Oward
On descend les escaliers tandis qu'elle s'attache les cheveux. Effectivement je remarque cette mèche noire qui contraste avec le reste de ses cheveux.
On arrive au salon où Jim et Laeïla sont en train de petit déjeuner. Laïs et moi les saluons avant qu'on ne s'assoit sur les tabouret autour de l'îlot central.
-Bien dormi? Demande Laeïla en donnant les céréales à Laïs.
La concernée à mes côtés manque de s'étouffer et ça me fait doucement rire. Il est peut-être vrai qu'à notre réveil elle était littéralement couchée sur moi.
-Je n'ai jamais aussi bien dormi, affirmé-je en buvant mon verre.
Les jumeaux se lancent un regard appuyer tandis que Laïs fait les gros yeux en me lançant un regard appuyer. Laeïla sourit en se raclant la gorge avant d'attacher ses cheveux rouges en chignon bas.
-Alors, que s'est-il passé? Demande t-elle finalement.
Je me redresse repensant aux événements d'hier. Je me demande si mon père a ne serait-ce qu'une seule fois penser à moi si ce n'était pas avantageux pour lui.
-Mon père en fait des siennes et rejette la faute sur Laïs tout ça parce qu'il a la trouille face aux Térheadors.
Jim lâche son morceau de pain.
-Vous avez toujours eu des différents avec les Térheadors ce n'est qu'une excuse, souffle Laeïla, de plus Laïs ne fait rien de compromettant.
-Quoiqu'il en soit, déclaré-je, il sait que c'est mon âme-soeur et maintenant ça change la donne.
Laeïla et Jim écarquillent les yeux tandis que Laïs vire au rouge. Annoncer à mon père que Laïs est mon âme-soeur signifie que bientôt la meute aussi le sera et je ne suis pas sûr que ça plaise beaucoup à Laïs.
Les inconvénients quand tu trouves ton âme-soeur c'est que les titres nous sont directement collés à la peau et avec Laïs on ne pose pas forcément de mots sur nous deux je crois que ni elle ni moi n'avons envie de rentrer dans de cases qui nous obligerons à avancer par étape.
-Bro, là c'est chaud, souffle Jim.
Son pull Tupac est à moitié mis ce qui fait qu'il est posé sur son épaule tandis qu'il a enfiler une manche. Étant mal mis il laisse entrevoir le tee-shirt noir Snoop Dog qu'il porte en dessous. Son cargo large noir s'accorde avec celui-ci et casse le blanc de ses chaussures ainsi que de son sweat.
-J'irai lui parler de toute manière ce n'est pas comme si j'avais d'autres solutions et il faut que Laïs commence à voir Médée le plus tôt possible.
Il hochent la tête et je m'étire en me levant. Un souvenir met revenu cette nuit. Un jour en regardant Laïs dormir je l'ai entendu marmoner des choses incompréhensibles et plus elle parlait plus le temps se dégradait. J'aurai dû depuis ce jour là me douter qu'il y avait quelque chose d'anormal.
-Bon je vais y aller, vous me rejoignez plus tard ok?
-Ouais vas-y, bon courage avec monsieur L'Alpha Suprême, rigole Jim.
Je lève les yeux au ciel en le regardant s'en aller avec sa sœur. Je m'approche de Laïs qui à la bouche pleine de céréales. Ses grand yeux bleus remontent vers les miens et elle avale ce qu'elle a dans la bouche.
-Tu viendra plus tard avec les autres je vais voir dans quel état d'esprit est mon père, lui dis-je en mettant mes mains dans mes poches.
Elle hoche la tête en se tournant complètement vers moi délaissant son petit déjeuner.
-Pourquoi Jim à dit que c'est chaud maintenant qu'il sait qu'on est âme-soeur?
Je souffle longuement ne sachant pas si c'est le bon moment pour tout lui dire. Doucement j'essuie le coin de sa bouche où des petites miettes sont restées. Laïs ne mange jamais ses céréales avec du lait je crois qu'elle n'aime pas ça.
-On en reparlera après, promis, mais n'essaie pas de savoir la vérité de la bouche de quelqu'un d'autre hein!
Elle rit doucement parce qu'elle sait que j'ai raison. Délicatement, comme si elle avait peur, elle pose ses mains sur ma taille en relevant les yeux vers moi. Son approche me fait doucement rire mais quelque chose dans son regard me trouble.
-Tu n'as pas à t'inquiéter, tout va bien, chuchoté-je en la rapprochant de moi.
À l'aide de ma main je plaque doucement sa tête sur mon ventre avant de caressé son dos du bout des doigts. Ses bras s'enroulent autour de moi me serrant légèrement.
Le calme revient dans la pièce bien que dans ma tête il n'y a que chaos et bouleversement.
J'inspire longuement avant de rompre notre étreinte. Plus vite je réglerai cette histoire et plus vite nous pourrons réellement nous pencher sur les Térheadors.
-À plus tard, soufflé-je en m'éloignant d'elle.
Je quitte la maison des jumeaux et fonce vers celle de mes parents. La ville semble déjà bien réveiller ce qui ne m'étonne pas. Osborne n'étant pas une ville comme les autres elle ne suit pas vraiment de règle cent pour cent humaine.
Les loups ont besoin d'un temps de repos suffisant pour recharger leur batterie mais ici on ne chasse pas à proprement parler. Restant quand même humain notre seule vrai activité animale est le combat à l'état sauvage.
On est formé, éduqué et programmé afin qu'on soit prêt à toute attaque prévisible ou non.
Tout ça pour dire que quand à Jersey certains dormaient, nous on était déjà réveillé et prêt à attaquer la journée.
Je passe le pas de ma porte et je ne suis pas étonné de voir mes parents assis en train de petit déjeuner. Ma mère me sourit chaleureusement et je lui rend sa joie en m'approchant pour la salué.
En ce qui concerne mon père il est fermé et ne semble pas avoir décoléré. Je m'assois à table sans toucher à la nourriture ayant déjà petit déjeuner. Dans ce genre de situation, entre lui et moi une distance se crée si bien qu'il ne reste plus la moindre familiarité.
-Mon comportement hier n'était pas approprié, commencé-je, je m'en excuse. Maintenant il y a des choses à ne plus faire ou dire concernant Laïs père, tu sais la vérité et elle a droit à ton respect autant que moi.
Il pose sa tasse assimilant mes mots et je sais déjà que la suite ne va pas me plaire.
-Que veux-tu que je fasse de cette humaine? La futur Lunaïs? Elle ne-
-Elle ne sera pas que la mais ma futur Lunaïs et je ne crois pas qu'elle soit que humaine, Laïs a des dons et de la magie cachée en elle et quand bien même.
-Laisse ton père s'exprimer chéri, me conseille doucement ma mère.
Je hoche la tête prêt à écouter sa tirade. Mon père et moi n'avons jamais eu de tels conflits avant aujourd'hui. Je grandis et lui veut à tout prix s'assurer que l'avenir de la meute ne soit pas vaine, quitte à s'immiscer dans ma vie privée.
-Bien alors comme tu voudras, déclare t-il en se levant, à la prochaine pleine lune comme depuis dès millénaires il y a le rassemblement nocturne, tu annoncera à notre peuple que tu as trouvé ton âme-soeur.
Ma mère lève brusquement la tête vers mon père tandis que je serre les poings. La prochaine pleine lune est dans moins d'une semaine c'est absurde.
-Pourquoi fais-tu ça? Demandé-je calmement en me levant à mon tour.
-Pour les mêmes raisons qui te pousse à me défié à ce jour tu-
-Je te défie? M'énervé-je. Tu les défis en t'opposant formellement à notre destin!
-Je respecte les moires et leurs rôles dans notre existence fils mais si tu veux que j'accepte cette fille tu devras toi-même le faire devant les tiens.
Si j'ai bien appris une chose en étant moi-même fils d'Alpha c'est que dans les mythes tout à un lien, prédictions, prophéties, dons et pouvoirs. Les moires bien qu'elle ne nous soient pas directement destinées, sont très respecté au sien de notre meute car les liens d'âme-sœur ne sont rien d'autre que des liens qu'elles ont tissé.
Mon père en joue mais il devrait savoir que jouer avec le feu n'est que le début avant qu'on ne finisse par se brûlé.
-Ainsi soit-il père, déclaré-je avant que la porte ne s'ouvre sur mes amis et Laïs.
Ma mère se lève à son tour en voyant nos invités. Elle peut paraître imbus d'elle-même mais ce n'est qu'une facette. Néanmoins son image lui tiens à cœur et bien qu'elle ne soit pas proche des jumeaux j'ai bien vu qu'elle porte Laïs dans son cœur.
-Ah, en parlant du loup, tu lui dis ou je m'en charge? Me défie mon paternel d'un regard réprobateur.
-Tu regrettera tes choix parce qu'ils sont mal et sans aboutissants, si c'était moi qui m'interposais entre mère et toi tu aurais fais pareil.
Je lui tourne le dos et mon à l'étage avec Laïs, Jim et Laeïla. Je referme la porte de ma chambre avant de souffler longuement.
-Je suppose que ça ne s'est pas bien passé, affirme Laïs en s'asseyant au sol.
Je secoue la tête avant de rivé mon regard vers elle. Elle me regarde déjà et ses yeux bleus ne montrent qu'angoisse et désespoir. Je ne peux pas lui annoncer ça devant les autres alors je lui fais signe de me suivre avant de quitter ma chambre et de monter au dernier étage.
Je n'y suis jamais aller avec elle, cette pièce est importante. Toujours impeccable ce salon représente toujours la même chose.
Les biens de la famille héritière. C'est une sorte de bibliothèque dans laquelle des canapés sont disposés un peu partout. Mes grands-parents aimaient cette endroit.
-C'est beau, souffla Laïs en regardant autour d'elle.
Je hoche la tête tandis que son regard se pose une nouvelle fois sur moi.
-J'ai parlé avec mon père et comme tu as dû comprendre je n'ai tiré de cette conversation que de mauvaises choses, commencé-je.
Elle place ses mains derrière son dos attendant la suite et je ne peux que souffler de mécontentement. Cette histoire ira trop loin.
-Dans cinq jours c'est la pleine lune et il y aura un rassemblement nocturne où toute la meute sera présente...il veut que j'annonce que tu es mon âme-soeur à toute la meute ce soir là.
Laïs se crispe écarquillant les yeux avant de se redressée.
-Je te demande pardon?
J'aurai aimé moi aussi que ce soit une blague mais s'en ai pas une et j'ai une forte envie de brûler cette maison avec mon père à l'intérieur.
C'est déraisonnable mais j'ai horreur de ça, les conflits et depuis qu'on est ici avec Laïs on n'a que ça. Des problèmes, des malentendus à croire que tout le monde est contre nous.
-Il veut que je le fasse pour qu'il t'accepte, sans ça je ne crois pas qu'il nous aidera pour les Térheadors.
-Tu m'as dis que je n'avais pas besoin de l'approbation de ton père, s'énerve-t-elle.
-Je suis aussi contrarié que toi Laïs et je n'aurais jamais pensé qu'il en arrive là mais comme tu peux le constater tout le monde est décidé à nous faire chier, m'énervé-je à mon tour.
Elle se terre dans le silence mais quelque chose dans l'air change. Peut-être que ce sont les frissons qui couvre sa peau ou encore le vent qui se met à souffler dehors. Ses yeux qui sont de plus en plus sombres?
Sa magie se réveille.
-Écoute je ne veux pas qu'il t'arriver quoique ce soit si jamais on laisse le champ libre à l'ennemi alors on fera ce qui-
-Pourquoi veut-il absolument que l'on s'affiche à ce point? Et qu'est-ce que ça engendra cette annonce pour quelle soit si importante?
-Justement, il est là le soucis, soufflé-je, cette annonce nous poussera à porter des titres, j'en porte déjà mais pas entant que futur Alpha ayant trouvé sa futur Lunaïs...
Le silence retombe dans la pièce. Laïs fait les cent pas avant qu'elle ne s'arrête brusquement.
-Je...je vais prendre l'air.
Mes sourcils se froncent quand elle me tourne le dos et quitte l'étage. Je comprends ce qu'elle ressent et je sais que ce n'est pas contre moi et c'est ce qui me fait peur.
La magie de Laïs se réveille et elle n'est pas contre moi cette fois...
Mais contre mon père.
~~~
Laïs
Je descends les escaliers en furie en sentant mon sang bouillir dans mes veines. J'essaye sincèrement de me calmer comme je le peux mais ma colère ne fait que croître, je n'ai aucun pouvoir sur elle.
Je ne sais pour quelle raison mais je ne vois que Médée comme option pour m'aider à calmer cette chose en moi.
Je passe la porte en furie avant de me mettre à courir. Le vent dehors devient violent et dévastateur. Il m'emporte presque et ça m'effraie.
Parce que je sais que c'est moi qui fait ça.
Je cours si vite que je suis presque sûre que si je tombe je risque de finir gravement blessé. Ma respiration est bruyante et ma gorge me brûle mais je ne m'arrête pas même quand la pluie s'abat violemment sur moi.
Au loin je vois cette sorte de temple que Joya a appelé le Locum et les battements de mon cœur accélère en voyant Médéé devant la porte comme si elle m'attendait.
-Attention Laïs!
Je n'ai même pas le temps de comprendre ce qu'il se passe que je me fais violemment percuté. Un cri d'horreur m'échappe quand je me sens volé dans les airs avant que je ne m'écrase durement sur le sol.
La douleur ne se fait pas attendre m'arrachant des gémissement tandis que j'essaye de me tourner sur le dos. Mon corps dégage une chaleur étouffante me donnant l'impression de prendre feu.
La pluie a cessé mais le vent souffle encore un peu agitant le feuillage des arbres.
Les yeux entre ouverts je vois un loup marron me foncé dessus avant qu'il ne soit de plus en plus humain. Un garçon finit par courir vers moi me donnant envie de fuir immédiatement.
Derrière lui j'aperçois Médée et cette constatation ne fait que m'angoisser davantage.
-Désolé, je suis désolé, cri le garçon en se jetant sur le sol à mes côtés, tu peux bouger? Putain Médée!
-Sombre crétin, rétorque la jeune femme, pousse toi de là!
Ma respiration est toujours aussi bruyante mais le fait qu'ils soient là me rassure déjà.
-Tu peux te levé Laïs? Me demande-t-elle en prenant ma main.
Je ne ressens que de la douleur. J'essaye tant bien que mal de bouger mes jambes mais un hurlement quitte la barrière de mes lèvres.
-Elle a dû se casser quelque chose, souffle Médée, porte la à l'intérieur Seph!
Mes sourcils se froncent quand il me soulève et je me rappelle enfin de lui. Mon analyse s'arrête quand la douleur revient faisant tremblé tout mon corps.
-Pose la ici, je reviens.
Il fait ce qu'elle lui dit le plus délicatement possible même si de mon point de vu il me brise le corps en mille morceaux.
-Je suis vraiment désolé Laïs, je ne t'avais pas vu, me dit-il en gardant ma main dans la sienne.
J'aurai aimé lui dire que tout va bien bien que ça ne soit pas le cas mais je suis tellement dans les vapes que quand je réouvre les yeux Médée est assise à la même place que la dernière fois.
Dans la totale incompréhension je me redresse grimaçant légèrement en m'asseyant.
-Tu vois, elle n'est pas morte.
Je tourne ma tête vers elle une nouvelle fois et c'est Seph que je vois me foncé dessus.
-Tu vas bien Laïs? Je m'excuse vraiment pour hier ce n'était pas voulu!
Je le regarde longuement avant de hocher la tête, mon corps est lourd et je n'ai pas l'impression que ce soit moi qui le maîtrise. Ça m'agace.
-Ce n'est rien, ne t'inquiète pas, arrivé-je à chuchoté.
J'essaie de me lever et il s'empresse de me prendre le bras pour que je m'appuie sur lui ce que je fais sans rechigné.
Je suis obligé de cligner plusieurs fois les yeux pour avoir une vue nette et c'est Médée qui apparaît dans mon champs de vision mettant une distance entre Seph et moi.
Elle me fait asseoir à la même place que la dernière fois c'est-à-dire en face de cette petite table où repose toutes ces choses douteuse et elle congédie Seph qui ne semblait pas vouloir s'en aller.
-Comment te sens-tu très chère?
Je prends plusieurs minutes pour trouver les bons mots parce que sincèrement j'ai la tête dans le brouillard.
-Je me sens nauséeuse, c'est étrange comme sensation, je finis par dire en la regardant.
Elle hoche la tête et pose ses mains à plat sur la table qui nous sépare.
-Tu a été percuté par Seph mais plus de peur que de mal je t'ai donné une petite potion aux herbes normalement tu ne devrais pas avoir de séquelles.
Je devrais certainement être ahuris mais je crois que je commence à adhérer tout ça: le surnaturel.
-Mais je crois que tu venais pour une bonne raison hier, je me trompe?
Je me remémore les événements et effectivement je ne suis pas venue ici pour rien. Je bloque légèrement sur le fait que depuis hier je dors mais ça ne me semble pas plus important que ça.
-Je...comment dois-je expliquer cela? Le père d'Oward veut nous...enfin il veut que toute la meute soit au courant pour nous deux sinon il ne m'aidera pas avec les vampires et...
-Et pourquoi ça te dérange très chère? Me demande-t-elle doucement.
Pourquoi ça me dérange?
-J-je...avec Oward on a pas besoin de ça, j'avoue en détournant le regard.
-De quoi?
-Qu'on sache pour nous, que les autres aient les yeux fixés sur nous...enfin on a jamais mis de mots sur nous deux et c'est très bien comme ça.
-Tu as peur de ce que vous pouvez potentiellement représenter?
Je hoche la tête avant même de m'en donner l'autorisation.
Mais au final c'est vrai, j'ai peur qu'on nous colle une étiquette qui n'aille pas avec nous peut-être que ça gâchera ce qu'on essaie de faire de bien.
-N'ai pas peur de ça Laïs, si ni lui, ni toi ne voulez de titre à proprement parler c'est votre choix n'hésitez pas à le souligner et ça sera fait.
Je la regarde longuement avant d'acquiser, elle a raison.
-Hier...quand il m'a annoncé ça je me suis énervée mais...ça s'est amplifié tout seul et je n'ai pas su géré comme la dernière fois et-.
-On va travailler sur ça ne t'inquiète pas, souffle t-elle en rangeant ses cartes.
Je ne sais pas ce qu'elle entend pas travailler mais une chose est sûre, je ne veux pas que ça recommence.
Je la regarde dégagée ses épaules balançant ses cheveux qu'elle a magnifiquement coiffé en twist qui lui tombent sur le dos. Ses yeux bleus se plante dans les miens et j'ai l'impression qu'elle peut lire dans mon âme c'est assez troublant.
-Pour l'instant elle ne s'est manifester que par la colère ma-.
-Désolé de te couper mais pourquoi? Demandé-je curieuse.
Un petit sourire incurve ses lèvres lui donnant un air plus chaleureux.
-Parce que la colère est un sentiment destructeur très chère, je hoche la tête en y réfléchissant, il faut aussi la faire vivre à travers autre chose.
-Comment?
-On travaillera, je te propose de venir plus souvent. En attendant parle moi de toi, tes parents, tes songes peut-être.
Mon incompréhension est marqué sur mon visage ne comprenant pas forcément mais je finis par jouer le jeu et vraiment réfléchir.
-Je suis une fille ordinaire...du moins c'est ce que je pensais. Mes parents sont commerçant enfin depuis que je suis petite du moins, ils sont partis il y a peut-être trois mois pour le travail et...je n'ai plus de nouvelles.
-Parle moi plus d'eux.
-Oh et bien ma mère, Valencia, c'est une blonde aux yeux marrons et mon père, Severus, il est très grand, et ses cheveux sont d'un noir presque irréel, cette remarque me fait sourire, euh...j'ai grandi avec eux à Jersey mais plus j'ai grandi et plus on a eu des problèmes d'argent alors tout c'est un peu compliqué.
Médée hoche la tête écoutant attentivement ce que je lui dis.
-Tu as donc toujours vécue à Jersey?
Je hoche la tête ne comprenant pas où elle veut en venir. Elle ne semble pas prête à m'en dire plus alors je laisse tomber et reprends:
-Mes rêves sont étranges par moment, surtout ces derniers temps je dirais mais je ne me souviens presque jamais d'eux.
-Presque, qu'à tu comme brides de souvenirs?
J'essaye de me concentrer comme je peux mais j'ai l'impression de ne pas réussir à réfléchir. Et puis je ressens de la chaleur, c'est brûlant. La sensation m'a l'air familière et j'ai l'impression de revivre un lointain souvenir.
-Du feu, chuchoté-je en visualisant mon rêve, je vois du feu et mon papa...
J'entends des cris, ceux de ma mère. Ma vision est trop trouble je n'arrive pas à voir les choses correctement.
-Ma peau est brûlante...mon papa me prend da-dans ses bras.
Je le vois courir avec moi dans ses bras emportant ma maman avec lui mais c'est tout je ne vois pas la suite c'est comme impossible.
-Le cerveau se permet d'effacer les souvenirs qui ont été traumatisants pour nous, tu t'en souviendra en temps voulu.
Je hoche la tête en soufflant, je me sens impuissante. J'ai l'impression que tout le monde voit en moi ce que je ne verrai jamais. Peut-être ont-ils tous misé de faux espoirs sur ma personne...
-La magie se travaille très chère, la tienne s'est réveillée et sa présence en toi n'est pas vaine, n'en doute jamais.
Un bruit à l'extérieur me fait tourner la tête bien que Médée n'ai pas l'air plus inquiète que ça.
-Il est temps qu'on se dise aurevoir Laïs, à bientôt!
J'allais répondre avant que la porte ne s'ouvre brutalement me coupant dans mon élan.
-Laïs, hurle Laeïla en se précipitant dans mes bras.
Je ne comprends pas son comportement si bien qu'il me laisse perplexe. Elle se détache de moi et c'est Oward et Jim qui rentre à leur tour dans la pièce en soufflant de soulagement.
-Qu'es-ce qu-.
-Je rêve, souffle Oward, il se passe qu'on te cherche comme des malades depuis hier Laïs.
Mes yeux s'écarquillent et je regarde directement Médée qui elle sourit en étiquettant des petites fioles.
Oward à l'air vraiment furieux et je comprends sauf que je ne m'en suis vraiment pas rendu compte.
-Je suis désolé j'ai...je n'ai pas vu le temps passé...
Jim me dévisage alors qu'une panique étrange me gagne. Je me lève sentant la tension qui règne avant qu'une douleur lacérante ne me coupe le souffle.
-Eh Laïs!? Que ce passe-t-il Médée? S'inquiète Jim.
Je me penche en avant comme pour calmer la douleur qui m'empêche de respirer.
-Je ne peux localiser la douleur il y a un blocage mais elle ne lui appartient pas.
Violemment une sensation de déchirement me fait hurlé de douleur. Avant que je ne m'effondre au sol Oward me rattrape de justesse.
Mon corps se met violemment à convulsé tandis que mon sang boue à nouveau dans mes veines. Le bruit de claquement de porte ne fait qu'accentuer ma douleur et ma peur.
-Il faut qu'elle se calme!
-C'est sa magie elle n'y peut rien, rétorque Médée.
Je sens Oward me serrer dans ses bras et sa présence me calme presque avant que je n'ai une nouvelle fois la sensation qu'on me poignarde violemment.
-Ils vont revenir, déclare Médée, revenir pour elle.
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Hello!
Attendez je bug...Y'a trop d'infos!
Récapitulatif:
*Le père d'Oward soit l'aigri de service impose que nos deux tourtereaux soient exposés publiquement.
*Seph...Seph...Seph...
*Médée, vous l'aimez bien? Parce que moi je kiff cette meuf mdrr.
*Et bien sûr la fin de chapitre! C'est de pire en pire hein!
Anyway!
J'attends vos retours, évidemment mais en attendant nous on se retrouve en fin de semaine, bisous<3. 🧚🏽♀️
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À suivre...☾