Laïs
-Tu semble en pleine forme dis donc !
Mes joues s'empourprent et je detourne le regard devant la mine enjouée de Médée.
Il est très tôt aujourd'hui mais j'ai encore fait un cauchemar et je ne voulais pas réveiller Oward. Hier c'était la première fois depuis deux mois que je me suis sentie aussi bien et c'était entièrement grâce à lui.
J'ai vraiment eu l'impression de sortir la tête de l'eau comme l'aurait voulu mes parents mais la vérité est que les images tournent en boucle si bien que chaque soir la scène se répète.
Comme si la nuit attendait patiemment que la fatigue m'emporte pour ressasser les événements qui m'ont blessé et traumatisé
La présence d'Oward m'aide à m'endormir mais en ce qui concerne mes cauchemars je crois bien qu'il n'y peut rien.
-Je vais bien, aujourd'hui, affirmé-je en m'asseyant sur son canapé.
-Alors, que veux-tu faire aujourd'hui très chère ?
Je ne sais pas trop de quoi j'ai envie...enfaîte venir chez Médée ça m'aide à me sentir moins seule. Je sais que si l'envie me prends, parler avec Oward serait libérateur mais je n'ai pas envie de miné ses pensées.
Je sais aussi que ça lui ferait plaisir que je me livre à lui...
-J'ai encore fait un cauchemar, chuchoté-je.
Le visage de Médée s'adouci considérablement tandis que d'un revers de main elle balaie ses cheveux sur son épaule.
-C'est toujours pareil, tous les soirs, pourtant j'avais passé une très bonne journée et pour une fois je n'y avais presque pas pensé...
-Qu'es-ce que tu vois très chère lors de ces cauchemars ?
-Je...je vois mes parents mourir...tandis que je ne fais rien pour les sauver...
Et ça depuis deux mois, depuis qu'ils sont décédés enfaîte et même avant ces images me rongeait
Médée vient à moi prenant mes mains dans les siennes.
-Tu fais des cauchemars parce que tu culpabilise, Laïs, ce n'est pas de ta faute ! Tu n'aurais rien pu faire, ils étaient condamnés à cette fin et le fait de ne pas avoir pu réagir ne fait pas de toi une mauvaise personne.
"Ce n'est pas de ta faute."
La culpabilité me ronge de l'intérieur. Je meurs chaque soir un peu plus de n'avoir rien fait pour eux. De les avoir vu dans cet état, de les avoir vu se dire aurevoir.
Je repense à ces dix-sept années de mensonges durant lesquelles j'ai fait confiance à mes parents qui n'ont fait que me mentir. Pourtant je ne leur en veut même pas, je ne ressens que de la tristesse.
Mais étonnamment aujourd'hui les mots de Médée apaise ma douleur. Pour la première fois depuis deux moi j'ai vraiment l'impression que tout ça n'était pas de mon ressort. Que mes parents ne souffre plus et que maintenant c'est à moi d'avancer.
Je dois continuer mon apprentissage, me relever et avancer.
Pour Oward, pour moi, pour nous. Pour la vie qu'on doit construire ensemble, pour notre avenir tout simplement.
Mon père était sorcier, je suis une déesse...
Parce que finalement Médée me l'a avouer, je ne sais pas exactement pourquoi elle ne savait pas me le dire avant mais après le décès de mes parents ma magie est devenu tellement puissante que c'était indéniable.
Je suis une déesse, je contrôle le temps, les éléments de la nature...enfin pas tous mais elle m'a appris à faire des choses extraordinaires durant ces deux mois.
Je devrais rentrer et tout raconter à Oward, lui faire part de mes échecs et de mes réussites, voilà ce que je devrais faire.
Pourtant j'ai comme du mal à me détaché de ce deuil.
-Merci Médée, chuchoté-je.
Je la prends dans mes bras et elle n'hésite pas à me rendre mon étreinte. Médée à été pour moi un soutien très important.
Je n'aurais jamais pensé devenir orpheline du jour au lendemain même si mes parents n'étaient plus à mes côtés depuis des mois au paravent. Je pense qu'on n'est jamais préparé à perdre un proche.
Peut importe la situation, la douleur restera la même.
Médée m'a écoutée, elle m'a permis d'accepter mon traumatisme et de vivre avec malgré mes nombreuses crises d'angoisses et mes nombreux cauchemars.
Médée est devenue plus qu'une amie ou une simple aide. Elle fait partie de ma famille maintenant, celle qui est gravée dans mon cœur, à jamais.
-Merci pour tout, lui dis-je de nouveau. Je vais y aller, à demain!
-À demain très chère !
Ma visite à été rapide mais elle m'a permis de comprendre que rester le dos voûté ne m'aiderait pas. Je dois lever la tête et continuer d'avancer pour mes parents, Oward et moi-même.
Pour ceux qui comptent sur moi.
Je quitte le Locum déambulant dehors. Les fleurs effleurent mes jambes nues me chatouillant par la même occasion.
J'ai mis une robe aujourd'hui, il fait beau et Oward dit qu'il vaut mieux en profiter avant que la fin d'année arrive et que le temps ne change.
Je rentre de nouveau dans la forêt qui me permettra d'atteindre les chalets mais j'ai la curieuse impression d'être suivie. Je me retourne plusieurs fois avant qu'inconsciemment mes doigts ne se mettent à jouer avec le collier que mon père m'a offert.
Une branche craque me faisant sursauter. Je me retourne brusquement avant qu'un pelage noir n'attire mon regard.
C'est un...chat?
-Laïs ?
Je sursaute de nouveau quand Seph sort de nul part. La main sur le cœur je regarde autour de moi tout d'un coup stressée de me retrouver ici.
-Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu, je...suis désolé pour...tu sai...
-Je vais bien Seph, sourié-je faussement, t'en fait pas pour moi. Désolé mais je dois y aller !
Sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit je pars rapidement chamboulé par cette montée de stress soudaine.
Des grognements attirent mon attention et inconsciemment je me dirige vers le lieu d'entraînement. J'y suis allée une seule fois et c'était avec Jim, il faut avouer que ça ne s'était pas très bien terminé.
Je tombe directement sur un combat entre deux loups gris. L'un semble plus petit que l'autre et si je ne me trompe pas c'est une louve. C'est Oward qui me l'a appris, comme le fait qu'ils guérissent très rapidement de leurs blessures et que c'est combat sont presque réel dans la mesure où l'entraînement doit être le plus réaliste possible.
Je m'appuie sur un arbre un peu en retrait tandis que les entraîneurs hurle à chaques faux mouvements de l'un des loups présent dans l'arène.
-Qu'est-ce que tu fais là ?
Je sursaute bêtement me retournant vers Oward. Ma réaction semble l'amuser bien qu'il tente de cacher son sourire moqueur. Je lève les yeux au ciel en croisant mes bras sous ma poitrine.
-Je cueille des fleurs, ça se voit quand même, dis-je sur un ton sacartisque.
-Insolente va, peste-t-il en levant les yeux à son tour.
Je jette un dernier coup d'œil au combat qui semble prendre fin, la louve a l'air de vachement bien s'en sortir. Je mise sur elle.
Finalement je décide d'y aller suivant Oward par la même occasion. Étrangement depuis hier il y a quelque chose de nouveau qui flotte entre nous, je ne serai pas l'expliquer mais j'ai l'impression d'être en train de passer un nouveau cap dans ma vie.
-Tu as été chez Médée ce matin ?
-Oui...j'avais besoin de la voir mais maintenant ça va, répondis-je en entrant dans la maison à sa suite.
-Tant mieux alors. J'ai pensé que ça serait bien qu'on aille chez les jumeaux plus tard, ça fait longtemps qu'ils ne t'ont pas vu.
Je grimace légèrement.
Inconsciemment je me suis éloigné de tout le monde. Médée dit que c'est normal et d'un côté je le comprend mais de l'autre j'ai juste l'impression d'être une mauvaise amie.
N'empêche j'accepte sa proposition, plus je laisse passer le temps et plus ça sera difficile pour moi de revenir vers eux.
Je m'assois sur son lit alors qu'il entreprend de changer de tee-shirt. Secrètement j'admire son tatouage, toujours incomplet l'imaginant enfin terminé.
-C'est moi que tu regardes de cette façon, pouffe-t-il en se couchant à mes côtés.
-Non, le meuble, tu l'as acheté où ?
Oward me fait une prise de catch écrasant mon corps par la même occasion. Je me bats corps et âme pour ne pas le laisser prendre le dessus mais mon fou rire semble prendre toute mes forces.
-Je...suis une déesse, tenté-je en le pointant du doigt, tu me dois le respect !
La scène est ridicule. Oward est au dessus de moi maîtrisant mon corps afin que je ne bouge plus tandis que je suis ridiculement prise au piège.
Tu parles d'une déesse.
-Je trouve ma déesse particulièrement impolie aujourd'hui, dois-je y remédier ?
-En avez-vous envie ?
La scène se répète, comme la première fois que j'ai dormi avec lui, dans son lit.
-Terriblement envie, oui.
Mes yeux ne quittent pas les siens jusqu'à ce que ses lèvres se posent sur les miennes. Ses mains tenant mes poignets de part et d'autre de ma tête relâchent leur prise alors j'en profite pour le faire basculer et prendre le contrôle de la situation.
-Règle numéro une, ne jamais baisser sa garde, sourié-je fièrement.
Il sourit à son tour me regardant comme si j'étais la plus belle personne qu'il a rencontré dans sa vie. Je frissonne quand ses mains se posent délicatement sur mes hanches tandis que mes cheveux cachent mon visage et le sien de la vue de tous.
-Cette salope m'a défonc...
Je bondis rapidement me retrouvant sur mes deux jambes tandis qu'Oward se redressant brusquement remettant son tee-shirt en place mine de rien.
Jim nous regarde tour à tour un sac de pomme de terre congelé sur le crâne avant de refermé la porte mine de rien en soufflant un "j'y crois pas..."
Je n'ose même plus bouger revivant la scène avant que je ne tourne en tomate à deux doigts d'exploser.
-Note à moi-même: la prochaine fois, je ferme cette putain de porte.
Sa réplique a le don de me faire sourire même si la gêne crispe mes muscles. Je reviens m'asseoir à ses côtés laissant une distance convenable entre nous.
Silencieusement je l'observe remettre ses cheveux en place tapant rapidement sur son téléphone et j'imagine qu'il insulte Jimmy de tout les noms d'oiseaux qu'il connaît.
Je ne sais pour quelle raison mais l'image d'Aglaë me revient en mémoire. Elle a complètement disparue depuis le rassemblement et je ne peux m'empêcher de penser qu'elle doit certainement préparer un mauvais coup.
J'en ai vu suffisamment pour savoir à quel point elle est mauvaise et son absence m'angoisse plus que sa présence.
-À quoi tu penses, me demande Oward en mettant mes jambes sur ses cuisses.
-Rien de spécial, je mens, tu sais Aujourd'hui Médée m'a aidé à comprendre quelque chose qui s'est automatiquement intériorisé en moi. Depuis l'accident je ne cesse de passer mes nuits à revivre en boucle les scènes comme dans un mauvais films d'horreur et Médée m'a permis d'accepter que je n'étais pas coupable et c'est stupide d'avoir pris deux mois à m'en rendre compte mais c'est comme si ses mots m'avaient libérer d'un poids.
-C'est loin d'être stupide, je suis fière que tu y sois arrivé Laïs, tu le mérite amplement.
Je ne réponds rien pour ne pas pleurer parce que ces derniers mois ont étés forts en émotions et je crois ne jamais avoir autant versé de larmes de toute ma vie.
-Tu es forte de te battre chaque jour pour arriver au bout du tunnel, personne ici n'y serai arrivé.
S'il y a deux secondes je ne voulais pas pleurer maintenant c'est trop tard.
On passe le reste de la matinée à discuter et je lui raconte enfin toutes mes prouesses. Entre mon développement personnel et magique, mes apprentissages et mes craintes. Je lui répète que je l'aime parce que maintenant c'est plus simple de le dire et il me couvre de bisous sans jamais m'interompre, absorber par mes paroles.
Je n'aurais pas rêvé mieux qu'un homme comme lui.
~~~
-Tu nous a manqué Laïs, me souri Laeïla en me prenant dans ses bras.
Jim n'hésite pas à me tailler sur ma taille et le fait que rien n'est changé m'apaise énormément.
On décide de sortir tous les quatre pour changer et on se retrouve au petit bar où j'ai rencontré Seph d'ailleurs le concerné travaille ce soir.
Je ne savais pas que la nuit c'était presque comme un restaurant, sans les plats digne d'un quatre étoiles pourtant l'atmosphère est si calme qu'encore une fois je m'y sens à ma place.
-Les entraînements deviennent de plus en plus intensif, je crois qu'il y a quelque chose dont nous ne sommes pas au courant, annonce Laeïla en mangeant une de ses frites à la patate douce.
-Ouep même que tu m'as niqué le bras ! Rouspète son frère.
-La petite nature...
Je rigole discrètement pourtant les paroles de Laeïla résonnent dans ma tête. Que ce passe-t-il pour que les entraînements soient aussi complexes maintenant ?
-Il n'y a pas de quoi s'inquiéter, mon père me l'aurais déjà dit de toute manière, rétorque Oward.
Je bois mon milkshake à la myrtille silencieusement. Les autres discutent de ces changements étrange tandis que je repense aux paroles de Médée.
~Flash-back
1 mois auparavant
-Contrôle ta respiration très chère, domine ta magie.
Mes mains tremblent tandis que la terre commence à gronder sous mes pieds. Debout à côté de Médée, les mains en élévation je tente d'exploiter une facette de mes pouvoirs.
Mais je n'y arrive pas.
Coûte que coûte je tente de réprimé mon envie d'éclater en sanglots me sentant de plus en plus minable.
-Allez, allez, on va s'arrêter là pour aujourd'hui, chuchote-t-elle finalement.
Mes bras retombent mollement le long de mon corps tandis que je serre les poings refusant de pleurer de nouveau.
-Cet exercice n'est pas des moindres très chère, c'est normal que ça prenne du temps ! Ai confiance en toi et tu verras le résultat.
Ses mots me rassure quelques part mais je n'avance pas dans mes apprentissages...j'ai l'impression d'être cassée.
-Tu sais très chère c'est l'échec qui mène à la réussite et la tienne sera de sauver ton peuple mais n'oublie jamais que dans la douleur se puise la plus grande source de magie...
~Fin du flash-back
-Tu es avec nous ?
Je cligne plusieurs fois des yeux me reconnectant à la réalité avant d'acquiser rapidement. Le regard d'Oward sur ma personne me stress, je n'ai pas envie de parler de ça.
Inconsciemment peut-être, Médée à remis en question toute mes pensées. Je prends conscience de ma puissance au fil des jours mais je n'arrive toujours pas à assimilée que moi, Laïs, un jour je sauverais mon peuple.
J'arrive à peine à faire pousser une petite marguerite.
-Eh, c'est ma frite !
Oward se moque de moi mastiquant ma frite comme si le fait qu'elle soit à moi soit meilleure. Les jumeaux rigolent devant la scène alors que je dévisage Oward éloignant ma nourriture de lui.
-Ça c'est un motif de divorce, pouffe Laeïla.
Oward et moi nous nous lançons un regard lourd de sens. On n'est même pas marié mais...enfin ça arrivera un jour et ce n'est pas un divorce qui va nous éloigné.
Soudainement un silence pesant s'installe à notre table quand Seph débarque l'air mal à l'aise.
-Euh, salut les gars, souffle-t-il sans me lâcher du regard. Laïs, on peut discuter ?
Je ne sais pas pourquoi je regarde Oward comme pour m'assurer que tout va bien de son côté. Je sais qu'il n'aime pas Seph et je crois que c'est réciproque.
-Oh...euh oui bien sûr, bafouillé-je en me levant maladroitement.
Je le suis quand il se dirige vers l'arrière du bar. Il me tient la porte avant de la refermée derrière moi. Je croise mes mains en attendant qu'il me dise ce qu'il a à me dire ne sachant même pas de quoi il peut bien s'agir.
-Je...suis désolé pour tout ça, commence t-il ce qui me fait immédiatement froncé des sourcils. Tu m'as vraiment plus et je savais qu'Oward et toi étiez âme-soeur mais je n'ai jamais su comment faire passer cette attirance.
Attendez...Quoi ?
-Je ne te dis pas ça pour briser ton couple, loin de là je veux j...
-Seph, commencé-je calmement, Oward est mon petit ami, tu sais ce que ça implique ! Tu es mon ami je...comment veux-tu que je réagisse à ça ?
-Je n'aurais jamais dû t'en parler mais j'ai juste voulu être sincère je...j'ai pas réfléchi, désolé ! Mais je te promet que j'ai toujours été sincère je...je suis content pour vous, vous êtes faits pour être ensemble et désormais je respecterais davantage votre relation.
Je reste bouche bée quelques secondes avant de finalement hocher la tête. Il semble vraiment mal à l'aise et peiné de la situation. J'aurais dû m'en douter quand il m'a donner son numéro la première fois puis sa manière d'agir n'était pas toujours amicale mais je l'ai toujours vu de cette façon, comme un ami.
Et je refuse de perdre cette amitié qui finalement n'en était peut-être pas une de son côté.
-Je...Je ne t'en veux pas Seph mais...désolé je vais y aller je...je crois qu'on devrait prendre nos distances pendant quelques temps...
J'ai juste envie de fuir cette situation gênante.
Je ne lui laisse pas le temps de surenchérir que je rentre à nouveau dans le magasin lui à mes trousses.
-Laïs attend !
-Est-ce que tout va bien, demande Oward en se levant.
Je remarque qu'il ne regarde que Seph derrière et les gens autour de nous commence déjà à chuchoté entre eux.
Les jumeaux se lèvent à leur tour tandis que je prends le bras d'Oward relevant la tête vers lui.
-Tout va bien Oward, on peut y aller ?
Il baisse les yeux sur mon visage l'examinant comme s'il cherchait le moindre détail pour bondir sur Seph mais je ne fais que lui sourire ne voulant pas faire d'histoire.
On finit par quitter les lieux alors que je leur raconte ce qu'il s'est passé veillant à ce qu'Oward ne fasse pas demi-tour.
-Je le savais, cet enculé n'a même pas honte ! Crache-t-il en levant les yeux au ciel.
Avant même que Jimmy ne puisse commencer sa phrase on est coupé par un attroupement de personnes au milieu des chalets comme le jour du rassemblement.
Oward se faufile avec moi parmi la foule jusqu'à ce qu'on trouve l'Alpha et la Lunaïs.
-Que se passe-t-il papa ? Demande Oward soudainement attirant l'attention du couple.
J'ai rarement vu l'Alpha dans cet état, il semble hors de lui tandis que la Lunaïs m'a l'air chamboulée.
Tous semblent inquiet au final.
-La guerre nous est déclarée fils, les Térheadors sortent de l'ombre.
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HELLO !
Eh non pardon c'était trop long à écrire.😵💫 Il y a vraiment des chapitres comme ça où je ne trouve jamais rien à dire.
Ps: vous avez vus j'ai évolué et tout avec les ponctuations hihi 🤭
Anyway, j'espère qu'il vous a plu mine de rien, on se retrouve bientôt pour un chapitre intensif (dans tout les sens du terme).
Bisous <3
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À suivre...☾