Golden | Charles Leclerc

By MeetingUnknown

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Ils ne sont que deux inconnus, mais un soir de Saint Valentin ils vont se retrouver coincés ensemble dans un... More

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By MeetingUnknown


H O L L Y



Aujourd'hui, cela fait 2 ans que je connais Charles.

730 jours.

Cela fait 730 jours que j'ai rencontré Charles Leclerc. Il n'est plus mon Charles, ni Charlie, il est redevenu Charles Leclerc, celui qui est si célèbre, surtout sur les réseaux sociaux.

J'ai lu, sans le vouloir, que Charlotte et lui avaient rompu au début du mois de décembre, quand je dis sans le vouloir c'est un peu faux parce que je le suis toujours sur Instagram.

J'ai tant espéré qu'il me contacte après leur rupture, tellement attendu un signe de sa part.

Juste un petit signe.

Cela fait 90 jours que je n'ai plus aucune nouvelle de lui, j'ai plusieurs fois pensé à lui envoyer un dernier mail pour lui expliquer toute l'histoire depuis le début avant de me souvenir qu'à la base c'était moi qui suis en colère contre lui.

Mais malgré moi, j'ai regardé de longues heures les portes de l'hôtel en espérant le voir les franchir pour venir me voir.

J'ai regardé mon téléphone chaque heure en imaginant qu'il m'enverrait un message pour prendre de mes nouvelles.

Juste un petit signe.

2 ans. Cela fait deux ans que l'on s'est rencontré dans un ascenseur accidentellement. La seule pensée qui me torture l'esprit aujourd'hui est de savoir s'il est heureux.

Parce que moi j'ai le cœur brisé de ne plus avoir mon ami, ma relation avec lui me manque. J'ai l'impression d'avoir beaucoup perdu.. pas qu'une relation amoureuse qui n'avait même pas commencé.

- Madame Leclerc ?

La mère de Charles quitte son salon de coiffeur en plein cœur de Monaco, je n'y ai jamais mis les pieds, je n'ai jamais rencontré sa mère, mais il faut que je sache.

- Si c'est pour me poser des questions sur mes fils, vous avez attendu pour rien.

Sans me jeter un regard, elle continue son chemin cachée sous son parapluie. Je n'imagine même pas le nombre de fois où des fans un peu trop envahissant se sont pointés devant son lieu de travail, pire devant chez elle.

- Comment vous savez que..

- Vous avez attendu toute l'après-midi non loin de ma devanture sans jamais rentrer.

Elle vient de me couper dans ma phrase alors que je me mets à la suivre, je vais vraiment passer pour une folle. Ce n'est peut-être pas la bonne méthode pour avoir une discussion avec elle, mais je n'ai pas le choix.

- Je m'appelle Holly Archibald Madame.
Elle s'arrête enfin de marché après avoir entendu mon nom, je fais donc de même en continuant mon monologue. Il y'a deux ans je suis restée coincé dans un ascenseur avec votre fils Charles. Il s'en est suivi des centaines de mails échangés entre nous.

- Je sais qui vous êtes, elle laisse apercevoir un sourire qui rappelle son fils, Charles m'a parlé de vous.

- Il.. il vous a parlé de moi ?

- Oui. Lily pas vrai ?

- Oui. Il a été la plus belle rencontre de toute ma vie, je ne l'aurais jamais imaginé quand je l'ai rencontré. Je l'ai compris bien plus tard, beaucoup trop tard. Je baisse les yeux sur mes bottines. J'ai fait une énorme bêtise qui m'a fait perdre votre fils..

- Ça aussi, il me l'a raconté.

- J'aime votre fils Madame Leclerc.

Je ne m'étais même pas rendu compte qu'il pleuvait avant de sentir mes cheveux se collaient sur mon visage. Je n'avais jamais dit à voix haute que j'étais amoureuse de Charles, même pas à Monica.

- Je suis ravie de vous entendre dire ça, mais c'est à lui qu'il faudrait vous adresser.

Quand j'ose croisé ses yeux bruns, je remarque ses lèvres pincées entre elles. C'est vrai, elle doit se demander ce que je fou devant elle, à lui faire une déclaration d'amour pour son fils.

- Je veux qu'il soit heureux, la seule chose qui m'importe concernant Charles c'est qu'il soit heureux avec ou sans moi. Son regard semble s'adoucir quand des larmes se cachent au bord de mes yeux. Est-ce qu'il a retrouvé quelqu'un qui le rend heureux ?

- Holly.. elle regarde autour d'elle. Vous ne voulez pas qu'on aille boire un café ou quelque chose ? Vous allez attraper froid.

- Je veux juste être sûre qu'il va bien et qu'il est passé à autre chose madame.

Ma voix craque dévoilant toute la fragilité de mes mots, je la supplie du regard de me dire la vérité, de me dire ce que j'attends d'entendre depuis des semaines.

- Il va bien, elle finit par me dire, son travail se passe à merveille et il m'a parlé d'une femme récemment, je dirais qu'il est heureux, oui.

- Je vous remercie madame Leclerc c'est tout ce que j'avais besoin d'entendre.

C'est bien la première fois que je suis heureuse qu'il pleuve, cela permet de cacher les larmes qui glissent sur mes joues comme une vraie cascade.

Je ne sais pas pourquoi je pleure autant, c'est moi qui ai voulu savoir la vérité. Je voulais entendre qu'il était heureux, alors pourquoi savoir qu'il a déjà parlé d'une autre femme à sa mère me brise le cœur un peu plus ?

* * * *

Je toque à la porte de la chambre et entends une voix masculine m'indiquant d'entrer de l'autre côté de la porte.

Je rentre en emportant le chariot contenant un repas pour deux personnes.

C'est le soir de la Saint-Valentin et je préférais être n'importe où plutôt que dans cet hôtel, qui me rappelle des souvenirs auxquels je n'ai pas envie de penser particulièrement ce soir.

- Room service !

Je m'annonce en passant la porte, personne ne me reçoit, je mets le chariot sur un côté du salon et m'apprête à partir pour continuer cette soirée de travail interminable. Je n'en peux plus de voir des couples niais.

- J'espérais que ce soit toi.

Cette voix je pourrais la reconnaître parmi tant d'autres. Je me demande si je ne suis pas en train de rêver. Je me retourne rapidement et voit Charles dans l'encadrement de la porte, celle qui sépare le salon et la chambre.

- Charles ?

Mes bras se croisent contre ma poitrine, signe que je me braque sans même le vouloir. Je ne suis pas prête à avoir cette discussion.

- C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour qu'on puisse discuter toi et moi.

- Je dois y aller, je travaille.. je tente de fuir.

- Monsieur Hilton te donne congés.

- Quoi ? Je fronce les sourcils. Mais comment tu sais que je travaille ici ? Et comment tu connais mon patron ?

- J'ai enfin fait la connaissance de Monica, tu sais ta meilleure amie qui travail à l'accueil.

Je comprends tout. Il s'approche pour prendre les deux assiettes sous cloche et les pose sur la table sous mon regard mitigé.

- Quant à ton patron, je viens de l'avoir au téléphone tu as ta soirée de libre. Alors soit tu rentres écrire une nouvelle chanson d'amour soit tu restes passés la soirée avec moi.

- Tu n'as pas une petite amie avec qui passé ta Saint Valentin?

Ça m'est échappé si méchamment tout seul. Je pianote avec mes doigts sur mes avant-bras, signe de stresse alors que je n'ai pas bougé d'un centimètre.

Mes pieds sont comme ancrés dans le sol choqué de me retrouver face à lui, c'est la dernière chose à laquelle je m'attendais ce soir.

L'odeur de son parfum me parvient quand il passe à côté de moi pour prendre la bouteille de champagne déjà ouverte et les deux coupes.

- Les soirées de Saint Valentin imprévue sont les meilleures tu ne trouves pas ?

- À quoi tu joues ?

Je lève les bras en l'air en sentant toute la colère qui se cache en moi depuis des semaines remontées a la surface.

- Ma mère m'a dit que tu étais passé la voir. Il tire une chaise avant de me faire signe de venir m'asseoir. Maintenant assieds-toi, tu vas manger froid.

J'ai l'impression que la table fait 6 mètres de long quand je m'installe face à lui. Il se met à manger dans un silence qui me pèse, j'ai une boule au ventre.

Je n'ai pas envie de commencer à parler la première, j'ai peur de m'emporter, que ce moment soit écourté. J'ai tellement rêvé de le revoir rien qu'un instant, rien qu'une minute.

- J'ai écouté ton album, tu sais.

Il casse le silence le premier finalement, mais seulement une fois que chacun de nous aient fini de manger, j'ai à peine picorer dans mon assiette. Je me voyais déjà prendre mes jambes à mon cou et m'enfuir.

- Laquelle tu préfères ?

Mes yeux tombent sur son visage parfait, complément étonnée de cet aveu.

- Wildest Dreams, il hausse les épaules, parfois j'imagine qu'elle parle de moi.

- C'est le cas.

Ses prunelles vertes se plantent dans les miennes. Je suis sûre qu'il le savait déjà, mais qu'entendre me le confirmer lui fait ressentir quelque chose.

- Alors tu avais raison.

Il se lève de sa chaise sans me quitter des yeux, ses mains repose à plat sur la table.

- Je me souviens de toi dans cette robe le soir de ton anniversaire, je me souviens de ton rouge à lèvre rouge que j'ai rêvé de t'enlever en t'embrassant toute la soirée, je me souviens que te voir debout devant se coucher de soleil en arrière plan était la plus belle vue que je ne verrais jamais.

Il se redresse et contourne la table pour venir se placer devant moi, toujours assise sur ma chaise complètement abasourdie de ce qu'il vient de m'avouer.

Charles qui me regarde de haut me déstabilise au plus haut point.

- Je veux que tu me dises la vérité, maintenant.

-  Je t'ai menti. C'est trop tard. Je me lève à mon tour d'un bond, à quoi ça sert de remuer le passé. Il n'y a pas de retour en arrière, je t'ai déçu, tu me détestes je l'ai bien compris.

- Ça fait deux ans ce soir que l'on s'est rencontré tu te souviens de ça ? Je pense avoir le droit à la vérité.

Évidemment.

- Dans l'ascenseur j'ignorais qui tu étais et loin de moi l'idée de te cacher que je travaillais ici. Tu n'as juste pas demandé, premièrement.

Je le contourne pour me mettre à faire les cents pas dans cette suite. Mon doigt le pointe tout en continuant à marcher.

- Arrête de marcher tu vas me donner le tournis.

- Le samedi qui a suivi, je reprends sans prendre en compte sa remarque, Ferrari a organiser la soirée de reprise de saison ici, à Monaco. Tu y étais et j'y étais aussi, pour travailler. Mais tu ne m'as pas reconnu.. tu m'as ignoré. Ensuite, tu m'as envoyé ce mail pour prendre contact et le feeling est tout de suite bien passé.

Mes épaules montent et redescendent naturellement. Je peux voir dans ses grands yeux vert qu'il est perdu et dans l'incompréhension totale.

- Pourquoi ne pas m'avoir dit ce que tu faisais dans la vie ?

- J'en sais rien.. mais je me suis dit que si je te disais la vérité tout s'arrêterais. Est-ce que j'ai eu tord ?

- Oui.

Sa réponse est tellement rapide que je sais qu'elle est erronée. Il n'aurait jamais fait ça, il n'aurait jamais pris le risque de dévoiler tous ses secrets à une fille sans argent.

- Donc, si tu avais su que je travaillais pour l'hôtel tu m'aurais envoyé ce mail ? Vraiment tu vas me faire croire ça ?

- Non. Il secoue sa tête négativement. Non, tu as raison. 

Il se laisse tomber sur le canapé, son dos cogne si fortement contre le dossier que je me demande s'il ne sait pas fait mal.

- Une chose que je ne comprends pas. Il secoue sa tête à nouveau. J'ai vu la maison de ta mère, ton beau-père a plusieurs concessions, ta mère est une ancienne mannequin. Ils ne semblent pas manqués d'argent. Alors pourquoi bossais dans un hotel ici, loin d'eux ?

- Parce qu'un jour je rencontrerais mon père, je le retrouverais et je lui dirais que même si je ne suis pas un putain de garçon je me suis battue toute seule pour réussir.

Je m'assois sur la table basse de marbre, juste face à lui, si proche que nos genoux ne sont pas loin de se toucher.

J'ai l'impression que je ne sais même plus ce que ça fait de sentir ses doigts sur ma peau, c'était il y a tellement longtemps.

Octobre, notre anniversaire. L'unique fois où il m'a embrassé.

- Est-ce que tu m'as mentis sur autre chose ?

- Non.

- Très bien.

Mes doigts pianotent sur mes genoux en comprenant que la conversation a prit fin, il a eu son explication, il a eu tout ce qu'il voulait.

Pourtant, son regard reste toujours dans l'incompréhension et la colère, mais je lis surtout de la déception.

Mes jambes se redressent pour me diriger vers la porte pour partir.

- Holly ?

Deux chapitres pour le prix d'un ce soir !
J'espère que cela vous plaît toujours autant ? 🥹

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