Golden | Charles Leclerc

By MeetingUnknown

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Ils ne sont que deux inconnus, mais un soir de Saint Valentin ils vont se retrouver coincés ensemble dans un... More

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By MeetingUnknown

          Charles,

Maintenant que la saison est finie qu'est-ce que ça signifie ? Que tu es en vacances ?

J'espère que tu vas passer d'excellentes fêtes auprès de ta famille. Tu restes sur Monaco ?

On aura peut-être l'occasion de se voir si ça te dit.

          Holly.
          Le 17 décembre



C H A R L E S.


Cela doit faire 20 minutes que je suis enfermé dans la salle de bain, mon but premier était de me préparer pour aller dîner chez ma mère, maintenant mon deuxième but c'est de répondre à Holly, faute de temps je ne l'ai pas encore fait.

Entre les dernières interviews pour Ferrari, le tournage pour une marque, mes valises à boucler, le voyage et les moments avec ma famille et mes amis, je n'ai pas encore eu le temps de lui répondre sachant surtout que Charlotte est sans cesse avec moi.

- Qu'est-ce que tu fais ?

Charlotte m'interroge du regard après être entré dans la salle de bain sans frapper à la porte.

Elle doit se demander ce que je fais assis sur la baignoire alors que je suis visiblement prêt à partir pour le dîner.

- On est en retard Charles !

- J'avais juste un petit truc a réglé. Je tente de cacher mon iPhone en croisant mes bras contre mon torse. J'arrive.

Elle s'approche pour me voler mon téléphone des mains sans que je n'essaye de me débattre. Un de ses sourcils se hausse en voyant mon écran parce qu'évidement mon code pour le déverrouiller elle l'a, c'est notre date de couple.

- T'es encore en train de lui écrire ? Mon silence lui donne la réponse. Je t'interdis de lui envoyer un mail, c'est nos vacances Charles.

Elle insiste sur le « nos ». Ça fait un petit moment que Charlotte me fait comprendre que nos échanges avec Holly la dérange. Ce n'est pas pour autant que j'ai arrêter.

- Arrête un peu. Je reprends mon téléphone et le verrouille tout en me relevant de la baignoire. Tu fais des gamineries, encore.

Je passe à côté d'elle, prêt à quitter la salle de bain et stopper cette conversation que j'ai l'impression d'avoir eu déjà dix fois avec elle.

- Si tu lui réponds encore une seule fois, que ce soit pendant ses vacances ou même après, c'est terminé entre nous.

Sa phrase me stoppe net parce que je ne m'y attendais pas, non seulement parce que Charlotte avait toujours été jalouse de mes échanges avec Holly, mais elle les tolérait, jusqu'à maintenant.

Mais aussi parce que je n'ai jamais pensé qu'un jour elle serait capable de me menacer de mettre fin à notre relation.

- Tu ne peux pas me demander ça Charlotte.

Je sers si fort mon téléphone dans ma main que je devine sans les voir que mes doigts sont blancs, qu'encore un peu et je pourrais briser l'écran.

- La gamine que je suis ne te laisse pas le choix. Enfin si, soit elle, soit moi. C'est ça le choix à faire.

Elle passe à mes côtés en tapant légèrement dans mon épaule avec la sienne. Ses propos me font mal autant à cause de sa voix qui craquelle quand elle les prononce que par l'ultimatum qu'ils m'offrent.

On croise Arthur en plein milieu du couloir, quand je me mets à suivre Charlotte, bien décidée à lui faire comprendre que je ne ferais pas de choix, que j'ai le droit avoir des amis moi aussi.

- C'est complètement stupide !

Elle fait volte face pour pointer mon visage du doigt, si près que je recule d'un pas, sous le regard de Arthur rester plantait dans le couloir.

- Ce qui est stupide c'est vos petits échanges ! Elle me regarde de haut en bas. Et on avait dit qu'on s'habillait tous les deux en noirs pour être accordés, c'est plus jolie sur les photos.

Elle dévale les escaliers qui descendent au rez-de-chaussée, mais comme Arthur, je reste planté là.

Jusqu'à ce que je sente une main se poser sur mon épaule, je reconnais la poigne ferme, mais pas trop de mon petit frère devenu un homme depuis un moment maintenant.

- Est-ce que tout va bien ?

- Oui, ne t'en fais pas.

Mon visage se tourne naturellement vers mon lui en essayant d'arborer un sourire rassurant. Sa main tombe le long de son corps quand il secoue la tête négativement.

- Et la vérité ?

- La vérité ? C'est que je suis dans la merde.

- Tu sais que tu peux tout me dire ?

- Pas ce soir. Je tire sur ma chemise. Ce soir c'est Noël.

Mon pied se pose sur la première marche pour descendre, mais Arthur me retient à nouveau par l'épaule.

- Charles. Noël ou pas, je suis là.

- Je sais Arthur. Une légère tape sur sa main de ma part, lui signalant ainsi que j'apprécie son aide puis je reprends ma descente vers un dîner qui s'annonce infernal pour moi. Je sais.

— — —

A table, je me suis assis à côté de ma mère assise en bout de table, comme chaque année.

En face de moi se trouve Lorenzo, mon grand frère, accompagné de sa copine Charlotte.

Ma charlotte à moi se trouve à ma gauche, occupée à discuter avec Carla, la copine de Arthur. Une petite perle aussi cette fille. Arthur a de la chance d'être tombé sur elle.

- Chéri ?

Le morceau de pain que je massacrais entre mes doigts depuis de longues minutes, perdu dans mes pensées, retombe dans mon assiette vide.

Je ne fais que penser à l'ultimatum de Charlotte parce que la vérité c'est que je veux Charlotte et Holly dans ma vie.

- Oui, maman ?

- Tu me donnes un coup de main ?

Ma mère se lève et se dirige vers la cuisine sans me laisser de temps pour lui répondre, évidemment que je vais l'aider et me laisser interroger.

Je récolte toutes les assiettes vides de la table pour lui amener, non sans remarquer le regard de Arthur rempli de sous-entendu.

- Est-ce que tout va bien Charlie ?

À peine ait-je passer la porte que ma mère me tombe dessus avec ses yeux remplis de questionnement et d'inquiétude. Mon dieu, qu'est-ce que je n'aime pas voir ma mère avec ses yeux.

J'ai commencé à voir ce regard quand j'ai commencé le karting et qu'elle s'est mise à craindre dix fois plus pour ma vie.

Je ne vous raconte pas après l'accident de Jules, le nombre de fois où j'ai croisé ses yeux brillants d'inquiétude d'elle aussi perdre un fils.

- Tout va bien maman.

Mes mains sur ses épaules fragiles, le sourire le plus convaincant qui soit sur les lèvres. J'ai l'habitude de jouer la comédie, je suis bon pour ça, peut-être pas assez pour être acteur, mais suffisamment pour faire croire à ma mère que dans ma vie tout roule.

- Tu n'es pas comme d'habitude.

Elle se dégage de mes mains pour prendre les assiettes que j'ai fraîchement posées sur le plan de travail.

- Et ne me dit pas que c'est le travail ! La saison est finie.

Elle pointe mon visage du doigt avec un air qu'elle aurait voulu menaçant je le sais. Je m'appuie contre le plan de travail en la regardant s'affairait, je ne peux m'empêcher de sourire. La légende est vraie, les mères ressentent tout.

- Je t'aime maman, tu le sais ça ?

- Si tu m'aimais, tu me dirais ce qui te tracasse.

Je pouffe de rire devant sa repartie en sortant des petites assiettes du placard du haut, je sais qu'elle sort le dessert.

- Oh là, Pascale on se calme.

- Ne m'appelle pas Pascale.

Elle me vole les assiettes des mains, les poses à côté de la bûche que j'ai soigneusement choisi et commandé pour ce soir de Noël, je sais que c'est sa préféré.

Mes yeux se posent sur la porte de la cuisine, nous sommes à l'opposer, mais je prends mes précautions en parlant assez bas pour ne pas être entendue.

- Je crois que je ne suis plus amoureux de Charlotte.

La main qu'elle a poser sur mon avant bras pour me donner le courage de me lancer, tombe le long de son corps en même temps que sa bouche s'ouvre et se referme.

- Laisse tomber maman c'est stupide.

- Tu as le droit Charles. Tu as le droit de ne plus être amoureux d'elle. Elle marque une pause. Mais si c'est parce que tu as rencontré quelqu'un d'autre, c'est éphémère.

- Comment ça ?

Comment elle peut savoir qu'il y a une autre fille qui occupe un peu trop mes pensées.

- S'il y a une autre fille la-dessous, elle ne te donnera jamais autant d'amour que Charlotte. Peut-être que c'est simplement la routine entre vous qui te fait penser cela.

- Oui, peut-être...

Je souffle du nez en me mordant l'intérieur de ma joue face aux paroles véridiques de ma mère. Je me dis qu'elle a peut-être raison.. peut-être que j'aime ma relation avec Holly parce que c'est nouveau, c'est frais, ça me change de mon train de vie.

- Parce que ca fais longtemps que vous vous connaissez, essaye de faire plus de nouvelle chose avec elle.

Ma mère a toujours aimé Charlotte, c'est un peu la fille qu'elle n'a jamais eu. Je me demande parfois même si elle sera capable d'aimer une autre de mes petites amies si un jour on se séparait.

- Oui tu as raison.

- Allez, la buche va fondre.

          Ma Holly,

Excuse-moi.

Je suis désolé de ne pas t'avoir envoyé de mail la semaine dernière, mais entre les fêtes, les voyages et quelques autres problèmes personnels, je n'ai pas pu te répondre.

J'espère que ton noël s'est passé comme tu l'espérais. D'ailleurs raconte moi tout. Qu'est-ce que tu as fait ? Je veux tout savoir.

De mon côté, on a loué un gîtes où on s'y est tous retrouvés avec ma famille et amis proche avant de fêter Noël chez ma mère.

          Charles.
          Le 27 décembre.


           Charles,

Je tenais juste à te souhaiter une très belle année Charles. J'espère que l'ensemble de tes rêves vont se réaliser et même si ce n'est pas cette année : poursuit tes rêves.

Ta rencontre à était la meilleure chose qui me soit arrivé cette année.

           Holly.

          

          Lily,

Ok, je sais que j'ai merdé en loupant de t'envoyer un mail la semaine dernière, mais s'il te plaît ne m'en veux pas.

Parce que tu as rendue l'année que l'on vient de terminer meilleure et que j'espère que tu feras toujours partie de mon quotidien pour 2022.

          Charles.
          Le 3 janvier.

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