Chapitre 30 | Toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre (1)

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A la fin du morceau, tout le monde applaudit Thomas. Je me concentre afin de ne pas lui sauter dessus devant tout le monde et lorsque je réussi à capter son regard, je lui désigne l'étage, afin qu'il me retrouve dans ma chambre.

Je m'empresse de monter les marches deux par deux et me réfugie dans ma chambre afin de retrouver mon Thomas.

Je m'assois sur mon lit, tandis que mon cœur est prêt à exploser de bonheur. Les astres se sont enfin alignés pour moi. Ambre m'avait dit que tout ce chaos allait cesser un jour ou l'autre et ce jour est enfin arrivé.

Je m'interroge sur le déroulement de nos retrouvailles amoureuses. Allons-nous discuter ? Ou allons-nous embrasser directement ? A en croire les papillons dans mon ventre et le désir qui fait monter la température de cette pièce, je pencherai plutôt pour la seconde option.

Le temps d'attente me paraît être une éternité. Je sais que Thomas ne monte pas tout de suite pour ne pas éveiller les soupçons, surtout auprès d'Estelle, mais bon ma patience a des limites.

Je me mets aussi à penser : et s'il s'était joué de moi ? Et s'il faisait tout ça pour me blesser comme je l'ai blessé ?

Je me concentre sur ma respiration, afin de regagner mon calme. Thomas n'est pas vicieux comme Lisandro, une idée pareille ne lui traverserait pas la tête. A aucun moment. A moins qu'Estelle l'ait contaminé.

Inspiration, expiration. Inspiration, expiration.

Il faut que je fasse confiance à Thomas. Ce souci de manque de confiance nous avait déjà séparés en Terminale, je n'ai pas envie que cela recommence.

Tandis que je poursuis mes exercices de relaxation, la poignée de ma porte s'abaisse doucement et silencieusement. Je me lève de mon lit et ai le plaisir de découvrir Thomas, entrer dans la pièce. Il referme la porte derrière lui et soulagée, je lui dis à voix basse :

—Tu es venue.

—Je suis venu.

Je meurs d'envie de le serrer contre moi, sentir son souffle s'écraser sur mon visage, mais surtout de goûter à ses lèvres, après une longue abstinence.

Thomas est comme mon héroïne. J'ai tenté d'arrêter de me droguer à lui, mais dès qu'il se présente devant moi, il m'est impossible de résister à la tentation.

Thomas avance doucement vers moi et passe la main dans ses boucles brunes. Il me dévore littéralement du regard et je suis heureuse d'encore lui faire cet effet. Quant à moi, j'arrête de me priver de le regarder. Je détaille chaque partie de son corps. Cette tâche est plutôt facile, car sa chemise en satin est à moitié ouverte et laisse facilement deviner sa musculature d'Apollon. Quant à son pantalon noir, il moule parfaitement le haut de son bassin, ce qui rajoute deux ou trois degrés supplémentaires à la température de ma chambre.

—Je ne sais pas si je fais le bon choix, glisse doucement Thomas entre ses lèvres.

Son souffle chaud et saccadé s'écrase contre ma peau. Je le sens si près de moi, cela me fait le plus grand bien.

Thomas poursuit :

—Cependant, je ne cesse de penser à toi et cela malgré moi.

—Moi aussi, je pense à toi à chaque seconde de ma vie.

—Et ton discours de tout à l'heure ?

Il fait référence au moment où je lui ai dit que s'il choisissait Estelle, cela ne me dérangeait pas. Alors je lui confie honnêtement :

—Nous savons très bien tous les deux que j'essayais de me persuader que je pouvais vivre sans toi.

—Aurais-tu pu ?

—Et toi, aurais-tu pu ?

La réponse à ces deux questions est très clairement non.

Un rictus niais étire nos lèvres en même temps, ce qui me replonge en Terminale. J'ai l'impression de vivre, dans le cas présent revivre, ma première vraie histoire d'amour. Nous sommes que tous les deux, nous n'avons aucune contrainte, nous sommes tout simplement seuls. Nous vivons au jour le jour et qu'importe les épreuves de la vie, nous les braverons ensemble, main dans la main.

J'approche doucement mes paumes vers la joue de celui que j'aime, tandis qu'il dépose délicatement une de ses mains dans le creux de mes hanches et l'autre à l'arrière de mon crâne. C'est tout naturellement que nos corps se rapprochent et que nos fronts de rejoignent. Avant d'unir nos lèvres dans le plus beau baiser de l'Histoire, je murmure :

—Je t'aime.

Thomas me sourit et répète :

—Je t'aime.

Me voilà totalement soulagée et dépourvue de toute angoisse. Je franchis alors les derniers centimètres qui séparaient nos lèvres et l'embrasse avec toute la passion que je ressens pour lui. Thomas Ricci, ou l'homme de ma vie.

Nos lèvres se retrouvent enfin, après une longue et douloureuse séparation. Nos langues se titillent, mais elles connaissent encore par cœur la chorégraphie. Quant à nos corps, que dire de nos corps ? Ils ondulent, près à fusionner l'un avec l'autre. Je sens littéralement le désir de Thomas pour moi, cogner contre ma cuisse droite. Je traduis le mien en plantant mes ongles soit dans ses cheveux, soit dans son dos. Sa bouche fait des aller-retours entre mon cou et les lèvres. Je sens que nous n'allons pas tarder à passer dans une scène interdite aux moins de dix-huit ans.

***

Bonjour !

Comment allez-vous ?

📌Votre avis sur ce beau chapitre ?

📌 La relation Thomas-Cassandra est-elle enfin définitive ?

📌Pensez-vous que cela va durer ?

📌Que va-t-il se passer ensuite ?

N'oubliez pas de voter et commenter. Et surtout, soyez là pour la suite du chapitre TRÈS TRÈS IMPORTANT !!!

xoxo

Les flammes de la passion | 2Where stories live. Discover now