13. Radiateur pour pieds et esclave à pancakes

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Je lui dis que je n'aimais pas dormir à deux ; mais que si j'y étais vraiment obligé, j'aimerais au moins savoir qui était ce harponneur, et ajoutai que s'il n'y avait vraiment pas d'autre place, et si le harponneur n'était pas inqualifiable, plutôt que de rôder dans une ville étrangère par une si cruelle nuit, je partagerais la couche de n'importe quel homme correct.

Je lui dis que je n'aimais pas dormir à deux ; mais que si j'y étais vraiment obligé, j'aimerais au moins savoir qui était ce harponneur, et ajoutai que s'il n'y avait vraiment pas d'autre place, et si le harponneur n'était pas inqualifiable, plut...

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La lune s'était levée, presque pleine, et son reflet miroitait dans l'eau du lac. La nuit était claire et remplie d'étoiles.


Vi était assise dans un fauteuil à bascule sur la terrasse et admirait le ciel en se balançant doucement, tout en envoyant régulièrement des bouffées de fumée hors du fourneau de sa pipe.
 Une brise légère faisait voleter leurs habits que Merle avait ramenés avec la voiture et qu'elle avait étendus à nouveau sur la corde à linge du petit jardin de Susan.
 La nuit était fraîche et la jeune fille avait rajouté un pull par-dessus son éternelle chemise.

Lorsque Merle était revenu avec la Dodge, il avait trouvé les deux femmes, la jeune et la vieille, attablées devant un repas improvisé – purée et maquereaux en boîte – et n'attendant plus que lui, à la lueur d'un grand chandelier. Susan avait retrouvé la clef des menottes et Vi avait finalement pu se débarrasser de ses bracelets improvisés.


Une fois le dîner terminé, la vieille femme tombait de fatigue, la journée ayant été particulièrement longue et riche en émotions pour elle.
 Elle offrit aimablement l'hospitalité à ses hôtes, expliquant qu'elle disposait d'une chambre d'amis à l'étage avec un grand lit et d'un canapé en bas dans le salon. Lorsqu'elle leur posa la question fatidique, à savoir si Merle et Vi étaient en couple, tous deux démentirent avec véhémence, chacun jetant un regard hautement éloquent à l'autre, qu'on pouvait aisément traduire par même pas si tu étais la dernière personne vivante au monde.


Ils avaient joué le lit à pierre feuille ciseaux et Merle avait gagné, sans tricher cette fois-ci.

Susan leur avait souhaité une bonne nuit chaleureusement après les avoir invité à faire comme chez eux et elle était montée se coucher.

Vi avait utilisé la prise de courant de la voiture pour chauffer de l'eau dans la bouilloire pour faire la vaisselle, après quoi elle s'était installée sur la terrasse, où elle prenait actuellement plaisir à rêvasser tout en fumant.

Elle était tellement perdue dans ses pensées qu'elle n'entendit même pas la porte s'ouvrir. C'est seulement en entendant les pas de son ami sur le plancher de la terrasse qu'elle tourna la tête.

Merle apportait une chaise avec lui.


« Pas encore couché ?

- J'venais m'fumer une clope d'abord, répondit-il en s'installant à côté d'elle.

- T'es au bon endroit », confirma Vi en souriant.


Il sortit du tabac et des feuilles de sa poche et se roula une cigarette sur ses genoux.


« Waow. T'as sacrément pris le coup pour rouler à une main.

- Ouep. »


La tempête qui vient - Tome Deux - The Walking DeadWhere stories live. Discover now