Golden | Charles Leclerc

By MeetingUnknown

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Ils ne sont que deux inconnus, mais un soir de Saint Valentin ils vont se retrouver coincés ensemble dans un... More

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By MeetingUnknown

C H A R L E S.


Par je ne sais quel miracle, elle me laisse l'aider à la relever sans se débattre d'avantage. Je n'ai cependant pas le droit de la tenir pour marcher, elle n'est pas si ivre que cela après tout, mais j'ai quand même l'honneur de porter sa pochette.

J'aimerais pouvoir y fourrer mon nez, juste pour voir si quelque part sur une de ses nombreuses pages elle a griffonné des choses, des paroles, un début de musique qui me dirait qu'elle est heureuse. Parce que je sais qu'elle n'écrit pas quand elle est malheureuse.

- Pourquoi tu rigoles ?

Mes lèvres s'étirent tandis que je la regarde de bas en haut, on vient à peine d'entrer dans l'ascenseur. Holly a son dos appuyé contre la rempart métallique avec ses mains posées de part et d'autre de son corps et elle se marre toute seule en me regardant.

- Toi. Moi. Dans un ascenseur.

Je roule des yeux en lâchant un rictus amusé. C'est vrai que les ascenseurs et nous c'est une grande histoire d'amour, ou pas enfaite.

- C'est certain, tu es bourrée.

Une fois devant la porte de sa chambre, je lui donne sa précieuse pochette. Il est clair que je ne partirais pas de ce couloir sans être sûre qu'elle soit rentrée en sécurité et non pas en train de divaguer dans les couloirs, alcoolisée, mais elle rentre dans sa chambre sans rechigné et je suis étonné.

- Charles ?

J'attends sa voix dans mon dos, je tourne sur moi-même, pour la voir en plein milieu, ses pieds nues sur la moquette du couloir. J'allais rentrer dans l'ascenseur pour monter un étage jusqu'à ma chambre à moi.

- Ouais ?

- Je vais avoir besoin de ton aide.

Mes yeux se froncent, sans comprendre pourquoi elle m'indique sa robe du doigt. Ce n'est que quand je me rapproche à nouveau d'elle que je me rends compte qu'elle me montre sa fermeture éclaire, dans son dos.

- Oh. Je suis surpris de sa demande.

Elle se tourne dos à moi, prends ses cheveux dans le creux d'une de ses mains pour les décaler sur l'une de ses épaules. J'ai l'impression qu'elle les a éclaircies et je trouve que cela lui va bien au teint.

- Holly, je ne vais pas t'enlever cette robe en plein milieu du couloir.

Sa main tombe le long de son corps, un « Ah ouais » s'échappe de ses lèvres avant qu'elle ne rentre dans sa chambre d'hôtel face à elle.

Mes pas sont hésitants. Je ne sais pas si c'est une bonne idée que l'on se retrouve que tous les deux dans un espace confiné, un de nous deux pourrait peut-être finir étripé par les mains de l'autre.

La porte claque derrière moi et je retrouve Holly dans la même position qu'il y a quelques minutes, c'est-à-dire dos à moi, cette fois ses longs cheveux sont maintenus en l'air par ses deux mains. Je sais qu'elle m'attends alors je ne me fais pas prier.

Je saisis la fermeture pour la faire glisser le long de son dos, jusqu'à la chute de ses reins et plus je descends plus le tissu qui s'écarte me laisse apercevoir sa peau nue. Bon sang elle ne porte pas de soutiens gorge.

Elle lâche ses cheveux d'une main pour rattraper sa robe, même si les manches longues de cette dernière la maintienne sur son corps.

- Merci.

Elle marmonne avant de s'enfuir vers la salle de bain. On a exactement la même configuration de chambre. J'aurais pu m'éclipser, partir, la laisser seule, mais quelque chose me retient.

- Tu ne t'es pas enfui.

Ce n'est pas une question. C'est une constatation.

- J'ai aucune raison de te fuir.

Holly s'appuie sur la chambranle de la porte de la salle de bain, vêtu d'un pyjama en satin blanc avec de gros cœur rouge.

Assis sur le bout de son lit, un sourire s'empare de mes lèvres. Lors d'un grand prix, sa valise complète avait été perdu, je lui avais acheté ce pyjama à la boutique de l'hôtel pour lui faire retrouver le sourire. Je suis étonné qu'elle l'ai gardé, mais encore plus qu'elle le porte encore.

- Pas mal le pyjama.

- Tait-toi Leclerc.

Elle se précipite vers moi, pour venir grimper sur le lit en me bousculant légèrement. Je fais une légèrement rotation de 45º pour la voir assise en tailleur, me regardant de ses grands yeux et ce petit sourire qui fait d'elle la belle Holly.

- Pourquoi tu ne m'as rien dit ? Pour Charlotte ? Pourquoi tu n'es pas venu me voir ?

Je lui demande cherchant à comprendre pourquoi elle a garder tout ça pour elle. J'aurais pu lui dire la vérité il y'a longtemps. J'aurais pu éviter qu'elle souffre encore plus.

- Depuis quand on a des discussions toi et moi ?

Son visage se referme instantanément, prenant un air triste. Ce n'est pas faux, on a énormément de mal à discuter, mais je comprends pourquoi.

Que je l'ai quitté est une chose, qu'elle croit que je l'ai trompé en est une autre. Je n'imagine pas sa colère envers moi.

- Tu marques un point.

- Ma tête tourne. Elle porte ses mains sur ses tempes.

- Tu as envie de vomir ?

- Non. Elle marque une pause en semblant réfléchir. Non, mais tout tourne.

- Allonge-toi.

Avec la pointe de mes pieds contre mes talons je retire mes chaussures dans la précipitation avant de monter debout sur le lit. Holly ne s'est pas fait prier pour se laisser tomber en arrière et s'allonger.

Je saisis ses chevilles pour lever ses jambes en l'air, on m'a toujours dit de faire ça en cas de malaise vagale. Holly pose le creux de son coude sur front en fermant ses yeux.

- Est-ce que ça va ?

Je demande après l'avoir laissé souffler quelques minutes sans l'embêter. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle se mette à rire en dégageant son visage pour me regarder.

- Tu n'as pas l'air d'aller bien. Je conclus inquiet de son changement d'humeur si soudain.

- Tu nous as vu ? Je suis bourrée et porte un pyjama que tu m'as offert complètement dans le déni, tandis que toi t'es debout sur un lit en train de tenir les pieds de ton ex copine que tu détestes.

- Je ne te déteste pas. Ma voix est douce.

Sa tête se déplace sur l'oreiller pour se pencher sur le côté et me toiser d'en bas. Je lâche ses chevilles qu'elle repose de chaque côté de mes pieds, avant que je me laisse tomber à genoux délicatement entre ses derniers.

- C'est moi que je déteste. Je reprends en la voyant se redresser sur ses coudes pour mieux me voir j'imagine. Je me déteste de t'avoir fait du mal, de ne pas avoir su te faire confiance. Je me déteste parce que tu as raison Lily, je suis minable.

Lily.

- J'ai quelqu'un dans ma vie.

Une bombe nucléaire. C'est l'effet que ses mots ont sur moi et sur mon cœur. Je sais que j'ai Alexandra et qu'entre Holly et moi il n'y a strictement rien, mais la savoir célibataire m'apaiser. Je me disais qu'au moins personne ne pourrait lui faire du mal comme moi je lui ai fait.

- Oh. C'est tout ce que je trouve à dire. Je suis heureux pour toi.

- Vraiment ?

- Évidemment. Je retrouve ma raison et me lève du lit dans lequel je n'ai rien à faire. Est-ce que je peux savoir comment il s'appelle ?

- Lando.

- Norris? Elle acquiesce. On ferais mieux de dormir, demain il y a la course.

Mes chaussures aux pieds, je regarde Holly s'emmitoufler dans l'immense couverture au point où son visage ne dépasse à peine.

- Et la réunion avant mon départ. Elle marmonne.

- Ton départ ? Pas de réponse. Holly ?

Elle s'est endormie.

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