Les flammes de la passion | 2

Chapitre 21 | Paris (1)

A priori, prendre le premier avion pour Paris n'est pas aussi facile que dans les films. On doit attendre assez longtemps et en général, ce « premier avion » n'est qu'à neuf heures le lendemain matin. Mais peu importe, rien ne me coupera dans mon élan. Cette fois-ci je suis déterminée et j'ai les idées claires concernant mes envies, mais surtout à propos de mes besoins amoureux. Thomas est le seul et unique amour dans ma vie.

Je suis arrivée hier matin à Paris, accueillie par ma meilleure amie Ambre, qui a acceptée de m'héberger chez elle. Nos retrouvailles étaient intenses et émouvantes. Cela faisait des mois que je n'avais revue mon amie en chair et os. Elle m'avait tellement manquée, si bien que nous avons chacune versé notre petite larme.

Tandis que je zappe les chaînes sur la télévision, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir. J'éteins l'écran et accueille mon amie chez elle, après sa longue journée de travail.

—Ambre ! Comment ça va ?

—Je suis épuisée !

La jolie brune retire ses chaussures, qu'elle range soigneusement dans son placard à l'entrée, puis se débarrasse de son sac à main, ainsi que de sa veste.

—Être directrice de communication est bien plus compliqué que je ne le pensais, m'explique-t-elle. Ce ne sont pas tant les tâches qu'on m'attribue qui sont compliquées à gérer, mais plutôt l'équipe de bras cassés qu'on a mis sous mes ordres.

Je sens mon amie à bout de nerfs et je la rassure :

—Je te comprends parfaitement. Avec mon rôle de directrice générale dans l'entreprise, je peux t'assurer que j'ai vu un paquet de bras cassés. Mais ne t'inquiète pas, avec le temps, tu apprendras à gérer ces situations et cela deviendra un peu moins fatiguant.

Ambre lève les yeux, amusée et secoue la tête. Nous posons autour de l'îlot central de sa cuisine américaine, afin de poursuivre notre discussion, en même temps qu'Ambre prépare le dîner.

Nous discutons de tout et de rien. Nous nous mettons au courant des dernières nouvelles concernant nos vies professionnelles et personnelles. Je raconte de nouveau l'histoire ahurissante de Lisandro, bien qu'Ambre sache déjà tout, puisqu'il s'agit de la première chose que je lui ai dite en arrivant à Paris, tout comme la raison de ma venue en France.

—D'ailleurs, rebondit Ambre, Thomas est à Paris ?

Je secoue négativement la tête et l'informe :

—Selon Antonio, qui a eu ses collègues au téléphone, Thomas serait rentré à Nice. J'ignore pour quelle raison mais il me tarde de le savoir.

—Je te comprends, ma belle.

Ambre s'absente deux secondes de la cuisine, afin de chercher un ingrédient manquant dans le garde-manger, puis revient avec moi. A son retour, je lui propose :

—Cela te dit de m'accompagner à Nice ?

Un grand sourire s'affiche sur les lèvres de ma meilleure amie, ce qui a pour effet d'étirer mes lèvres de la même façon. Elle accepte :

—Comment dire non ? Cela fait un bail que nous ne sommes pas allées à Nice toutes les deux. Cela va être comme au bon vieux temps !

—Vraiment !

—En revanche, ajoute Ambre, cela ne te dérange pas si l'on part dans deux semaines, c'est-à-dire mi-mars ? J'aurais mes vacances à ce moment-ci.

Bien entendu j'accepte sa condition. Je préfère y aller avec Ambre, car je crains tout de même ces retrouvailles avec Thomas.

Je me mets d'un coup à douter. Est-ce vraiment une bonne idée de courir ainsi après Thomas ? Après tout ce que je lui ai fait endurer ? Mon inquiétude est si forte, qu'Ambre la ressent et s'inquiète :

—Cass, que se passe-t-il ?

Je joue nerveusement avec mes doigts et exprime ce que j'ai sur le cœur :

—Tu penses que je fais bien ?

—De quoi parles-tu ?

—Tout ça ? Revenir en France juste pour lui ? Je veux dire... Après tout je l'ai repoussé de manière ignoble, à plusieurs reprises et je lui ai dit des choses que je ne pensais pas. Je ne pense pas qu'il me pardonnera...

Mon cœur se comprime dans ma poitrine et Ambre vient tout de suite me serrer dans ses bras. Elle me rassure :

—Ne t'en fais pas, je suis sûre que tout va s'arranger.

—Et si ce n'est pas le cas ?

—Cass, vous êtes des adultes à présent, je suis sûr qu'il comprendra que tu pensais ne pas avoir le choix avec le chantage que te faisait Lisandro.

Je hoche doucement la tête et espère de tout mon cœur que c'est ce qui se produira.

Afin de clore une bonne fois pour toute le sujet, Ambre me lance avec un immense sourire :

—Le repas est prêt ! Poulet au curry !

Je retrouve le sourire, mais n'efface pas totalement mes craintes de mon esprit.

***

Hello !

Comment allez-vous ?

Désolée, j'ai oublié de poster le chapitre, désolée... Pour me rattraper je vous en poste 4 aujourd'hui !

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