Mademoiselle Cabello ➸ [Camre...

By CamrenFiction97

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[Tome 1] Camila Cabello 26 ans donne des cours pour la première fois au lycée. Plus précisément à Miami Educa... More

Chapitre 1 ➸ M.C
Chapitre 2 ➸ M.C
Chapitre 3 ➸ M.C
Chapitre 4 ➸ M.C
Chapitre 5 ➸ M.C
Chapitre 6 ➸ M.C
Chapitre 7 ➸ M.C
Chapitre 8 ➸ M.C
Chapitre 9 ➸ M.C
Chapitre 10 ➸ M.C
Chapitre 11 ➸ M.C
Chapitre 12 ➸ M.C
Chapitre 13 ➸ M.C
Chapitre 14 ➸M.C
Chapitre 15 ➸ M.C
Chapitre 16 ➸ M.C
Chapitre 17 ➸ M.C
Chapitre 18 ➸ M.C
Chapitre 19 ➸ M.C
Chapitre 20 ➸ M.C
Chapitre 21 ➸ M.C
Chapitre 22 ➸ M.C
Chapitre 23 ➸ M.C
Chapitre 24 ➸ M.C
Chapitre 25 ➸ M.C
Chapitre 26 ➸ M.C
Chapitre 27 ➸ M.C
Chapitre 28 ➸ M.C
Chapitre 29 ➸ M.C
Chapitre 30 ➸ M.C
Chapitre 31 ➸ M.C
Chapitre 33 ➸ M.C
Chapitre 34 ➸ M.C
Chapitre 35 ➸ M.C
Chapitre 36 ➸ M.C
Chapitre 37 ➸ M.C
Chapitre 38 ➸ M.C
Chapitre 39 ➸ M.C
Chapitre 40 ➸ M.C
Remerciements
Annonce
Tome 2

Chapitre 32 ➸ M.C

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By CamrenFiction97

Je regarde tout autour de moi, ne sachant pas où poser mon regard, je me sens comme dans un rêve, tout est si magnifique et aussi parfait que dans les films. Nous sommes arrivés dans la ville lumière, Paris, depuis quelques heures et pourtant, tellement je m'y plais, j'ai l'impression d'y être depuis deux secondes. Les immeubles, les bâtiments historiques, les magasins, la mode française, tout défilent sous mes yeux ébahis. Je me demande qui est la plus heureuse d'être ici, mes élèves ou moi-même. Eux, parlent de tout et de rien et rient derrière moi. Pour ma part je suis sans mots trop obnubilée par le décore se livrant sous mon regard attentif. D'une part je suis bien heureuse d'être autant concentrée sur la ville, de cette manière je ne pense pas à ma brune. Je n'avais pas réaliser jusqu'à que nous soyons dans l'avion à quel point ce voyage serait dure à vivre vis à vis de mon couple. C'est vrai je suis dans l'une des villes les plus romantiques, j'ai une forte envie d'être prêt de celle que j'aime, l'embrasser, la prendre dans mes bras mais je ne dois pas oublier le cadre scolaire. Au lycée c'est facile de faire comme si rien ne se passe entre Lauren et moi, elle est derrière son bureau et moi je fais mon cours m'évadant totalement dedans. Ici, je n'ai pas cette barrière physique, Lauren est tout prêt de moi, juste derrière mon siège à vrai dire. Je sens de ma place son parfum, le black opium, celui pour lequel je craque. Je l'entends rire, parler et tout simplement laisser quelque "waow' s'échapper d'entre ses lèvres quand nous passons devant quelque chose de beau. Pour ma part je suis à côté d'un professeur d'histoire, monsieur Claive. Il a environ 50 ans, les cheveux courts et gris avec une fine barbe de la même couleur. Il est assez enrobé, laissant un ventre se dessiner et se démarquer de sa silhouette. Les traits de son visage son doux, il inspire confiance et joie. Il s'occupe des Terminal ES avec une professeur de SES dont je ne me rappelle pas le nom. Pour ma part je suis la seule en charge des Terminal L, le fait qu'il soit peux nombreux me donne la possibilité de le faire seule. J'aurai aimé avoir quelqu'un avec moi, serte je suis une adulte et une professeur, mais avoir une vingtaine de personnes en ma charge dans une ville aussi belle que Paris que je ne connais aucunement et qui au premier détours me plonge dans mes pensées, me rend assez anxieuse. Mais je vais prendre sur moi du moins sur mon stresse et faire de mon mieux pour que le voyage se passe à merveille.

"Nous sommes arrivés mais avant de descendre j'ai quelque consignes à vous dire." S'exclame la professeur de français installant un long silence dans le bus. "L'auberge a des chambres de deux à quatre personnes, les clés sont données à la réception, faite vos groupes et une fois fais prenez une chambre. Et dans le calme, je vous connais, première personne qui dérange aura comme punition de rester à l'auberge lorsque nous ferrons une sortie." Elle informe imposant direct des règles strictes. "Il est 18h heure française, je comprends qu'avec le décalage vous ne soyez pas fatigués du moins que ce n'est pas l'heure pour vous de dormir. Mais, ce soir nous ne faisons aucune sortie donc reposez vous le plus possible. Si vous voulez sortir vous pouvez le faire dans la rue mais pas ailleurs, de plus avec au moins une personne à vos côtés. Si vous voulez vraiment aller voir quelque chose que nous ne verrons pas avec les visites vous pouvez demander à un professeur de vous accompagner. Est-ce bien compris?"

"Oui madame." Se fait entendre dans le bus.

"Demain je veux tout le monde dans le hall pour 10h." Informe la professeur avant de sortir du bus entraînant la sortie des élèves à leur tour.

Je regarde la rue, les immeubles semble assez vieux donnant un style que j'adore au lieu. Il y a une petite rue avec des places pour se garer que sur le côté droit, la circulation doit être à sens unique. Des arbres sont plantés tous les 3 m environ je dirais et les trottoirs sont assez long. Alors que je continue d'admirer le lieu je sens une main sur mon épaule. Je relève la tête et reste surprise en voyant que c'est Lauren qui me touche de la sorte. Je lui lance un regard noir et bien vite elle retire sa main et regarde discrètement autour d'elle si quelqu'un l'a remarqué mais par chance elle est la dernière à descendre du bus et moi de même.

"Tu vas bien?" Elle chuchote afin que ceux à l'avant du bus ne nous entendent pas.

"Magnifiquement bien." Je réplique le sourire aux lèvres.

"Tant mieux alors j'aime te voir aussi heureuse." Elle rajoute avant de me lancer un petit sourire et de quitter le bus.

Mes lèvres forment un sourire à leur tour et je regarde ma petite amie quitter le bus. Sa veste en cuir lui donne un côté bad-girl que j'adore. Je sens que je vais avoir encore plus de mal que prévu à rester éloigner d'elle surtout avec sa tenu. Mais je n'ai pas le droit à l'erreur, un mot, un geste ou autre de travers et je peux tout briser. Si quelqu'un apprend pour elle et moi pendant ce séjour, mon couple ne serra plus qu'un souvenir. Et cela me terrorise, je suis tellement heureuse d'être dans cette ville avec elle mais tellement anxieuse par le fait que je pourrais la perdre à cause des circonstances pour laquelle nous sommes ici. Jamais je n'avais trouvé le fait que l'on se cache aussi compliqué. En plus, à cause de ce moment je suis déjà en retard. J'enfile ma veste et descend vite du bus en saluant le chauffeur qui me sourit. Une fois sortie, je prends une grande bouffé d'air et souris pleinement, je suis à Paris.

"Tu rêveras plus tard Camila. Je te rappelle que tu n'es pas là pour te tourner les pouces mais pour travailler." Interviens la professeur de français me faisant serrer la mâchoire pour me calme.

"Veuillez m'excusez." Je dis avec un ton lui montrant clairement que je me fou d'elle. J'ai l'air d'une gamine mais elle m'a coupé dans mon petit moment de bonheur.

"Tu as une chambre seule au premier, tu devras surveiller le couloir le soir, tu as cinq chambres dans l'étage, toutes de deux personnes. C'est bon?"

"Je pense que oui. Les professeurs doivent descendre à quel heure?" Je demande en observant la façade de l'auberge qui est magnifique.

"10h comme les élèves, seul monsieur Peter et moi même devrons descendre un peu plus tôt pour prendre les petits déjeuner et revoir les visites de la journée."

'Vous n'avez vraiment pas besoins de moi?"

"Non Camila ne t'en fais pas, tu peux y aller." M'indique la femme âgé de 50 ans environ alors que je vais chercher ma valise et que je commence à m'avancer vers l'entré.

"Oh j'ai oublié, j'ai bien le droit de sortir dans Paris ce soir?"

"Camila tu es une professeur bien sur que tu peux." Elle dit en riant légèrement me faisant faire de même.

"C'est vrai. D'être dans cette ville me replonge un peu dans mon enfance tu sais, je me revois gosse à regarder le cadre du salon avec la dame de fer. J'en oublie même mon rôle de professeur. Nous avons tous un moment où nous redevenons enfant."

"Je te l'accorde, moi c'est lorsque je regarde des films de noël, je me revois toujours dans les bras de ma grand mère entrain d'en regarder un." Elle m'explique avant de reprendre. "Je te laisse je dois régler quelque truc encore. Profite bien de ta soirée et essaye de ne pas oublier que tu es professeur quand nous irons faire les visites."

"Je ferrais de mon mieux." Je réplique en riant.

Elle hoche la tête avec un fin sourire moqueur. Puis je laisse échapper un léger rire d'entre mes lèvres avant de me diriger vers l'escalier. C'est vrai qu'elle semble vraiment être quelqu'un de froid et peu aimable. Mais finalement, quand nous apprenons à faire un peu plus connaissance avec elle c'est une personne vraiment sympathique. C'est l'une des choses que je préfère lorsque je rencontre quelqu'un. Voir que l'image que je me faisais de lui est fausse et que c'est une personne encore mieux que je n'aurai pu l'imaginer. Je ne suis pas du genre à vite juger mais c'est vrai que de temps en temps je pose une étiquette assez facilement aux gens à qui je parle.

Après cette discussion je décide de rejoindre l'étage de ma chambre. Mais entre ma valise et mon sac j'ai assez de mal à monter les escaliers. Je n'ai pas trouvé l'ascenseur et je n'avais pas envie de le chercher dans tout le bâtiments. D'un coup, sans que je ne comprenne comment ma valise m'échappe des mains. Je me tourne brusquement et tombe sur Victoria qui me sourit en tenant celle-ci. Je la regarde confuse ne comprenant pas ce qu'elle fait mais elle ne dit rien et monte les marches avec. Je ne vais pas refuser de l'aide mais venant d'elle cela me surprend assez. Puis je mentirais si je disais que je ne lui en veux plus pour ce qu'elle a fait vivre à Lauren. Je n'oublie pas, j'y arrive pas, à chaque fois que je la vois j'ai l'image de ma petite amie en larme et cela me brise le cœur. Je n'arrive pas à comprendre comme une fille si plaisante que Victoria, je dois l'avouer, en cours c'est vraiment une bonne élève et je n'ai pas à me plaindre, être une fille qui brise la vie des autres. S'il y a bien une chose dont je n'arrive pas à faire abstraction c'est bien cette histoire. Et je pense, vu la relation que j'entretiens avec Lauren que ceci est normal. Mais aussi qu'une personne, autre que moi trouverais ce qu'elle a fait horrible. J'essaye de ne plus y penser et je suis mon élève sans un mot. Nous arrivons bien vite à l'étage qu'il faut et elle dépose la valise en se tournant vers moi en souriant.

"Je n'allais pas vous laisser vous embêter à monter votre valise si je pouvais aider." Elle avoue avec un air joyeux, beaucoup trop joyeux.

"Merci, c'est gentil." Je réponds assez confuse.

"Prenez ceci comme un geste d'une élève qui vous apprécie parce que vous êtes une des meilleurs professeurs du lycée. C'est tout vue, vous êtes la seule qui ne fait pas n'importe quoi et fait son boulot comme il le faut." Elle explique me faisant presque peur. "Je vous laisse, bonne soirée mademoiselle Cabello." Elle fini avant d'entrer dans une chambre me laissant figée au milieu du couloir comme une idiote.

Ce moment était vraiment étrange, je ne sais pas du tout quoi en penser. Victoria n'a jamais été très avenante avec moi. À part lorsque je l'aidais en début d'année jusqu'à que j'arrête pour Lauren. Depuis nous nous sommes juste adressé un bonjour et au revoir en début puis fin de cours. C'est donc pour cela que je ne comprends pas pourquoi tant de gentillesse envers ma personne. Je déteste ce genre de moment étrange qui vous reste dans la tête et qui repasse sans cesse. Mais malheureusement je suis obligée de faire avec et de rejoindre ma chambre sans réponse à mes questions. Devant la porte de celle-ci je me tourne vers la chambre où Victoria est entrée. Mais je secoue doucement la tête pour arrêter de me poser des questions dessus. Je suis à Paris, dans la ville de mes rêves j'ai autre chose à penser que la gentillesse d'une de mes élèves.

J'entre dans la chambre est celle-ci est simple mais très belle. Un petit couloir, de 3 mètre je dirais, s'avance avant de laisser une grande pièce contenant un lit deux places au milieu de la pièce contre le mur de gauche, avec des tables de chevets de chaque côtés. Sur ma droite, en face du lit se trouve un bureau en bois. J'y pose immédiatement mon sac et continue de regarder la chambre. En face se trouve une fenêtre avec de long rideau beiges un peu comme les murs. De chaque côtés de celle-ci se trouve des petits commodes pour ranger mes vêtements avec au dessus deux cadres photos de la ville lumière. Je me tourne afin d'être face à la porte d'entrer et je remarque que le couloir est dût à la salle de bain, elle est petite mais parfaite. Je pensais que nous aurions une salle d'eau commune mais finalement non. Dans la petite pièce se trouve une douche, un WC et un lavabo avec un grand miroir, tout ceci encadré par des murs blancs. J'adore la chambre, elle est parfaite et a tout ce dont j'ai besoins.

Je décide après ma longue observation de m'installer comme il se doit. Je range correctement mes vêtements dans les tiroirs. Une fois fait je place mes affaires de toilette dans la salle de bain et fini par sortir quelques livres que je pose sur mon lit. Je remarque que maintenant qu'il n'y a pas de télévision dans la chambre. Cela ne me dérange pas vraiment mais j'aurai bien aimé découvrir des programmes français que nous n'avons pas en Amérique. De toute façon, même avec une télévision dans ma chambre je n'en aurai pas profité longtemps ce soir. J'ai déjà quelque chose de prévus et je dois aller voir Lauren pour ceci. Je regarde une dernière fois que toutes mes affaires soient bien rangées puis je rejoins la chambre des filles. D'après la liste que j'ai celle-ci est avec Dinah, deux chambres après la mienne. Mes yeux analysent le couloir pour être sûr que personne ne regarde et une fois qu'il n'y a rien à signaler je frappe à la porte.

"Mademoiselle Cabello, tout va bien?" Demande Dinah avec un air un peu inquiet.

"Je viens voir Lauren." Je lui signale à voix basse.

"Je vois je vois." Elle répond en souriant avant de reprendre à voix basse. "Entre avant que quelqu'un ne te vois."

Je lui souris comme remerciement et j'entre dans la chambre. Celle-ci est pareil que la mienne sauf qu'à la place du lit deux places, il y a deux lits une places. Je devine bien vite lequel est à ma petite amie, sa veste en cuir est posée dessus. Je m'avance donc vers celui-ci est m'assois dessus tout en analysant la chambre. J'en oublie même la présence de la polynésienne. Mais celle-ci me le rappelle bien vite.

"Lauren se douche." Elle me signale alors qu'un fin sourire s'installe sur mes lèvres, pensant au fait qu'ell est complètement nue derrière cette porte. Mais je secoue la tête et tente de penser à autre chose. "Tout se passe bien pour Camren? Je ne vous ai pas vu toutes les deux ensembles depuis la sortie au centre commerciale."

"Tout se passe bien." Je lui réponds en souriant.

"Je te remercie." Commence Dinah avant de reprendre la parole. "Depuis que Lauren est avec toi elle n'est plus la même personne. En positif bien sure. Elle est souriante, rit souvent, passe du temps avec moi et les filles. Nous avons retrouvé notre meilleure amie, celle que nous avions perdu à cause des problèmes au lycée. Je pense que de t'aimer et d'être avec toi a été la meilleure aide qu'elle a pu avoir."

"C'est adorable Dinah... Mais je ne fais pas grand chose tu sais." Je réplique en passant ma main assez timidement derrière ma tête.

"Tu l'aimes à sa juste valeur, tu es toujours là pour elle, tu lui donnes l'amour qu'on lui a toujours refusé jusqu'à toi. Donc si, tu fais beaucoup de chose pour elle." Elle avoue me faisant sourire de plus belle.

"C'est vraiment gentil de me dire tout ceci, cela me fait vraiment plaisir." Je lui signale avant de me lever et de la prendre dans mes bras.

"C'est juste la vérité, j'avais besoins de te remercier." Elle répond en me serrant contre elle. "Je te laisse, je vais voir Normani. Si vous voulez faire des bêtises, aller dans ta chambre je n'ai pas envie de revenir et de vous retrouver l'une sur l'autre dans la chambre."

"Dinah." Je réplique en lui frappant doucement l'épaule.

"Je plaisante, quoi qu'en partie non." Elle répond en riant. "Passez une bonne soirée toute les deux."

Elle m'embrasse la joue puis quitte la chambre. Je m'installe de nouveau sur le lit de ma brune et pense à ce que la blonde vient de me dire. C'était vraiment adorable et je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'elle me le dise. Malgré ce que je pensais lorsque que nous étions chez les Jauregui, je rends Lauren heureuse et c'est l'une des choses les plus importantes à mes yeux en ce moment. Elle a vécus tellement de choses dures que je ne veux qu'une chose, son bonheur et si je suis capable de lui donner je ne vais rien demander de plus.

"DJ passe moi mes sous-vêtements s'il te plait j'ai oublié de les prendre." Demande ma petite amie en ouvrant la porte de salle de bain et en y sortant seulement vêtu d'une serviette autour de la taille.

"Ce-ce n'est pas Dinah." Je dis assez déstabilisée par le peu de tissu qui recouvre le corps de Lauren.

"Oh putain Camila." Elle réplique paniquée en reculant brusquement et en tapant son dos contre le mur. "Qu'est-ce que tu fais là? Pas que je ne suis pas heureuse de te voir, je suis heureuse de te voir là mais je m'attendais pas à ce que tu sois, là." Elle dit difficilement me faisant légèrement rire vu la manière dont ses phrases sont en désordres.

"Je suis venue te proposer de partir ce soir. C'est le premier jour donc je suppose que les autres vont se reposer et que nous pouvons être tranquille toutes les deux dans la ville." Je l'informe le sourire aux lèvres.

"Cela serait super." Répond ma petite amie avec un air joyeux.

"Tu es d'accord?" Je demande assez timidement.

"Bien sûre que je le suis, laisse moi juste me préparer et c'est bon."

"D'accord, en même temps tu ne vas pas sortir en serviette. Quoi que moi ça ne me dérangerais pas, fin si les gens pourraient te voir et j'aime pas ça mais moi te voir comme ça j'aime bien, je-fin-je crois je-je vais y aller." Je me mets à bafouiller ne comprenant pas ce qu'il m'a pris de dire ceci. "Dans 20 minutes devant l'auberge." Je fini avant de quitter la chambre.

Je rejoins la mienne presque en courant et ferme brusquement la porte avant de m'appuyer contre celle-ci. Je ferme les yeux et souffle un bon coup. La douce chaleur qui s'est créé dans le bas de mon ventre depuis que j'ai vu Lauren en serviette ne veut pas partir. Je n'ai pas besoins de réfléchir sur d'où elle provient, c'est plutôt claire mais je préfère ne plus y penser. Dans quelques minutes j'ai rendez-vous avec ma brune dans la plus belle ville au monde à mes yeux. D'ailleurs je dois regarder où aller et comment s'y rendre. Je sais déjà à peu près ce que j'aimerai faire mais je veux que tout soit parfait. J'ai l'envie que tout se passe bien, je suis la reine pour faire des gaffes mais ce soir tout sera parfait. Je sors donc de mon état de trans et me rend sur mon lit où je prends mon ordinateur pour faire des recherches. Au bout de dix minutes j'ai toutes les informations dont j'ai besoins et je pars rapidement me préparer. Je reste simple, avec un jeune bleu assez foncé et un pull blanc et noir mais qui est caché par ma doudoune. Je me suis bien renseignée avant de partir et en France c'est l'hiver donc les températures sont assez basses, j'ai donc pris le nécessaire.

Je regarde l'heure puis décide d'aller regarder si mon téléphone a fini de charger. Mais après quelques pas, je la regarde de nouveau et remarque que je suis en retard. Ce n'est pas possible j'arrive à ne pas être à l'heure au rendez-vous que je donne. Je mets mes chaussures, prends mon téléphone à la volé et la carte pour la chambre puis part en courant vers les escaliers. Sans faire exprès je bouscule quelqu'un, je ne prends pas la peine de regarder qui et m'excuse juste avant de me diriger vers l'entrée. Quand j'arrive dehors je ne vois pas ma petite amie. Je regarde autour de moi mais aucun signe de la brune. Je m'avance un peu et commence à avoir peur, elle devrait être là, Lauren n'est pas du style à arriver après l'heure.

"Camila?" Se fait entendre sur ma droite alors que je tourne rapidement la tête.

"Tu es là! Mon dieu j'ai eu peur." Je réponds en m'approchant d'elle le sourire aux lèvres.

"Oui et toi aussi, en retard mais je ne vais rien dire c'est dans tes habitudes." Elle réplique sûrement pour m'embêter.

"Si tu comptes me faire des réflexions toute la soirée je peux retourner dans ma chambre tu sais." Je dis avec un air blessée que je joue bien sûr.

"Non non non." Elle s'exclame en prenant mon bras et en nous cachant dans un coin assez sombre de la rue. "Je te taquinais mon cœur. Je ne veux pas que tu partes je veux passer cette soirée avec toi."

"Allons y alors." Je réponds avant de me mettre dos à elle et de commencer à partir.

"Attends tu vas vraiment partir sans m'embrasser?" Elle demande visiblement irritée par mon comportement.

"Tu le mérites?" Je dis avec un petit ton provocateur.

"Tais toi et embrasse moi putain." Elle lâche avant d'attraper mon bras et de me coller à elle. Elle m'embrasse en suite assez langoureusement puis nous nous détachons. "Maintenant nous pouvons aller visiter la ville lumière."

Je souris à sa dernière phrase et je regarde autour de nous afin de trouver un taxi. Par chance j'en aperçois un au bout de la rue et je tire la bras de Lauren pour qu'elle me suit. Celle-ci ne me pose pas de questions et me suit sans un mots. Nous arrivons pile au bon moment et le jeune homme accepte de nous prendre. Heureusement je sais parler un petit peu français et Lauren aussi. J'essaye de lui faire comprendre où je veux aller, un petit restaurant très charmant dans une rue de Paris qui longe un petit parc. J'ai vu quelques photos sur internet et le petit côté ancien donne un air chaleureux que j'adore. Le conducteur me sourit et prend la route, si j'ai bien compris ce qu'il a dit nous y serons dans une vingtaine de minutes. Je m'installe donc correctement au fond du siège et fixe le paysage.

La nuit est tombée sur la ville mais les vitrines des magasins sont encore allumées. C'est tout simplement un spectacle d'art qui se livre sous mes yeux. La lumière de la ville suivit des gens habillés de grandes vestes et quelque chapeaux. Celle-ci est toujours animée, il y a des groupes de jeunes qui se baladent, quelques couples, des personnes un peu plus âgés. J'ai l'impression d'être dans un film, j'en ai rêvé, et maintenant que j'y suis je peux dire que je suis dans un rêve. Je redeviens une enfant, je regarde la bouche légèrement ouverte, observant chaque endroit que je peux regarder. Toute excitée et heureuse je me tourne vers Lauren pour lui faire part de ma joie. Mais alors que je m'attendais à la voir regarder la ville, elle me fixe et me sourie tendrement. Vu à la vitesse où je me suis tournée et au fait qu'elle n'a pas bougé d'un seul centimètres,,prouvent que cela fait longtemps qu'elle me regarde.

"Pourquoi tu me regardes comme ça? Tu loupes tous les beaux bâtiments de Paris." Je lui signale alors que son sourire s'agrandit.

"J'ai beau regarder Paris, toutes ces belles rues et beaux bâtiments. La seule chose que je trouve magnifique ici c'est toi, tu rends la ville encore plus belle, tu lui donnes vie, tu lui donnes son nom, celui de la ville de l'amour. Parce que lorsque je te vois ici,  la seule chose dont je pense c'est à quel point je t'aime."

"Mon cœur." Je dis en faisant durer la dernière syllabe. "Tu es adorable, si tu savais à quel point je t'aime." Je fini avant de poser mes mains sur ses joues et de l'embrasser. "J'ai l'impression d'être dans un roman depuis que nous sommes arrivés. La ville est parfaite, tu es adorable avec moi quoi que tu l'es tout le temps mais plus ici, tout est si beau."

"C'est l'effet de Paris mon ange." Elle répond avant de me prendre dans ses bras. "Ce n'est que le début." Elle rajoute en m'embrassant le front.

Je ne dis rien et reste blottis dans ses bras. Je me demande ce que j'ai pu faire de si bien pour avoir la chance d'avoir la brune dans ma vie. Elle est si gentille avec moi, malgré toutes les mauvaises choses qui s'est passé nous sommes toutes les deux ici et heureuses. C'est dans ce moment là que je me dis que l'amour vaut le coup de se battre contre les malheurs de la vie.

"Nous sommes arrivés." Nous signale la chauffeur.

"Combien d'argent je vous dois?" J'essaye de demander avec de l'hésitation.

"25 euro s'il vous plait." Il nous signale alors que je regarde mes billets et tente de trouver le bon.

"Le bleu et le gris." Il me fait remarquer alors que je les prends et lui donne. "Merci passez une bonne soirée."

"Merci." Lui dis Lauren avant de prendre ma main et de me sortir brusquement de la voiture.

"Mais qu'est-ce qui te prends." Je demande en enlevant mon bras de son emprise et en massant l'endroit qu'elle a serré.

"Tu n'as pas vu comment il te faisait les yeux doux?" Elle réplique froidement en fixant la voiture qui s'éloigne. "Il a pas compris quand tu m'as embrassé que tu étais à moi ou quoi." Elle souffle de colère.

"J'en connais une qui est jalouse." Je dis un sourire en coin.

"Et? J'ai encore le droit de l'être. Le prochain qui te regarde de la sorte il va voir ce que ça fait d'énerver une Jauregui."

"Calme toi." Je réplique en passant ma main sur sa joue. "Je t'aime, ils peuvent me regarder autant qu'ils le veulent la seule que moi je regarderais c'est toi." Je rajoute en l'embrassant tendrement.

Un fin sourire s'installe sur ses lèvres et je lui prends tendrement la main. La voir jalouse est à la fois mignon et horriblement attirant. Lauren m'attire chaque jours un peu plus dans le sens sexuel, cela fait un petit moment que nous sommes ensemble maintenant et je sais qu'elle doit avoir envie de passer à l'étape supérieur. Je m'en veux, je ne peux pas lui donner ce qu'elle veut à cause d'un abrutis que j'ai laissé entrer dans ma vie. Malheureusement je dois vivre avec mais je dois avouer que cet épreuve m'a rapproché de la brune et m'a sûrement permis d'être en ce moment même devant un restaurant où je l'invite à Paris. J'essaye d'arrêter de penser à ceci et j'entre dans l'établissement accompagnée par la brune. Il est petit, une dizaine de table sont placées dans la salle mais les décorations anciennes, les autocollant de noël sur les vitres et le petit bonhomme de neige illuminé donne une ambiance vraiment agréable.

"Vous avez réservé?" Il demande alors que je le regarde confuse avant de comprendre le dernier mots et de paniquer.

"Non." Je réponds en faisant des gros yeux.

"C'est pas grave, il nous reste une table pour vous et votre amie." Il me signale en montrant une table au fond.

"Petite amie." Je le coupe fièrement avant de me diriger vers le fond de la salle.

Une fois installées le même serveur vient nous voir et nous demande ce que nous voulons. Pour ma part je prends des frites et du magret ce qui est originaire du sud de la France d'après les recherches que j'ai faite. Lauren elle, prend des cuisses de grenouille me faisant faire une grimace.

"Ne compte pas m'embrasser après avoir mangé ça." Je lui signale.

"Tu le ferras quand même mon cœur je le sais." Elle réplique amusée.

Je ne dis rien parce qu'elle a raison, je l'embrasserais quand même après. En même temps comment refuser à ses si belles et pulpeuses lèvres. Elles sont la chose que je désire le plus chez elle, jamais je ne pourrais me lasser de les embrasser. Je m'approche donc d'elle pour faire ce dont je désire tant mais le serveur revient avec nos plats. Je râle un peu ce qui fait rire ma petite amie mais bien vite je me concentre sur ce qu'il y a dans ma assiette. L'odeur est tout simplement sublime, je ne perds donc pas de temps pour en goûter un bout. Le goût est encore plus parfait que l'odeur. Je comprends pourquoi les français sont réputés pour leur cuisine maintenant. C'est tout simplement délicieux, je n'ai jamais mangé quelque d'aussi bon. Du côté de Lauren cela semble être bon aussi car elle ne dit rien. Le début du repas se passe dans le silence mais bien vite une discussion prend place entre nous. Allant du mariage de Delena à sa mère qui lui a envoyé un message toute à l'heure pour savoir si elle était bien arrivée. La brune ne me le dit pas mais je vois bien vite à son sourire que ce geste de la par de sa génitrice lui fait le plus grand bien. Tout s'arrange petit à petit autour d'elle et je suis heureuse de la voir les yeux pétillants de bonheur.

"Tu ne t'es jamais demandé comment notre couple aurait pu être si tu n'avais pas été mon professeur?" Demande Lauren me faisant froncer les' sourcils.

"Non, pourquoi c'est le cas pour toi?" Je demande assez anxieuse par la tournure que la conversation prend.

"Oui." Elle avoue alors que je sens tout mon sang se glacer. "J'aime notre relation comme elle est parfaite, je suis heureuse avec toi n'ais pas peur par ce que je dis." Elle me rassure me faisant souffler de soulagement. "Juste je me dis peut-être qu'en étant un couple d'adolescente, on ne s'aimerait peut-être pas autant que maintenant."

"Je comprends. Et je suppose que tu as raison. Déjà le fait d'être ton professeur installe des barrières qui rend le moment où nous nous retrouvons seule à seule encore meilleure. Mais pour ma part, si j'avais ton âge et que je serais une de tes camarades je t'aimerai autant que je le fais maintenant."

"Désolée pour cette question assez bizarre, je me la posais toute à l'heure dans le bus. Mais je pense que moi aussi je t'aurai aimé autant que maintenant. J'aime tellement ta manière d'être, de penser, tes défauts, tes qualités et je pourrais citer encore pleins de choses."

"Tu es vraiment adorable avec moi ce soir toi." Je dis le sourire aux lèvres en venant prendre sa main.

"Je sais, c'est Paris, cela me donne envie de me livrer à toi. J'ai comme le besoins de te dire ce que je ressens et pense."

"À partir d'aujourd'hui nous irons une fois par mois à Paris." Je réplique ce qui nous fait toutes les deux rires.

Après ce petit moment de rire nous prenons un dessert. Je prends tout simplement une glace au chocolat et Lauren à la fraise. Je lui en pique un peu et elle fait de même pendant que nous parlons de ses projets après le bac. Elle m'avoue qu'elle aimerait beaucoup être psychologue dans les lycées. Ce qui est vraiment un très bon projet. Elle fait ceci parce qu'elle a remarqué que le fait que j'ai été là pour lui parler à la rentrée l'a beaucoup aidé. Elle veut donc faire de même à ceux qui en ont besoins. Je suis fière d'elle, fière de la femme qu'elle est entrain de devenir. Elle est différente de la Lauren que j'ai rencontré il y a quelques mois. Et sincèrement je préfère la jeune femme confiante, heureuse et ambitieuse devant moi que l'ancienne presque dépressive. Ce qui est tout à fait logique.

Une fois fini de manger Lauren m'invite à sortir pour marcher un peu dans la ville. J'accepte volontier et après avoir payé, nous partons toutes les deux mains dans la mains dans la ville lumière. Il fait un peu plus froid que quand nous sommes parties et je ne tarde pas à trembler. Par chance ma petite amie le remarque et passe son bras sur mes épaules avant de me coller contre elle. Immédiatement mon bras gauche se place autour de sa taille et nous marchons l'une contre l'autre. Pour ma part je ne regarde pas où je vais. Je me contente juste de regarder ma brune qui a le yeux illuminés par les villes. Déjà qu'en temps normal ils sont magnifique pour le coup je craque encore plus. Je ferme quelques instants les yeux et sens le parfum de Lauren. Jamais je ne me lasserais de cette odeur. Je pense que je vais m'acheter son parfum, de plus nous sommes à Paris la ville dont il est originaire. Je suis sortie de mes pensées lorsque Lauren pose ses mains sur mes yeux et s'arrêtent brusquement. Je ne sais pas pourquoi elle fait cela mais lui faisant entièrement confiance je ne dis rien et ne bouge pas. Personne ne parle me laissant entendre les voitures qui passent derrière nous et un bruit d'eau. Je ne comprends pas trop d'où cela provient mais je n'ai pas le temps d'y penser que je sens une paire de lèvre se poser sur mon cou. J'entrouvre doucement la bouche surprise et lâche un petit soupire. Lauren, ce qui est assez facile à découvrir, sourie contre mon cou avant d'approcher sa bouche de mon oreille.

"Tu sais où nous sommes?" Elle demande me faisant frissonner.

"Avec tes mains sur mes yeux cela va être difficile de savoir." Je lui signale avant de rire doucement.

"Tu n'as vraiment aucune idée?"

"Aucune." Je réponds en essayant tant bien que mal de trouver.

Lauren ne dit plus rien mais bien vite je ne sens plus ses mains sur mes yeux. Ma vue au début flou devient un peu plus net et un sourire prend place sur mes lèvres en réalisant où nous sommes. Je me tourne rapidement vers ma petite amie qui a le sourire aux lèvres. Puis, sans qu'elle s'y attende je plonge mes lèvres sur les siennes pour un long et passionné baiser. Je ne pensais pas que nous étions aussi prêt de ce lieu, je n'avais pas pensé y aller, alors que c'est un des lieu les plus connues de Paris. Heureusement que Lauren nous a amené ici, d'ailleurs je me demande comment elle a su où il se trouvait, mais je ne me pose pas plus de question et profite du moment.

"Le pont des amoureux." Je souffle en passant mes bras derrière son cou. "Tu y as pensé." Je rajoute toute joyeuse.

"Je sais que tu aimes tout ce qui est romantique et que je n'ai jamais eu l'occasion de te donner ce genre de moments. Donc aujourd'hui, dans l'une des villes les plus romantiques du monde, je veux accrocher ce cadenas pour celer notre amour, notre bonheur à deux. Je t'aime Camila et sache que pour toi je serais capable de tout. Avant même de savoir ton prénom je sentais en moi que tu allais changer ma vie. Et en plus de l'avoir changé tu lui as donné un sens, celui de t'aimer." Elle déclare avant de tendrement m'embrasser.

Sa déclaration me touche au plus au point. Tellement que je sens une larme couler le long de ma joue droite. Jamais quelqu'un ne m'avait dit quelque chose d'aussi beau. Ce moment va rester dans ma mémoire pour de longue années je sens. Cette fille est parfaite, elle est incroyable et c'est ma petite amie. Je ne réalise pas la chance que j'ai de l'avoir dans ma vie. Elle me rend si heureuse que cela pourrait presque en devenir un crime. Je ne pouvait pas rêver d'une meilleure soirée, plus le temps passe plus elle est magique et moins j'ai envie de rentrer. Je le sentais avant de partir que ce voyage serait remplie d'émotions et ce moment en est la preuve.

"Tu l'accroches et nous jetons la clé ensemble?" Me propose Lauren en donnant le cadenas.

Toute excitée j'hoche la tête et lui arrache presque des mains le petit objet qui maintenant a une grande valeur sentimentale. Je regarde celui-ci et je vois marqué dessus un "C & L." avec inscrit en dessous un "XVII" symbolisant le jour où nous nous sommes mises en couple, m'arrachant un grand sourire. Je passe doucement mon pouce dessus puis je m'approche de la rambarde du pont. Des centaines de cadenas s'y trouve déjà et je peine à trouver un endroit où le mettre. Mais par chance, il reste un petit trou où personne n'a pensé à en mettre un. Je le mets donc et regarde ma petite amie avant de le fermer. Elle hoche doucement la tête me faisant comprendre de le faire. Je le ferme donc et je sens un sentiment de bonheur se propager dans mon ventre. Ce n'est qu'un bout de fer, j'en suis consciente mais maintenant il représente tant de chose à mes yeux.

Je me redresse correctement et Lauren vient se placer à mes côtés. Je la prends dans mes bras et pendant quelques secondes nous observons la seine sans un bruit. Tout est si paisible, l'eau qui coule, la lune qui se reflète dessus, le bruit des voitures assez calme vu que c'est le soir et quelques personnes qui rient dans les rues donnant sur le pont. Mais, un pouce se posant sous mon mentons me sort de mes pensés et place mes lèvres au niveau de celles de Lauren. Celle-ci me regarde droit dans les yeux et ne dit rien. Mais notre regard est vite brisé par une petite clé qui se place entre nos deux visages. Je m'éloigne assez confuse et je comprends bien vite que c'est ma brune qui la tien ce qui la fait rire. Je lui tape donc doucement l'épaule mais elle me tourne le corps, afin que je sois dos à elle, et vient me prends dans ses bras en posant sa tête sur mon épaule droite.

"Quand tu veux mon cœur." Elle me signale en tenant toujours la clé que je viens moi aussi tenir.

"On compte jusqu'à trois?" Je lui demande le sourire aux lèvres.

"Un." Elle commence.

"Deux." Je continue.

"Trois." Nous disons en même temps avant de donner un coup sec avec nos mains et de laisser tomber la clé dans le vide.

Bien vite nous entendons un léger "plouf" et je sens les bras de ma petite amie me serrer un peu plus contre elle. Je recule un peu ma tête pour que la sienne soit contre la mienne et nous restons plusieurs minutes dans cette position sans dire un mots. Seul le bruit de nos respirations et de la ville se font entendre. J'admire la lune en souriant sous les caresses que Lauren fait sur mes mains. Un sourire, depuis la début de notre étreinte, est sur mes lèvres rendant mes joues douloureuse tellement j'ai effectué ce geste aujourd'hui. Mais je ne vais pas m'en plaindre, c'est une douleur qui fait du bien.

D'un coup je ressens le besoins de bouger, de courir, de rire et de crier. Je ne sais pas d'où cela me vient mais je me sors des bras de ma petite amie et lui prend la main avant de me mettre à courir sur le pont. Je ne m'arrête pas, je cours, nous traversons des rues toutes plus belles les unes que les autres. Nous bousculons quelques personnes sur notre passages mais je n'y prends pas beaucoup attention profitant juste de se sentiment de bonheur extrême qui remplie mon corps. Je suis jeune, je suis amoureuse, je suis dans un endroit magique tout ce qui faut pour me rendre euphorique. Mais bien vite je suis essoufflée et je m'arrête brusquement faisant que Lauren me bouscule me faisant presque tomber. Par chance elle place ses bras autour de moi et m'empêche de le faire.

"C'était quoi ça?" Elle demande toute essoufflée.

"Je ne sais pas du tout." J'avoue avant de me mettre à rire suivi rapidement par la brune. "Je suis heureuse c'est tout, vraiment heureuse, je ressens enfin le vrai sens du mot."

"Pareil." Elle répond avant de répondre. "Plus l'impression que mes poumons vont exploser." Elle réplique en posant ses mains sur ses côtés. "Mais je dois avouer que ton jean te fait de belles fesses quand tu cours."

"Lauren." Je réponds avec un air sérieux que je perds bien vite à cause de mon rire.

"C'était plus fort que moi." Elle rajoute avant de reprendre petit à petit son souffle. "C'est vrai que c'était agréable de le faire."

Elle s'approche en suite de moi et m'embrasse tendrement. Je pense que nous nous sommes jamais autant embrassés, câlinés et dit je t'aime que ce soir. Mais je m'en fou, je pourrais le faire une centaine de fois encore que je n'en serais pas lassée. Mais malheureusement, malgré ce moment mignon je réalise que j'ai couru sans même regarder où j'allais et nous sommes totalement perdu dans Paris. Je ne sais pas quoi faire et je commence d'un coup à paniquer. Cela m'apprendra à vouloir redevenir une adolescente insouciante.

"Camila qu'est-ce qui se passe?" Me demande Lauren inquiète.

"On est perdu, je ne sais pas où nous sommes, je connais pas la ville, on va jamais pouvoir rentrer, putain je suis vraiment idiote." Je panique sans prendre le temps de respirer.

"Hé calme toi." Elle dit en posant sa main sur ma joue me faisant arrêter de bouger dans tous les sens. "Il y a des Taxi là bas regarde." Elle rajoute en tournant ma tête à l'aide de son pouce vers eux. "Nous allons aller les voir et donner l'adresse de l'auberge."

"Des fois je me demande qui est la plus vieille entre nous." Je souffle agacée par mon comportement immature.

"Ce n'est pas parce que tu as paniqué que tu es idiote Camila. Mais parce que tu as peur ce qui est normal chez tout être humain. Puis après la course que tu nous as fait faire normal que tu aies du mal à penser correctement." Elle fini en riant. "Même si cette soirée est parfaite, que c'est clairement la plus belle que j'ai pu passé depuis ces 19 ans il serait peut-être temps que l'on rentre." Elle me fait remarquer ce qui laisse place à une grimace sur mes lèvres.

"Je ne veux pas revenir à la réalité, celui où tu es mon élève et moi ton professeur." Je souffle en regardant mes pieds.

"Dis toi que nous remettons ça demain soir si tu es d'accord. C'est à mon tour de t'inviter."

"Et si d'autre élèves veulent sortir avec moi?" Je demande avec une mine triste.

"Je ferrais tout pour que personne ne le veule. Demain soir tu es à moi et entièrement à moi." Elle réplique avant de poser chastement un baiser sur mes lèvres. "Aller rentrons."

Je dis rien et suis ma petite amie qui commence une marche jusqu'au Taxi. Je n'ai vraiment pas envie de retrouver les autres, j'étais tellement bien avec elle, seulement avec elle ce soir. Nous étions dans notre petite bulle, ne pensant à rien d'autre qu'à nous. Et dès demain il va falloir être distantes, s'adresser le moins possible la parole et des contacts visuels. Mais je n'ai pas le choix, j'ai déjà eu la chance de faire tout ceci avec elle ce soir, nous aurions pu ne pas du tout avoir la possibilité de le faire. C'est donc à la fois heureuse de ce qui s'est passé et déçue de rentrer que j'entre dans le taxi qui nous ramène devant l'auberge de jeunesse. Pendant tout le trajet ni Lauren ni moi ne parlons. Nous nous tenons juste la main en regardant la ville dehors qui est tout aussi belle que quand nous sommes partie. Notre petite escapade parisienne s'arrête en même temps que la voiture devant le lieu où nous dormons. Ma petite amie commence à sortir mais je retiens son bras et la fait se tourner vers moi. Je pose rapidement ma main sur sa joue et l'embrasse langoureusement. C'est peut-être le dernier baiser que je peux lui donner pour les prochains jours et je compte bien en profiter. Mais malheureusement le chauffeur impatient se racle la gorge nous faisons décoller nos lèvres. Je souffle de mécontentement et lui donne l'argent avant de faire comprendre à la brune de sortir de la voiture.

Une fois dehors le Taxi par le long de la rue, je le regarde longuement avant de me tourner vers Lauren qui me fixe. Je lui lance un petit sourire timide et engage le pas jusqu'à l'intérieur du bâtiment. Un sentiment de tristesse me tord le ventre, je n'ai pas envie que cette soirée s'arrête aussi vite, aussi brutalement mais nous n'avons pas le choix. Nous devons retrouver notre train de vie et profiter sans faire de gaffe des quelques jours qui nous restent ici.

Je monte doucement les escaliers suivi de prêt par la brune. Par chance il n'y avait personne à l'entré, je suppose que tout le monde doit dormir ce qui me rassure assez. Personne nous poseras de questions sur ce que nous faisons toutes les deux seules dans la ville. Je me dirige par la suite vers ma chambre mais une fois devant la porte je reste bloquée et tourne ma tête vers Lauren qui fait de même. Nous nous lançons deux petites sourires et posons nos mains sur les poignets puis je regarde rapidement autour de nous si quelqu'un est là et il n'y a personne, je dis donc doucement avec audace.

"Bonne nuit, je t'aime."

"Je t'aime aussi, fais des beaux rêves." Elle répond avant d'entrer dans la chambre.

Je fais de même et la solitude me frappe assez brutalement. Je me sens mal sans Lauren après la soirée que nous avons eu. C'est dure de passer à être dans les bras l'une de l'autre presque toutes les 10 minutes à être éloignée et seule comme là. Pour ne plus y penser je décide de me préparer pour la nuit. Plus vite je dormirais mieux je me sentirais. J'enlève ma doudoune et mon jean et pars dans la salle de bain, mon pyjama à la fin afin de prendre une douche. Nue, sous l'eau chaude je repense à tout ce que nous avons fait ce soir et un large sourire prend place sur mes lèvres. C'était parfait, l'une des plus belles soirées que j'ai pu avoir depuis des années. Je le dis souvent mais Lauren me ramène à ma période d'adolescente et je dois avouer que j'adore ceci. Je dois retenir que le bon de cette soirée, tout était si parfait je ne vais pas me laisser abattre parce que je ne peux pas passer ma nuit avec elle. C'est donc après ma douche que j'enfile mon pyjama et me place dans mon lit afin de lire un peu avant d'aller dormir. Mais une dernière fois je repense à tout ce soir le sourire aux lèvres.

La soirée était tout simplement magique. Je me repasse tout dans la tête, de sa belle déclaration dans le taxi jusqu'au moment où je l'ai vu entrer dans sa chambre. Plus les jours passent plus j'ai l'impression d'avoir des sentiments beaucoup plus forts pour elle. Cela fait peu de temps que je suis avec elle, nous allons sur nos deux mois mais je ressens en moi qu'elle ne sera pas une de ses relations qui durent que trois mois. J'ai l'impression et surtout l'envie que nos mois se changent en années. Je n'ai jamais planifié mon futur avec elle mais il est claire que je la vois dedans le plus longtemps possible. Petit à petit elle prend une place un peu plus important dans ma vie. Mes parents l'ont rencontré, ma sœur l'adore, elle vit chez moi ce qui est temporaire bien sur, elle s'entend à merveille avec ma meilleure amie. Je ne pouvais pas rêver mieux. Et je suis pratiquement sure, après ce qui s'est passé avant de partir, que les choses vont s'arranger entre ma brune et sa famille. Elle mérite tout le bonheur du monde et, même si elle ne l'avoue pas, ils en font partie, sans eux elle ne peut pas être totalement heureuse.

Alors que je me place correctement sous la couette pour pouvoir commencer à lire mon livre, ne trouvant pas le sommeil, quelqu'un frappe à la porte. Vu l'heure cela m'étonnerai que cela soit un élève, je mettrais ma main à couper que c'est la professeur de français. Je sors donc de mon lit et vais ouvrir la porte. Mais j'ai à peine le temps de voir qui est devant que je me retrouve plaqué contre le mur. Bien vite la porte claque et une paire de lèvre se placent brusquement sur les miennes. Surprise et surtout confuse par ce qui se passe je ne réponds pas. Par chance, le parfum trahis la personne et je reconnais bien vite ma petite amie. Je reprends contenance et bouge doucement mes lèvres contre les siennes. Mais elle en a décidé autrement, sa langue cherche un chemin jusqu'à ma bouche que je lui donne bien vite. Le baiser devient bien vite langoureux et les mains de Lauren se pose sur mes hanches tandis que les miennes viennent se faufiler dans ses cheveux. Je ne comprends pas pourquoi autant d'envie dans son baiser mais je ne vais pas m'en plaindre et encore moins lorsqu'elle commence à descendre ses lèvres à mon cou et coince ma peau entre ses dents me laissant échapper un soupire.

"Lau-Lauren qu'est-ce que-que tu fais?" Je demande n'arrivant plus à avoir une respiration normal.

"J'ai envie de toi Camila, j'en peux plus d'attendre. Je te veux pour moi, je veux te faire l'amour, je veux t'entendre jouir mon prénom, je te veux à moi pour toute la nuit." Elle avoue avant d'attaquer de nouveau mon cou avec ses lèvres.

Je ne dis rien mais à l'intérieur de moi tout mon corps s'est enflammé. Ses mots ont crée une légère douleur au creux de mon ventre, à ma plus grand surprise celle-ci n'est pas mauvaise mais plutôt bien. Je sens que Lauren prend possession de moi, je ne réponds plus à mes envies mais à son toucher. Mon corps tout entier s'enflamme, je n'ai jamais ressentis ceci même lorsque j'étais en pleine action avec mon ex. La brune a quelque chose en elle, je ne sais pas encore quoi, mais qui me font ressentir des choses que je n'avais jamais eu auparavant. Peut-être cela vient tout simplement du fait que je tombe chaque jours un peu plus éperdument amoureuse d'elle.

Lauren descend doucement ses mains à mes cuisses me faisant ressentir une envie douloureuse tellement ses gestes sont lents. Je sais qu'elle joue avec moi, avec mon corps, avec mes sensations et bizarrement j'adore ceci. Mes jambes viennent presque immédiatement se placer autour de sa taille après un petit saut de ma part. Par cette action nos corps se sont retrouvés un peu déplacés et Lauren ne perds pas de temps pour me plaquer de nouveau contre le mur. Après toutes les fois où entre elle et moi c'est devenu assez chaud, je devine facilement à quel point la brune a envie de moi en ce moment même. Pour ma part mon cerveaux est sur off, je ne contrôle plus rien, je suis juste le moment et me laisse porter par tout l'amour que ma petite amie met dans ses gestes.

Bien vite sa langue retrouve une nouvelle fois la peau de mon cou et augmente le bruit de ma respiration. Celle-ci que je ne possède plus du tout comme les battements de mon cœur. Alors que je pensais ne pas pouvoir être émotionnellement plus chamboulée que je ne le suis déjà, Lauren se met à bouger son corps et quelqu'un seconde après je sens une surface assez molle contre mon dos. C'est lorsque son bassin vient se plaquer contre le mien tout comme son ventre que je réalise que nous sommes sur le lit. Elle semble si habitué à faire ceci, je ne lui ai jamais demandé si elle avait déjà fait ou autre, mais en tout cas face à son assurance je me sens comme si je faisais ma première fois. Et l'idée d'oublier la vrai et de mettre ce soir à la place me satisfait amplement.

"Est-ce que tu te sens prête?" Demande Lauren en plantant son regard dans le mien.

"Je-je ne sais pas." Je réponds en fermant les yeux à cause du souffle de ma petite amie que je sens sur mes lèvres.

"Est-ce que lorsque je t'embrasse comme ceci tu as peur?" Elle me questionne avant de m'embrasser le cou et de descendre petit à petit jusqu'au commencement de mon t-shirt.

"Non..." Je dis tout bas en penchant un petit peu ma tête en arrière.

"Et lorsque je passe mes mains sous ton t-shirt?" Elle continue en faisant l'action qu'elle vient d'énoncer me faisant secouer la tête de gauche à droite. "Et si je viens tendrement embrasser la peau de ton ventre?" Elle réplique en faisant de nouveau ce qu'elle a prédis.

"Je suis prête." Je lâche après que des millions de frissons aient pris possession de tout mon dos.

"Je t'aime." Elle lâche en remontant sa tête au niveau de la mienne et en m'embrassant langoureusement.

"Je t'aime tout autant." Je réponds une fois le baiser fini en venant poser mon pouce sur sa lèvre inférieur.

Je n'ai pas besoins d'ouvrir les yeux pour savoir que celle aux yeux émeraude a le sourire aux lèvres. Je me sens prête, j'en ai envie, mon corps aussi et je suis bien décidée de faire l'amour à celle que j'aime ce soir. Même si mes peurs reviennent, je vais essayer de passer au dessus et profiter de ce moment le plus possible.

Je sens Lauren venir se placer à califourchon sur mes cuisses et qui tire sur mon t-shirt. J'ouvre les yeux et la première chose que je vois est son regard noir de désir qui créer en moi une douce chaleur au niveau de mon ventre. Jamais quelqu'un ne m'a regardé de la sorte, jamais je n'ai vu autant d'amour et de désir m'être portés, jamais je n'aurai pu imaginer trouver une personne dont je suis si amoureuse. C'est comme si je vivais pour la première fois, comme si ce moment était le début de ma nouvelle vie. Et mon dieu que j'aime ce ressentis. Je ne perds pas une minute et je redresse le haut de mon corps pour venir l'embrasser. Je ne vais pas la laisser dominer toute la soirée non plus. Ma main se place sur ses joues et je demande bien vite l'accès à sa bouche qu'elle me donne tandis que ses mains s'aventurent sous mon t-shirt. Sa peau, assez froide, touche mon ventre qui s'enflamme intérieurement tout comme extérieurement vu les frissons que je ressens au toucher de Lauren.

"Tu es sublime." Chuchote Lauren contre mes lèvres me faisant sourire.

Ses mains quittent ma peau et attrape doucement le bas de mon t-shirt. Je comprends ce qu'elle cherche à faire et je lève bien vite mes bras en l'air. Le tissu frôle ma peau tout en remontant et bien vite je me retrouve le haut du corps tout dénudé face au regard surpris de ma petite amie. Je suis en pyjama donc je ne porte pas de soutien gorge. Mais vu le sourire qui se plaque ses lèvres je devine bien vite que ce n'est pas un problème pour elle. La brune en face de moi, du bout des doigts appuie sur le haut de ma poitrine me faisant m'allonger de nouveau mais elle garde la même position. Ses yeux se baladent sur ma poitrine, un calme absolue est présent dans la chambre et je sens le rouge me monter au joue. J'aime ce moment, j'aime l'idée de savoir ce qui va se passer mais je ne peux pas m'empêcher d'être gênée de montrer mon corps de la sorte.

"Ton-ton t-shirt." Je dis assez timidement.

"Que veux-tu Camila?" Elle demande avec un sourire en coin.

"Enlève le." Je lui ordonne ne voulant pas attendre trois ans.

Lauren, ce qui me laisse sans voix, retire immédiatement le t-shirt qu'elle porte et un bon soutien gorge rouge en dentelle est découvert par mes yeux curieux. Je ne dis plus rien, je la fixe, totalement hypnotisée par ce que je vois. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle porte ce genre de sous-vêtements et je dois avouer que je trouve ceci vraiment très attirant. Mais je n'ai pas le temps de lui dire que Lauren recule un peu sur mes jambes. Son soutien gorge se retrouve vite en enlevé puis elle se penche en avant et cette fois sa tête se retrouve au niveau de mon nombril. Elle dépose tendrement ses lèvres en dessous de celui-ci me faisant inconsciemment contracter le bas de mon ventre. Je n'aurai jamais pensé que j'étais aussi sensible de cette partie. Elle en pose en suite un deuxième au dessus faisant ainsi de suite jusqu'à arriver entre mes seins. Pour ma part je ne tiens plus, mes lèvres sont légèrement entre-ouvertes laissant apparaître le bruit irrégulier de ma respiration que je n'arrive pas à contrôler. Ma poitrine se lève et s'abaisse a une vitesse impressionnante. Rien que des baisers me font un effet monstre, je n'ose même pas imaginer la suite.

"Calme toi mon coeur, tout vas bien se passer je te le promets." Chuchote Lauren en venant doucement mordre le lobe de mon oreille.

"Je-Je suis Ca-calme." J'avoue entre deux souffles. "Tu me rends folle." Je continue en venant passer mes doigts dans ses cheveux.

"Et je n'ai même pas commencé." Réplique ma petite amie avec un sourire aux lèvres. "Je sens que je vais passer la meilleure soirée de ma vie."

"Tais toi et fais moi l'amour Lauren." Je lâche ne pouvant plus attendre.

À mes mots je sens tout le corps de Lauren se raidir contre moi. Je ne comprends pas vraiment pourquoi mais lorsqu'un de ses pouces se pose sur un de mes tétons et que l'autre est emprisonné par les lèvres de la brune, je comprends bien vite sa réaction. Mes mots ont excités ma petite amie. La sensation est au début étrange, je n'ai pas l'habitude d'avoir une personne aussi proche de moi, j'en suis presque gênée. Mais au fil du temps et du massage de la main de ma brune cela se change en plaisir. Ma poitrine devient extrêmement sensible et je sens le moindre geste de Lauren allant même sur son souffle qui s'abat contre ma peau. Sa langue dessine de petit rond sur mon seins et sur la partie la plus sensible, mon téton, et je contracte la mâchoire essayant de pas laisser échapper des soupirs. Je veux me contrôler mais lorsqu'elle le mord je craque et laisse échapper un fort et lourd soupir. Ma brune continue cette douce torture avant de remonter jusqu'à ma mâchoire en posant quelques baisers.

"Tu es sublime Camila." Elle dit avant de m'embrasser tendrement.

Je ne lui réponds pas mais approfondis le baiser. Je n'ai pas envie de parler je veux profiter de ce moment le plus possible. De son corps chaud contre le mien, de notre amour que nous nous prouvons par cette acte, de l'étape par laquelle passe notre couple qui à mes yeux est vraiment importante. Pour ne pas être la seule à avoir du plaisir j'essaye d'inverser les rôles en donnant un léger coup de hanche afin de placer Lauren en dessous de moi. Mais celle-ci me maintient fermement dessous ne voulant pas me laisser le faire.

"Ce soir tout est pour toi mon coeur. Toi et rien que toi, profite juste." Elle souffle contre mon oreille avant de venir mordre une nouvelle fois mon lobe d'oreille. "C'est compris?" Elle demande avec une voix assez grave qui étrangement réchauffe la partie sud de mon corps.

"Compris." Je dis avant de venir placer mes mains sur son ventre.

Ses abdos ressortent parfaitement. Je passe doucement mes doigts contre et je sens le ventre de Lauren se contracter à son tour. Celle-ci sourit contre mon cou qu'elle embrasse encore une fois. Je sais qu'elle veut que je sois la seule à prendre du plaisir ce soir mais mes mains sont attirés par sa poitrine que je ne tarde pas en prendre en main. J'entends rapidement la respiration de la plus jeune perdre son rythme. Je décide donc, avec un moment de confiance, de glisser un peu sur le lit pour placer ma tête au niveau de ses seins puis je viens doucement les embrasser. Le fait qu'elles soit à quatre pattes au dessus de moi m'aide à avoir un accès parfait sur une des parties les plus désirables de son corps. Malgré ce qu'elle m'a dit plus tôt elle ne me stop pas et reste dans la même position. Je lèche doucement son téton avant de venir faire un suçon juste au dessus. Je viens faire de même avec l'autre alors que sa poitrine s'abaisse et se lève de plus en plus vite. Une fois fini je me replace correctement alors que Lauren se redresse pour de nouveau se retrouver à califourchon sur moi. Elle vient tendrement lier nos doigts et nos regards ne se quittent plus. Sa poitrine a beau être complètement livré à moi, la seule chose qui m'importe est la lueur d'amour qui habite ses yeux. Cela me rassure, me prouve que j'ai bien fais d'attendre et que Lauren est vraiment la personne que j'aime, celle qui me faut.

"Tu es prête pour la suite?" Elle demande avec un air timide. Il y a quelques minutes elle me donnait presque des ordres et maintenant elle est timide.

"Je suis prête à tout pour toi mon coeur." Je lui avoue avant de venir l'embrasser.

Une fois le baiser fini Lauren se sort de sur le lit et se tien debout devant celui-ci. Je la regarde confuse, mais lorsqu'elle abaisse le haut de son corps et place ses mains sur le haut de mon jogging je comprends bien vite ce qui se passe. Je lève doucement mes hanches,  ne brisant pas le contact visuel avec celle que j'aime. Le tissu glisse délicatement contre la peau douce de mes jambes. Bizarrement, je ne me sens pas gênée, je me sens à l'aise, extrêmement à l'aise. Lorsque mon vêtements est retirée et que celle aux yeux émeraudes regarde le seule tissu recouvrant encore ma partie intime un fin sourire habille ses lèvres.

"J'avais raison quand je disais qu'il devait bien t'aller." Elle réplique en faisant référence au string rouge de la dernière.

Je ne dis rien ne sachant tout simplement pas quoi répondre à ceci. Je suis à la fois gênée en repensant à ce moment mais aussi amusée de voir qu'elle s'en rappelle encore. Je n'ai pas le temps de beaucoup y penser que je sens des lèvres se poser sur ma cuisse droite juste au dessus de mon genoux. Je laisse un léger gémissement sortir d'entre mes lèvres surprise par ce geste. Je n'aurai jamais pensé que cette partie de mon corps serait aussi sensible. Mes muscles se contractent à chaque baiser que Lauren pose dessus. Elle s'approche petit à petit de l'endroit finement recouvert du tissu rouge. L'attente est horrible mais horriblement plaisante. Mon coeur s'emballe et le désir en moi créer un nœud au niveau de mon ventre. Mon corps est en ébullition, si elle continue d'autant me faire languir de la sorte je vais venir dès le premier toucher.

"Oh putain." Je lâche lorsque je sens son souffle s'abattre contre la partie la plus intimide de mon corps.

Je contracte ma mâchoire pour essayer de me calmer. Par chance celle aux yeux émeraude me laisse un petit instant de repos. Mais celui-ci est de courte duré, elle enlève le string me laissant complètement nue fasse à elle. De son côté elle porte encore son jean tandis que le haut de son corps est nue lui aussi. Croisant mon regard, elle comprend bien vite ce dont à quoi je pense et son bas se retrouve rapidement enlevé. Une culotte, en dentelle rouge tout comme son soutien gorge se livre à moi. Je suis presque choquée, je n'aurai jamais imaginé ma petite amie porter se genre de chose. Ayant l'allure la plus masculine de nous deux j'aurai parié qu'elle portait des boxers, ce qui, je le sais est très stéréotypé.

Lauren s'allonge sur le ventre et viens doucement écarter mes jambes avant de lever un peu mon corps. Elle s'approche petit à petit de mon intimité et je ne peux pas cesser de la regarder. Ses doigts caressent doucement mes cuisses évitant soigneusement la partie la plus sensible de mon corps. Je n'en peux plus d'attendre, j'en veux plus, je ne vais pas tenir de la sorte longtemps. La brune doit lire en moi parce que une des ses doigts vient délicatement se poser sur mes lèvres inférieur. Je laisse un soupire s'échapper de ma bouche, ses doigts sont froids contre la partie sûrement la plus chaud de tout mon corps. Je ferme les yeux et bascule un peu la tête en arrière. Les mouvements de Lauren sont lents, elle effleure l'endroit montant de haut en bas évitant soigneusement et sûrement par intérêt mon clitoris.

"Putain Lauren arrête de jouer avec moi." Je dis sur un ton dur alors que je l'entends doucement rire.

"Impatiente la Cabello." Elle lâche en riant de plus belle.

"Quand je vais t'ignorer pendant trois jours parce que tu m'as frustré on verra bien qui rira." Je réplique durement alors que son doigts appuie immédiatement sur mon clitoris.

Celui-ci, gonflé par l'excitation créer une décharge dans tout mon corps. Ma poitrine se lève doucement et je tente de retenir ma respiration. Mais je réalise que ce n'est rien lorsque son doigts descend et essaye d'entrer en moi. Je serre les dents sentant une légère douleur, cela fait longtemps que personne ne m'avait touché de la sorte et cela me stresse assez. Mais ma petite me chuchote de ne pas m'en faire et embrasse doucement ma cuisse en entrant petit à petit son doigts en moi. La douleur part bien vite et elle le ressort avant de faire de nouveau le geste plusieurs fois. Mon corps se charge en excitation, je sens le bas de mon ventre devenir petit à petit plus chaud mais je sais que cela n'est pas assez, j'ai besoins de plus.

"Plus, s'il te plait." Je la supplie en ouvrant les yeux et en regardant Lauren.

"Tout ce que tu veux princesse. Dis moi si tu as mal, j'arrêterais d'accord? Je ne veux pas te faire du mal. Tu as compr-" Elle m'informe toute paniquée alors que je la coupe.

"Putain Lauren ferme là et mets un autre doigts." Je réplique en grinçant des dents ne supportant pas qu'elle me fasse languir.

"J'aime tellement cette nouvelle Camila." Elle lâche avant de faire ce que je lui ai ordonné.

Mais cette fois la douleur est un peu plus forte. Je serre les dents et vient poser ma main sur celle livre de Lauren posée sur ma cuisses. Je lie mes doigts au sien et exerce une pression. Elle y va doucement, mais chaque mouvement est douloureux. Je ne dis rien, sachant qu'avant tout nouveau plaisir il faut de la douleur, j'espère vite que cela va vite passé. Une fois en moi elle ne bouge plus et je tente de m'habituer à la sensation. J'ai l'impression que je vis ma première fois, comme si je n'avais jamais couché avec Shannon ce qui me surprends assez mais ne me dérange pas tellement. Ma respiration est de moins en moins régulière et lorsque que ma petite amie commence des léger va et vient celle-ci s'accélère. Tenant toujours sa main je la serre un peu plus et fermes de nouveau les yeux. Son mouvement en moi est calme mais plus les minutes passent plus la cadence accélère. Je sens qu'elle est réticente, elle a sûrement peur de me faire mal ce que je trouve adorable. Mais petit à petit elle prend de l'assurance et ses doigts vont plus vite en mois. Ma poitrine s'abaisse et se lève vite, ma respiration est complètement saccadée et je comprends bien vite que je ne suis plus maître de moi même. Lauren me contrôle, toutes mes sensations, mes gestes sont relié à elle. Des gémissement se font entendre de ma bouche et je n'arrive plus à les contrôler. Plus Lauren va vite, plus ils sont forts et cela semble excitée ma petite amie qui à chaque fois accélère un peu plus. Je ne sais pas jusqu'à où je pourrais tenir mais mon ventre se creuse de plus en plus et je sens que je suis proche. Ma tête bascule de plus en plus en arrière et, alors que je pensais que Lauren ne pouvait pas m'apporter plus de plaisir, elle passe sa langue sur mon clitoris me laissant échapper un gémissement plus fort que les autres d'entre mes lèvres. Mon corps tout entier est chaud, je sens même des gouttes des suceurs apparaissent sur mon front et ma respiration n'a jamais été aussi rapide. Plus les mouvements de doigts et de langue de Lauren se font sentir plus une chaleur se créer en bas de mon ventre. La brune fait des petits cercles autour de mon clitoris évitant de la toucher. Mais je lâche sa main et vient mettre la mienne derrière sa tête, dans ses cheveux, et la pousse un peu plus contre moi pour la sentir encore plus. Je sens que je suis proche. Je ne suis vraiment plus maitre de moi. Mes hanches donnent des petits coups que je ne maîtrise plus. Ma respiration est haletante et les gémissements ne cessent de sortir d'entre mes lèvres. Les mouvements de Lauren se font de plus en plus vite et je sens que j'arrive à mon paroxysme. Puis, sur un dernier va et viens de ses doigts et un coup de langue sur mon clitoris mon corps tout entier se lève. Mes hanches en premières alors que ma tête bascule brusquement en arrière. Et, un violent orgasme s'empare de tout mon corps me faisant venir sur les gestes qui ralentissent désormais de ma petite amie. Mon corps tout entier est pris d'une chaleur tout simplement inexplicable et magique.

"Oh oui, putain Lauren." Je crie en contractant ma gorge sur le plaisir extrême habitant tout mon corps.

Puis, d'un coup mon corps tombe sur le lit et je n'arrive plus à bouger. Je respire vite, presque chaque lever de ma poitrine me fait mal. Je reste complètement immobile tandis que Lauren sort doucement ses doigts d'en moi et se redresse avant de venir se placer à côté de moi. Encore sous l'effet de mon orgasme je ne bouge pas, les yeux fermés et la bouche entre ouverte. C'est claire, je n'ai jamais eu de relation sexuelle aussi bonne que celle-ci. J'en suis presque au point d'oublier mon prénom. Mais lorsque je sens la main de ma petite amie se poser sur mon ventre et ses lèvres embrasser mon front je retrouve petit à petit mes esprits. Je plonge mon regard dans le sien, essoufflée mais avec une grand sourire sur les lèvres.

"Je t'aime tellement." Elle avoue en passant doucement ses doigts dans mes cheveux.

"Je t'aime tout autant." Je réponds avec un peu de mal.

"Tu as aimé?" Elle demande avec une voix hésitante.

"C'était parfait, vraiment parfait. Merci." Je réponds simplement avant de venir me blottir dans ses bras et de poser ma tête contre son cou. "Tu as rendu cette soirée parfaite. Je ne pouvais pas rêver mieux." Je réponds avec une faible voix avant de tomber dans les bras de Morphée en ayant un seule chose en tête : Lauren m'a fais l'amour.

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LISEZ LE PARAGRAPHE AVEC LE DÉBUT EN GRAS.

Je suppose que c'est le chapitre que vous attendiez tous depuis le début de la fiction ahah, Donnez moi votre avis sur le chapitre. D'ailleurs pour la partie lemon je voulais savoir si vous l'avez trouver bien? J'ai essayé de faire soft mais avec des détails et j'aimerai savoir si jamais j'en refais si je peux le faire de cette manière où si je dois changer quelques trucs.

Un petit concours pour fêter le fait que la fiction a atteint les 100 000 vues : Comme je ne poste plus tous les dimanches mais qu'en général j'écris le début des chapitres assez tôt, je vous propose un petit concours pour faire gagner le début du chapitre 32 avant qu'il soit posté. Pour gagner il faut tout simplement tweeter sur l'# #MademoiselleCabelloFiction sur Twitter. Dès que j'aurai fini d'écrire le début je choisirais un gagnant et lui enverrais le début. Je pense que cela durera pendant une semaine. Vous pouvez tweeter plusieurs fois cela augmentera vos chances de gagner parce que je vous verrais plus facilement. J'espère que vous serrez plusieurs à le faire et merci d'avance au volontaire.

Comme je le disais juste avant la fiction a atteint les 100 000 vues ce qui est incroyable. Avec seulement 31 chapitres, maintenant 32 elle arrive à ce nombre. Je vous remercie parce que sans vous cela n'aurait pas pu être possible et si j'écris c'est grâce à vous. Vous m'en donnez l'envie et vous m'aidez à aller mieux. Avoir toutes ses vues étaient un de mes plus grands objectifs avant de finir la fiction et il a été atteint grâce à vous. Maintenant il en reste plus qu'un et c'est d'avoir les 10k de votes avant la fin. Votez le plus possible, partagez la fiction et votez sur les chapitres où vous n'avez pas encore voté pour m'aider à le faire s'il vous plait. Je vous remercie.

twitter : camrenfanficmi

passez une bonne soirée, nuit ou journée suivant à quel heure vous lisez ceci.

Encore merci pour tout.

26.09.2016

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