Je me lève et retourne dans ma tanière, aujourd'hui je n'arrive pas à rester plus longtemps que d'habitude. Peut être que le fait d'avoir vu Elena m'a perturbé, elle aussi avait d'énormes cernes liées à son manque flagrant de sommeil. Et tout ça, encore une fois cents de ma faute. Encore et toujours. J'aurais pu repartir en Italie mais le fait que Jasón soit ici me retienne, et Elena, même si je ne veux pas l'admettre.

Il fait vraiment que je la sorte de ma tête, chaque nuit, si ce n'est du jour où mon meilleur ami s'est fait tiré dessus, je l'imagine à ça place. Je me réveille en sursaut pour me rendormir et penser à la même chose, je crois que je vais finir par devenir fou.

Je n'oublie pas de prévenir Nina qu'elle peut aller plus tôt que prévu à son chevet et je m'étale sur mon lit en fixant le plafond. Je pense à tout et rien, à ce qu'aurait été ma vie si je ne m'étais pas enfui de chez moi ce jour-là, ou encore si je n'avais pas bousculé Elena sur la place de Rome.

Plusieurs heures passent, enfin tout du moins je crois, avant que l'on toque à ma porte. Cette personne n'attend pas mon autorisation et se faufile discrètement jusqu'à moi. Je relève les yeux et je vois Katerina qui observe ma chambre furtivement. Je me rassois correctement et elle prend place dans un des fauteuils de la chambre.

- Dario, faut qu'on cause.

- Qui t'a envoyé le faire ? Elena ? Rafaele ?

- Personne. Je dois juste te causer. Écoute, si tu as pu retrouver Elena après son pseudo kidnapping organisé par ses parents, c'est grâce à son frère et moi.

- Tu plaisantes là j'espère ?!

- Nope. Bon écoute, on a pas fait tout ce travail pour que tu la snobes juste à cause du fait que ton pote se soit prit une balle. Tu rejettes ça sur la faite de tout le monde mais le truc c'est que personne n'y est pour rien. Quand on singe un pacte avec la Mafia, on est forcément conscient de tous les risques possibles et inimaginables. Il faut que tu portes tes couilles, assume de faire partie de la Mafia. Qu'est ce que tu crois ? Elena, elle tout les matins elle se réveille avec cette peur qu'on s'en prenne aux gens qu'elles aiment alors tous les jours, dès qu'elle le peut, même si parfois ça ne se voit pas, elle nous montre dès qu'elle le peut. Sa fait trois semaines qu'elle se démène pour maintenir en ordre sa Mafia et TA Mafia, elle ne dort plus la nuit, et c'est à la limite si elle ne mange plus. Et toi, qu'est-ce que tu as fait ces trois dernières semaines ? Rien. Tu passes tes journées à jouer le pauvre petit malheureux. Tu veux je te dise ? Tu es pire que ton père.

- Je...

La porte s'ouvre en un grand fracas et Nina, les larmes aux yeux se précipite sur nous.

- Dario ! Viens vite ! Il... il s'est réveillé !

Quoi ? Oh mon dieu ! Il faut que j'aille le voir ! Bon, d'abord et avant tout, il faut que je me calme parce que là, on dirait une vrai fille et ça ne va pas du tout.

Je me lève et court vers sa chambre que j'ai abandonné il y a à peine quelques heures. La porte est fermée mais, encore une fois, il y a du bruit derrière. Des gens doivent sûrement être en train de lui faire des tests et des machins.

Je glisse contre le mur du couloir et reste comme ça jusqu'à ce que j'entends la porte s'ouvrir. Elena en sort et mes pieds se dirigent droit sur elle. Je la serre fort dans mes bras et lui embrasse le front avant de me précipiter aux côtés de mon meilleur ami.

- Ah Dario, je viens de voir ta nana que tu as plutôt délaissé. D'ailleurs elle a une sale tête. Et ne crois pas que parce que j'étais dans un coma que je n'ai rien entendu, comme quoi tout les trucs qu'ils disent à la télé sur le coma sont vrai. Bon écoute, maintenant que je suis réveillé, tu vas lever ce cul de la chaise et tu vas voir Elena pour lui présenter tes excuses et tout et tout, ensuite vous faites un gosse et vous me ferez être son parrain et puis voilà, compris ? Attends, en fait non. Tu. N'as. Pas. Le. Choix. Allez go.

Euhm... okay ? Je n'ai même pas eu le temps d'en placer une mais je l'écoute quand même et marche en direction du bureau d'Elena. J'espère qu'elle ne me rejettera pas et qu'elle me pardonnera d'avoir été aussi con.

Je toque et après un entrée, j'entre pour m'assoir sur la chaise en face de son bureau. Elle n'a pas l'air d'avoir remarqué ma présence, elle est concentrée sur son ordinateurs ce qu'elle fait n'a pas l'air de l'enchanté car elle a les sourcils froncés. Je toussote pour qu'elle me remarque et elle lève les yeux vers moi.

- Oh... euh, Dario, qu'est-ce que tu fais ici ?

- Je voulais m'excuser d'avoir été agis comme je l'ai fait envers toi. Je sais que je n'ai vraiment pas été gentil et que je ne t'ai pas facilité la tâche.

- Ne t'inquiète pas, je comprends. Enfin un peu. Je n'ai jamais dû subir ce stress qu'est d'avoir quelqu'un de très proche entre la vie et la mort sans qu'on ne puisse rien faire. Donc... disons que je passe l'éponge sur ça mais la prochaine fois je te coupe la jugulaire, compris ?

Elle peut être vraiment flippante quand elle veut sérieux.

- Okay, promis. Et, Elena ?

- Oui ?

- Je t'aime, lui avouais-je.

- Moi aussi Dario, moi aussi je t'aime.

Fin...

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Alors c'était le dernier chapitre comme vous avez pu le remarquer, je sais que l'histoire est un peu courte mais c'est comme ça que je la voyais. En tout cas, pour ceux qui sont allés jusqu'au bout, j'espère vraiment qu'elle vous a plu. Je ne pense pas faire de chapitre « bonus ». Ensuite, je pense faire une nouvelle histoire, toujours sur le thème de la Mafia mais elle ne risque pas de sortir tout de suite car je dois me remettre dans le bain de la rentrée qui approche à grand pas et je ne sais pas si j'aurais beaucoup de temps pour écrire, enfin bref, on s'en fout. Encore une fois, j'espère vraiment que l'histoire vous a plu.

Je vous dit peut être à bientôt pour une nouvelle histoire💜

I.

Just Mafia. [Réécriture]Where stories live. Discover now