chose, le temps de reprendre nos esprits, on se rend compte que l'on est sur des corps morts, Clarke nous aide à en sortir, je me frotte pour dire d'enlever la crasse, je suis dégoûtée, le retour sur la Terre devient encore plus un cauchemar, c'est horrible ce qu'on est en train de vivre, ce peuple avec ses sourires bienveillants et des personnes si gentilles, comment peuvent-elles traiter l'être humain ainsi, ils ont perdus toutes traces de leur humanité.
Soudain on entends des grognements semblables à ceux que l'on a entendu avec Bellamy sur le champ de bataille.
- des démons, je les prévient.
On se dépêches de rentrer dans la seule benne à ordure vide, enfin à cadavre, je veux dire, on fais les mortes, mon cœur bat à cent à l'heure, le danger nous guette, les démons sont juste à côté de nous, ils nous balancent, les corps morts des natifs de l'autre benne. C'est dégouttant, ces corps dégagent une odeur horrible, j'ai une nausée qui montent, j'essaie de la retenir, je me sens vraiment pas bien, de plus, on commence à avancer, l'angoisse, où nous emmènent-ils?
...
On continue d'avancer dans les sous-sols de la montagne, enfin dans les tunnels des démons, lorsque j'ouvre un œil, je vois le visage du démon qui nous poussent, l'angoisse et la nausée remontent, telles deux BBF inséparables, merci les filles.
Soudain, on s'arrête et les démons commencent à débarrasser la benne des corps, qu'est ce qu'on doit faire, je regarde avec insistance Clarke, je peux apercevoir son regard, elle n'a pas l'air d'avoir de plan solide, la peur me prend aux tripes, que va t-il advenir de nous?
Le déchargement se stoppe, on entends des cris, merde, ils étaient encore vivants, que leur font-ils, les cris nous déchirent les tympans, ils souffrent, les achèvent-ils?
Clarke passe une tête au dessus de la benne pour voir ce qui s'y passe, j'ai l'ouïe fine, j'ai l'impression que les démons mangent les natifs vivants, j'ai un haut de cœur que je retiens, j'essaie de ne plus faire attention à ce bruit ignoble.
- Allez venez, nous dit Clarke.
J'essaie de m'extirper de là, je réussit enfin, Clarke est déjà sortie, je tourne la tête face à Ania, je la vois parler avec un des natifs mal en point.
- Qu'est ce que tu fabriques, il faut y aller, je lui dis tout bas.
- Yu gonplei ste odon.
Je ne comprends pas ce que ça veut dire, elle s'exprime dans sa langue, mais juste après elle tue le natif, elle ne veut pas qu'il souffre, je la regarde, je suis touchée par son geste.
- Venez! nous dit Clarke en revenant vers la benne.
On sort toutes les deux, on se cache derrière la benne, on récupère des habits et on file à l'autre bout des démons, ouf, ils nous ont pas vu, on cours quelques mètres puis on trouve un recoin pour se cacher et mettre d'autres vêtements, j'enlève ma tenue d'hôpital et j'enfile un pantalon, une veste noir, un tee shirt noir et des bottes. La native fait de même et Clarke troque son gilet rose contre une veste noire identique à la mienne pour se fondre dans le paysage.
- Que fait-on maintenant, je chuchote à Clarke.
- On trouve la sortie, on s'enfuit, on va chercher des renforts et on vient délivrer nos amis.
- Ok, bon plan.
On se met à courir.
...
- C'est un vrai labirynthe ici! dit Clarke essoufflée.
On arrête de courir, ça fait une bonne demie-heure que l'on cours dans ce tunnel en essayant de trouver la sortie en vain. On est toutes essoufflées, on essaie de retrouver une respiration normale.
- Qu'est ce qu'ils vous font? Je demande à la chef native.
- Ils utilisent notre sang, me réponds t-elle.
- J'ai vu un de leur soldats brûlés par des radiations, et puis plus rien en quelques heures, votre sang a des pouvoirs de guérison sur eux, je n'avais jamais vu un truc pareil. lui dit Clarke.
- Clarke, Max bosser sur un nouveau concept de dialyse lorsque je suis entrée pour lui demander l'accès à l'infirmerie.
Elle me regarde l'air désolé.
- J'en reviens pas que ce soit lui à l'origine de ce procédé, je lui dis dégoûtée. Tu penses qu'ils vont nous faire subir le même sort, j'ajoute.
- Je ne sais pas, mais leur président m'a dit que l'on avait été exposé encore plus que les natifs aux radiations et que notre sang est une richesse.
Je prends peur, ça me dit rien qui vaille pour la suite.
- Ne t'en fais pas on sera revenue à temps pour qu'ils ne subissent pas ce traitement eux aussi.
- Ok.
- Allez suis nous on y va, dit Clarke à Ania. Même celle-ci fait demi tour.
- Hey, hey, on lui dit.
- Qu'est ce que tu fous? Ajoute Clarke.
- Vous allez où vous voulez mais sans moi.
- Mais tu es complètement folle, on se sépare pas et là tu vas en direction des démons, je lui fais remarquer.
- Ania il faut que l'on reste ensemble, lui dit Clarke.
- Je t'ai déjà dit il n'y a pas de "on", lui réponds t-elle.
- On t'a sauvé la vie!
- Vous m'avez sauvé parce que vous aviez besoin de moi, je sais comment retrouver votre peuple, je sais où sont tous les pièges, vous y arriveriez jamais sans moi.
Elle m'énerve.
- On aurait dû la laisser pourrir dans sa cage, je dis avec hargne.
Mon amie me fait reculer.
- On a pas le temps de discuter, lui dit Clarke en lui faisant face. Si on veut une chance d'en sortir vivante, il faut que l'on reste ensemble.
Elle me regarde, j'acquiesce, on tourne le temps à la native pour aller en direction de la sortie.
- Ce que l'on a de mieux à faire, reprend t-elle, c'est d'avancer et d'espérer...
On commence à courrir mais on se rend vite compte que la native nous a fais faux bond.
- Putain, fais chier, je râle.
- Ania, ania, crie Clarke vers la direction où elle est partie.
Je tire Clarke vers moi.
- Vite on se tire, on s'en sortira sans elle.
Clarke acquiesce et on repars dans la direction initiale.
...
On continue de courir, mais nous sommes vite prise au piège par un groupe de démons qui arrivent face à nous, puis on fait demi tour, un autre démon arrive.
- Merde on est encerclés, je dis à Clarke.
- Et sans arme, me réponds t-elle.
On commence à paniquer, on essaie de fuir de tous les côtés mais en vain, on est cernées, ils se regroupent autour de nous, ils font vraiment peur, ils émettent des cris horribles, ils ont une haleine pas fraîche, on est contre un mur sans moyen de s'échapper, Clarke me prend la main, on se regarde une dernière fois, on va mourir c'est sûr, ils sont devant nous, avec des torches, effrayant que jamais prêt à nous bouffer, on ferme les yeux et soudain tout s'arrête, une vive alarme genre ultrason se fait entendre, les démons prennent peur et repoussent chemin, on ouvre les yeux et on tombe nez à nez avec les soldats de la montagne, fais chier!
...
Ils nous ramènent vers la montagne, on revient au point de départ, on est entourés par deux soldats chacune qui nous tiennent par le bras de chaque côté, aucun moyen de s'échapper.
- On sait tout, on sait ce que vous leur faite, les menace Clarke.
- C'est pour ça que vous allez les rejoindre en salle de prélèvements.
On prend peur toutes les deux, non, non je ne veux pas subir ce traitement, je préfère mourir. Je me débats, je ne veux pas y retourner. Mais ils sont trop forts, ils arrivent à me contenir très vite. On arrive devant la porte, un des soldats interphone pour qu'on vienne leur prêter mains fortes, je regarde Clarke, elle n'a aucun plan non plus.
- On ramène les deux fugitives.
- Et la troisième, il nous la faut, la femme du dehors ne doit pas quitter l'enceinte de la montagne.
Alors Ania ne s'est pas faite prendre. On attends qu'il nous ouvre mais un cri se fait entendre, Ania surgit de nulle part et saute sur l'un des soldats, on en profite pour s'en prendre à nos gardes, Clarke enlève le masque du soldat.
Elle nous crie: Leur masques!
J'enlève celui de mon assaillant, Ania fait de même avec l'autre.
- J'ai trouvé la sortie, c'est par là, nous crie t-elle.
On la suit, on cours, Clarke ramasse une arme, on entends la porte s'ouvrir leur renfort arrivent, on a pas le temps, on cours jusqu'à en perdre haleine, question de survie.
Ils sont juste derrière nous, on arrive au bout du couloir, enfin la lumière du jour, je suis en fin de cortège, je vois Clarke et Ania qui stoppe, je stoppe à mon tour, en bas c'est le vide, c'est haut, il y a de l'eau en bas, je comprends vite qu'il va falloir sauter, mais ça reste dangeureux, si on se receptionne sur les pierres juste au bord, on meurt mais je n'ai pas envi de retourner dans cette horrible montagne, et la perspective de voir bientôt Bellamy me donne des ailes.
- Il doit y avoir une autre sortie, dit Clarke
- Non c'est la seule, nous dit Ania.
Merde les hommes des montagnes sont là.
- Rendez -vous immédiatement, vous avez nulle part où aller, dit le soldat.
On se regarde toutes les trois, qu'est ce qu'on fait? Ania n'hésite pas elle saute.
- On est pas obligé de vous tuer. nous redit le soldat. Il y a une autre solution, lâchez votre arme Clarke.
Je regarde Clarke, on est effrayée toutes les deux, on ne pourra pas sauter toutes les deux, c'est impossible, une d'entre nous peut sauver sa peau, sinon il nous attrape toutes les deux, et là il n'y aura plus d'espoir pour sauver notre peuple, moi seule le sait pour l'instant.
- Clarke, envoie ton arme, vite!
Elle ne comprend pas, j'insiste, je lui fais un signe de tête qu'elle doit sauter, elle comprend qu'il faut un sacrifice, le mien, elle me dit non, elle a les larmes aux yeux et moi aussi.
Finalement elle m'envoie son arme, je tire vers le haut de la galerie, ça lui laisse une fenêtre pour sauter elle me regarde.
- Dit à Bellamy que je l'aime, je pleure, elle saute.
Je me débarrasse de l'arme à terre et lève les bras en l'air, un soldat me les attachent dans le dos, les autres regardent où Clarke a sauté. Un vient vers moi, il sourit.
- Tu aurais dû sauter toi aussi.
Je baisse la tête, ils me ramènent dans cette montagne. Je sais pas ce qu'il va advenir de moi, j'espère que Clarke trouvera une solution et que mon sacrifice ne sera pas vain. Je sais que les heures qui suivent seront les pires de ma vie.
...
Hello mes ptits loups!
J'ai poster ce chapitre ce soir car demain je ne suis pas dispo
j'espère que ce chapitre vous a plu!
Plus qu'un chapitre avant le retour de Bellamy ;)
A bientôt
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