Golden | Charles Leclerc

By MeetingUnknown

236K 7.7K 881

Ils ne sont que deux inconnus, mais un soir de Saint Valentin ils vont se retrouver coincés ensemble dans un... More

01:01
01:02
01:04
01:05 Semaine 2
01:06 Semaine 5
01:07 Semaine 6
01:08 Semaine 7
01:09 Semaine 17
01:10 Semaine 18
01:11 Semaine 19
01:12 Semaine 25
01:13 Semaine 26
01:14 Semaine 27
01:15 Semaine 27
01:16
01:17 Semaine 28
01:18 Semaine 34
01:19 Semaine 36
01:20 Semaine 37
01:21 Semaine 47
01:22
01:23
01:24 Semaine 57
01:25
01:26
01:27
01:28
01:29
01:30
01:31
01:32
01:33
01:34
01:35
01:36
01:37
01:38
01:39
01:40
01:41
01:42
01:43
02:01
02:02
02:03
02:04
02:05
02:06
02:07
02:08
02:09
02:10
02:11
02:12
02:13
02:14
02:15
02:16
02:17
Bonus 01

01:03

7.1K 183 24
By MeetingUnknown

H O L L Y.


La fameuse soirée dont m'a parlé Hilton arrive beaucoup trop vite à mon goût. On est maintenant samedi soir, ce qui annonce que demain est ma dernière journée de repos.

Lundi je devrais reprendre le travail, même si techniquement ce soir je travaille mais c'était ça où je perdais mon travail.

Le pire c'est que je suis déçue de reprendre le travail alors qu'à la base c'est Hilton m'a forcé à prendre cette semaine de repos.

Ce sont des congés obligatoires, c'est la loi m'avait-il dit, mais finalement cette semaine m'a permis de passer plusieurs heures d'affilée au studio d'enregistrement.

Et puis j'étais plutôt heureuse d'avoir ses congés quand Tyler m'avait promis de venir me rendre visite ici à Monaco.

Il a tenté de m'appeler à plusieurs reprises depuis notre dernière conversation qui a signé notre rupture. J'ai failli décrocher au final, mais pour dire quoi ?

Il n'est pas du genre à faire de grande déclaration, encore moins à dire je t'aime et des excuses il ne sait sûrement même pas ce que s'est.

Mais d'un côté Tyler a appelé Monica en voyant que je ne répondais à aucune de ses sollicitations et ça, c'est déjà beaucoup d'effort.

D'ailleurs, Monica n'était franchement pas ravie quand je lui expliquais qu'Hilton nous réquisitionner pour cette soirée.

Mademoiselle avait prévu un dîner.

Ce soir, j'ai cru comprendre pendant le speech à tous les employés qu'il s'agissait d'une soirée pour la société Ferrari.

On nous a même demandé de porter un foulard rouge autour du cou pour être dans le thème, le genre de détail qui fait un peu trop si on me demande mon avis, mais qu'est ce qu'on ne ferait pas pour gagner sa vie.

La soirée a déjà commencé depuis une heure environ, je suis jusqu'à la rester principalement en cuisine pour filer un coup de main à l'équipe avec qui j'ai l'habitude de travailler lors de ce genre d'événement.

Un gars a fait un speech pour énumérer les nombreuses qualités de deux de ses employés, des pilotes je crois.

J'ai tendu l'oreille, mais couper du foie gras et être concentré sur une conversation ce n'est pas vraiment le truc le plus simple.

Maintenant que tout est pratiquement prêt en cuisine, il faut que j'aille en salle pour distribuer des coupes d'un champagne hors de prix et petits fours qui me donnent tout sauf faim.

Le genre de mignardises où même si tu en manges 10, tu as encore faim après tellement c'est petit, même pas une bouchée.

Seulement, lorsque je passe devant le pass plat dans le but d'aller chercher un plateau, mes yeux se posent involontairement sur le profil d'un grand brun.

Des souvenirs de mon début de semaine refont surface et me frappe de plein fouet.

- Qu'est-ce que tu fou ? Monica m'interroge du regard quand elle passe à côté de moi.

- Baisse-toi !

Je tire sur la manche de sa chemise blanche parfaitement repassée, je le sais parce que c'est moi qui ai dû lui repasser, pour l'inciter à se cacher avec moi.

Mon regard était à deux doigts de croiser celui de Charles et j'ai paniquée. Je n'ai rien trouvé de mieux à faire que de me cacher derrière le muret du passe plat.

Un peu puéril comme réaction, je sais.

Dans ma tête, je n'ai pas imaginé un seul instant le revoir, je pensais encore moins le croisé à une soirée comme celle-ci et pire encore quand je suis en train de bosser comme serveuse. Je pensais qu'il avait quitté l'hôtel.

- Tu m'expliques ?

- Il est là ! Je dis en chuchotant comme ci il pouvait m'entendre. Le gars de l'ascenseur, Charles, il est là !

- Mais non ? Elle tente se relever, mais je l'a tire à nouveau avec de gros yeux. C'est lequel ?

- Il porte un costume avec l'écusson de Ferrari.

- Ok laisse-moi regarder.

Elle se redresse doucement et légèrement pour ne faire dépasser que ses yeux du muret derrière lequel nous sommes cachés.

- Tu te fou de moi ? Ils ont tous un costume avec un putain d'autocollant coller sur leur tenue de pingouin.

Je ne peux m'empêcher de rire. Sa façon de parler et son franc parler me tuerons un jour. Elle se remet à ma hauteur.

Monica est ma meilleure amie, c'est même mieux c'est la femme de ma vie. On se connaît depuis l'enfance.

Quand je suis partie de Monaco, on s'est promis de toujours rester en contact. C'est une promesse de deux gosses de 8 ans, pourtant on l'a toujours tenue.

Ces parents, qui ont beaucoup d'argent il ne faut pas se mentir, m'ont payé à plusieurs reprises des billets d'avion pour passer les vacances avec eux.

C'est un peu ma deuxième famille.

Et si ce n'était pas possible c'était Monica qui venait chez nous en Amérique.

On s'écrivait des lettres avec tous nos secrets quand on ne pouvait pas se voir, je les ai toutes conserver dans une boîte dans ma chambre.

Quand je lui ai annoncer vouloir revenir à Monaco c'est elle qui m'a décrocher le job à l'hôtel. Elle m'a également inviter a vivre avec elle dans l'appartement que ses parents lui ont offert.

Comme je le disais, Monica est issus d'une famille aisée. Son père est propriétaire de plusieurs casinos et biens immobiliers principalement à Monaco.

Seulement quand Monica a annoncé vouloir prendre son indépendance à ses parents ils ont tenu à lui faire comprendre que l'argent ne tombe pas du ciel et qu'il fallait bosser pour gagner sa vie. Je pense qu'ils testent leur fille.

Voilà pourquoi elle se retrouve à l'accueil de l'hôtel du meilleur ami de son père,
Monsieur Hilton.

- Il est brun, la vingtaine, assez bronzé, grosse montre au poignet, il parle à un couple d'une cinquantaine d'année, le mec est chauve. Ils sont à droite.

Je cherche le moindre détail qui lui ferais comprendre que c'est lui.

Elle se relève à nouveau, cherche quelque instant du regard avant de se remettre à ma hauteur une nouvelle fois.

- Attends, attends. Elle fronce ses sourcils en secouant sa tête, ses cheveux bouclés suivent le mouvement. Tu parles de Charles Leclerc ?

- Charles qui ?

- Charles Leclerc, dit-elle avec insistance comme-ci c'était évident, pilote de formule 1 pour Ferrari, tu sais ceux pour qui on bosse ce soir quoi.

- Impossible ! Il m'a dit qu'il conduisait des voi..

Je m'arrête de parler en voyant le regard insistant de Monica, mais surtout en comprenant la vérité. Putain, mais pourquoi j'y connais rien en formule 1 aussi.

- T'as oublier de mentionner que le gars était incroyable beau, aussi.

- Je peux vous aider mesdemoiselles ?

Nos deux petites têtes brunes se relèvent vers monsieur Hilton qui nous regarde de haut, ses bras croisés contre sa poitrine comme d'habitude nous montre bien son mécontentement.

- Je ne pense pas vous payez pour jouer a cache-cache.

- Désolé Paul.

Monica ce confond en excuse tandis que l'on se relève toutes les deux. Je tapote sur mes vêtements, comme ci ils avaient pu se chiffonner en si peu de temps.

- Archibald, il y'a des coupes de champagne à servir en salle.

- Oui monsieur.

Je ne me fais pas prier pour prendre un plateau rempli de coupes. Je passe de personne en personne pour proposer à boire à chacun d'entre eux.

J'évite un maximum de m'approcher de Charles, je ne sais même pas pourquoi. Pourquoi ça serait si terrible s'il apprenait que je suis employée de l'hôtel.

Mais j'avoue ne pas savoir quoi lui dire quand je me retrouverais face à lui.

- S'il vous plaît !

J'ai reconnu la voix. C'est celle de Charles.

Je me retourne si lentement qu'on pourrait croire que je suis en slow motion tout en affichant un sourire pincé sur mon visage.

Prête à dire « Oui c'est moi, Holly, employée de l'hôtel ».

- Merci !

Il m'adresse un sourire rempli de sympathie en prenant deux coupes de champagne sur mon plateau puis reprends naturellement sa discussion avec une jolie brune qui elle, ne daigne même pas me jeter un regard.

On est d'accord : il ne m'a pas reconnu.

* * * *

- Il est venu !

Monica débarque dans ma chambre toujours sans frapper, balance ses chaussures dans un coin où plutôt devrais-je dire mes chaussures.

Elle se jette ensuite sur mon lit où je suis tranquillement installée depuis plusieurs heures maintenant.

L'heure affichée sur mon réveil numérique et l'arrivée de Monica me ramènent à la réalité, je ne me rends jamais compte du temps qu'il passe lorsque je suis concentrée.

- Quoi ? Je l'interroge du regard sans comprendre à qui elle fait allusion.

Mon crayon de papier prends place dans mon carnet de note pour ne pas perdre la page où je suis rendue, ce dernier rejoint ma table de chevet.

- Il est venu à l'accueil pour te voir !

- Je ne comprends rien Monica, de qui tu parles ?

Elle se redresse finalement pour venir s'installer en tailleur, c'est à dire comme moi actuellement.

- Charles, le gars de l'ascenseur ! Oh merde. Il est venu à l'accueil, jusqu'à là rien d'anormal tu vas me dire, mais il cherchait la cliente qui répond au prénom de Holly, celle avec qui il a été bloqué.

Elle fait lever ses sourcils plusieurs fois d'affilées pour me faire passer pleins de sous-entendus, me forçant à lever les yeux en ciel. Je réalise qu'elle a peut-être tout dévoiler à mon sujet.

- Tu ne lui as pas dit que je travaillais à l'hôtel ? Je lui fais de grands yeux en priant intérieurement. Rassure-moi.

- Appelle-moi conne.

Cette fois c'est elle qui lève les yeux au ciel.

- Conne. Aie ! Elle tape dans mon genou avec son poing, c'est qu'elle a de la force la petite. Je frotte mon genou pour atténuer la douleur tout en la regardant faussement outrée.

- Tu l'as cherché ! Par contre, il m'a demandait si j'avais un moyen de te contacter.

- Je ne comprends pas ce qu'il me veut.

La soirée a eu lieu il y a deux jours maintenant. Je soupire en m'adossant contre ma tête de lit, mes doigts jouent avec ma couverture, c'est presque nerveux.

- Il a peut-être craqué pour ses jolies tétés.

Son index vient de planter dans un de mes seins par-dessus mon sweat à capuche, je la repousse gentiment en me joignant à son rire.

- Ouais enfin le mec me voit dans un ascenseur d'un hôtel à 500 balles la nuit il veut bien me contacter, par contre la meuf qui tient le plateau de champagne il s'en fout complètement.

- Tu m'as dit qu'il était accompagné, elle hausse ses épaules dénudés, j'ai toujours été jalouse de sa peau parfaitement bronzée. Peut-être qu'il n'a pas pris le temps de regarder..

- Crois-moi que s'il savait que j'étais qu'une employée de l'hôtel et pas une gosse de riche il n'aurait pas cherché à me recontacter.

Je reprends mon carnet sur mes genoux quand Monica se lève de mon lit pour sortir de ma chambre. Elle va prendre une douche comme chaque fois qu'elle rentre du travail.

Elle franchit la porte, puis réapparaît en ne faisant dépasser que sa tête dans l'encadrement de bois blanc.

- Au fait, je lui ai donné ton e-mail.

- Monica ! Je crie de surprise et de colère. Je crois ?

C'est plus fort que moi, je cours vers mon ordinateur portable posé dans un coin de mon bureau pour vite aller consulter mes mails.

Mis à part quelques publicités et spam je n'ai aucun nouveau mail.

Je fonce dans la salle de bain, un nuage de vapeur me frappe le visage quand je passe la porte sans frapper. C'est l'avantage de vivre entre fille, qui plus est, votre meilleure amie.

Monica est déjà sous la douche, elle lâche un rire malicieux quand elle m'entends ruminer.

- C'est une blague c'est ça ?

Je pose mes mains contre mes hanches alors qu'elle ne peux même pas me voir derrière le rideau de douche opaque.

- Non, j'te promet qu'il est venu !

L'eau qui tape le carrelage et le fond de la baignoire couvre légèrement sa voix. Qu'est ce qu'il fait chaud dans cette salle de bain.

- Et t'as vraiment donner mon e-mail ?

Le rideau se décale pour laisser apparaître sa tête et ses cheveux bruns complètement mouillés.

- Oui ! Dis-moi il te plaît ce Charles ?

- N'importe quoi. Je secoue instinctivement ma tête en fronçant les sourcils.

- Je le trouve pas mal, moi.

Je m'assois sur le rebord de la baignoire quand elle referme le rideau pour continuer sa douche.

- J'te passerais son mail si un jour il m'écrit.

- J'te rappelle que j'ai toujours un copain, moi.

En l'entendant insister sur le moi, j'appuie avec la paume de ma main sur le rideau de douche qui se colle contre sa peau.

Je suis plutôt fière de moi. J'ai toujours détesté cette sensation de sentir ce tissu froid et humide sur ma peau.

- Pétasse ! Elle essaie de me repousser tout en embaumer la pièce de son rire cristallin.

J'ai passé ma soirée à bosser le texte de ma prochaine musique, mais l'idée de recevoir un seul mail me perturbe beaucoup trop.

Demain c'est le retour au boulot et le retour du manque de temps accessoirement.

Je bosse pour me payer des heures au studio d'enregistrement, mais mes heures de boulot m'empêchent d'aller au studio quand j'en ai envie, c'est un peu un cercle vicieux.

Il est 23 heures quand je sors de ma douche et rentre dans ma chambre tout en m'essuyant mes cheveux mouillés que j'ai pris le temps de laver ce soir.

Monica dors déjà, j'essaie de faire le moins de bruit possible.

Ma serviette mouillée trouve sa place sur le fauteuil de mon bureau. Je prends mon ordinateur pour m'installer sur mon lit et m'emmitoufle dans ma couverture.

J'enfile mes lunettes de vue quand je crois voir floue.

Chère Holly,

J'allais commencer mon mail en te disant que je ne sais pas si tu te souviens de moi, alors que je suis sûr que si, et pourtant loin de moi l'idée d'être prétentieux.

C'est Charles, ton rendez-vous de dernière minute de cette Saint Valentin.

J'ai réussi à avoir ton mail auprès de l'accueil de l'hôtel, s'il te plaît ne fait renvoyer personne : j'ai dû faire les yeux doux de longues minutes pour repartir avec ce petit bout de papier contenant le seul moyen de te contacter.

Je dois te dire qu'à la base je cherchais à te revoir pour te remercier de m'avoir rendu ma veste, tu aurais pu la garder et tu n'avais pas besoin de la faire remonter dans ma chambre.

Ne me prends pas pour un fou,

Charles.

Je ferme d'un coup sec mon ordinateur en me demandant si je ne suis pas en train de rêver.

L'idée de me pincer me vient et me fait vachement mal, évidemment.

S'il a demandé mon e-mail c'est bien pour m'écrire, pourquoi je suis si étonnée que ça ? J'ai reçu le mail il y a 45 minutes.

On dit que la nuit porte conseil alors je répondrai demain.

« Je ne savais pas qu'allait s'en suivre des centaines de mails.. et de sentiments. »

Continue Reading

You'll Also Like

326K 10.9K 58
« Plus personne n'aura la capacité de me blesser, plus personne n'en aura le pouvoir. » Vivre seule, être indépendante et ne jamais baisser sa garde...
25.1K 957 56
Plusieurs fois champion du monde de MotoGP, parfois adoré parfois détesté, Marc Marquez fonce vers un avenir de plus en plus doré. Entouré de sa fami...
390K 20.7K 194
J'ai eu besoin d'un 3eme tome,j'assume pas.
207K 7.2K 67
Les planètes n'étaient pas alignées en leurs faveurs, mais le destin à bien fait les choses.