One Piece : Katakuri

10.3K 337 56
                                    

(t/p) courait, courait sans s'arrêter, et ce depuis trop longtemps à son goût. Elle tentait d'échapper à ses poursuivants certes stupides mais nombreux, et se demandait quand est-ce qu'ils allaient la laisser souffler un peu... Jamais certainement, ou du moins pas après ce qu'elle venait de faire. Ces maudits pions de Big Mom l'énervaient, pourquoi fallait-il qu'elle soit tombée sur eux au mauvais moment ? C'était à ses yeux le comble de la malchance !

Elle sentait ses muscles faiblir peu à peu et l'air qui entrait dans ses poumons les lui brûlait, mais sa détermination à trouver une cachette sûre était plus forte que ses maux. Hors de question d'être arrêtée par des soldats aussi ridicules ! Ils n'étaient que des pièces d'échec, alors comment cela se faisait-il qu'ils parviennent à parler et à la poursuivre comme des êtres vivants ? Elle n'allait certainement pas se laisser attraper, elle n'osait imaginer le châtiment qu'on lui ferait subir pour son audace...

- Encore un effort, encore un effort... se souffla-t-elle en enchaînant les couloirs.

Là !

(t/p) venait de prendre un virage serré vers la gauche et s'engouffra dans la première pièce venue. Essoufflée, elle ferma la porte battante dans son dos et attendit, dans le noir complet, que les bruits d'alerte et les pas des pions s'estompent au loin. Une fois le silence revenu, elle s'autorisa à s'asseoir à même le sol, rassurée :

- Enfin seule... ! Je n'aurai jamais dû faire cela, je le savais... Et pourtant... Rah ! C'est rageant !

- Qu'est-ce qui est rageant ? demanda quelqu'un dans l'obscurité.

- AH ! s'écria-t-elle en se redressant. Qui est là ? 

- C'est plutôt à moi de te demander cela... Tu te trouve dans mes quartiers personnels, répliqua l'autre gravement.

De nouveau en état d'alerte, (t/p) s'appuya sur la porte en cherchant fébrilement la poignée, mais dans le noir c'était une chose difficile, surtout lorsqu'on paniquait ! Ses yeux (c/y) parcouraient la pièce sombre sans rien distinguer, mais elle senti enfin le bouton de la porte entre ses doigts. Elle actionna vivement le mécanisme et allait ouvrir en grand le battant pour quitter ce refuge trompeur lorsqu'une matière moelleuse emprisonna ses mains, l'empêchant de s'enfuir.

- Qu'est-ce que... ? Ça colle ! s'exclama-t-elle.

- Arrête de te débattre inutilement, grommela l'inconnu derrière elle. Réponds moi, qui es-tu et que fais-tu ici ?

Elle frémit de peur, où avait-elle encore atterri ? Sa malchance lui jouait de bien mauvais tours aujourd'hui ! Elle espérait vraiment être en plein cauchemar, et voulait se réveiller sur le champ, la situation n'avait plus rien de drôle ! 

- Je... je m'appelle (t/p).

- Je sais comment tu t'appelles. Mais cela ne me dit pas qui tu es. Réponds, fit-il plus insistant.

- Comment vous pouvez le savoir ? s'estomaqua-t-elle en tirant sur ses liens étranges. Et d'abord, qui êtes-vous, vous ?

- Je l'ai vu, c'est tout, argua-t-il en ignorant sa seconde question.

- Vraiment ? Eh bien moi, là, je ne vois rien ! Et je déteste cela ! 

L'homme ne répondit pas à sa bravade, mais soudain l'obscurité cessa d'être et une lumière blanche inonda la pièce. Un instant éblouie, la jeune femme cligna plusieurs fois des yeux avant de pouvoir examiner l'endroit. Il venait de tirer les rideaux, et les rayons solaires se propageaient jusqu'à ses pieds. En se contorsionnant un peu, elle remarqua qu'elle se trouvait dans une chambre immense mais peu meublée, et les fenêtres lui apprirent qu'elle se trouvait assez haut dans le château de Whole Cake puisqu'elle distinguait l'océan en contrebas. Par contre, elle avait beau tenter de se retourner, son assaillant demeurait hors de vue. (t/p) porta ensuite son regard sur ce qui la maintenait attachée à la poignée : une pâte blanche et molle, assez douce mais gluante et qui lui rappelait quelque chose...

xReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant