Plongez dans l'univers de Drago Malefoy, cinq ans après la fin de Poudlard et sa relation avec Hermione Granger. Il lui avait dit qu'il aimerait que leurs chemins se croisent à nouveau, et si les circonstances leur laissaient une nouvelle chance de...
La veille du procès, Hermione m'a proposé de venir l'aider à régler quelques paperasses chez le futur couple Zabini où elle a pu installer une partie de ses affaires dans l'atelier artistique de Blaise. Je ne l'ai pas revue depuis la consultation et Scorpius semble réellement impatient de la retrouver, me parlant de ses beaux cheveux et de ses beaux yeux tout le long du chemin. Un peu de plus et je pourrais presque croire qu'il est amoureux d'elle!
A peine ayons-nous franchit le pas de la porte que celui-ci se met à courir en direction de Blaise qui traversait le séjour avec un livre à la main.
-Tonton Blaaaaise!
Le jeune homme s'accroche à sa jambe alors que le concerné se met à sourire de toutes ces dents, portant la crapule pour l'embrasser sur les deux joues, heureux de retrouver son fameux Malefoy préféré.
-Scorpiuuuus! Draaago!
Je ne peux m'empêcher d'être blasé face à l'attitude complètement gaga de mon meilleur ami qui chatouille déjà les côtes de mon fils. Ginny arrive les escaliers juste à côté de moi, m'offrant sa traditionnelle bonne humeur en me saluant.
-Hermione t'attend là-haut, on va aller faire un gâteau avec Scorpius en attendant. Ça te va chéri?
Le petit concerné saute de joie, ayant déjà oublié qu'Hermione n'est pas loin alors qu'il courre dans toute la maison. Cette boule d'énergie est inépuisable, j'en suis complètement fan. Bon, cessons les rêveries, c'est l'heure de retrouver Granger pour travailler. Après avoir monté les marches et retrouvé le bureau de Blaise, je toque discrètement à la porte avant de l'ouvrir. La belle brune a aujourd'hui détaché ses longs cheveux qui tombent sur son haut noir. Elle est en train d'écrire, concentrée sur ce qu'elle fait.
-Trouves une chaise et assis-toi en face de moi.
Elle est toujours très courtoise. Dire que j'étais, pour une fois, de très bonne humeur pour travailler, il faut croire que nous ne nous correspondrons jamais. Dans un soupire je vais chercher dans les différentes pièces de la maison de quoi m'asseoir et lorsque je trouve enfin une chaise et je retourne au bureau, en profitant pour prendre Granger en photo.
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Au son de l'appareil elle lève les yeux vers moi et n'a pas l'air d'excellente humeur donc je range mes affaires et m'assois devant elle silencieusement. Elle me pointe une pile affreuse de courrier, entassé au pied du bureau.
-J'aimerai que tu fasses différents tas avec les lettres de haine, les propositions de collaborations, les lettres d'admirations ou de remerciements et enfin celles personnelles s'il te plaît. Evidemment tu peux ouvrir la plupart des enveloppes pour vérifier le contenu, mais ne lis pas les choses privés.
Je suppose que me coltiner le sale travail fait partir de ces trucs dont Gary parlait en disant que je devrais faire le bon chien. Je ne cache pas mon mécontentement alors qu'elle reprend ses écrits. Les lettres ne sont pas très intéressantes et rapidement les tas s'équilibrent. Je n'aime pas lire les mots de haine et il y en a un peu trop à mon goût. Les gens ne peuvent-ils pas juste rager dans leurs coins et ne rien dire sur les choses qui ne les concernent pas? Je veux dire, ces personnes pourraient juste la contredire lors de ses rencontres, ou bien proposer des idées différentes voire boycotter Granger; mais non, elles se sentent obligés d'aller jusqu'à la menacer de mort pour qu'elle arrête de brandir ses idées innovantes.
