Ćhªpītrę 16

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Dario.

Je me dépêchai de retourner à l'hélicoptère tout en donnant des ordres à mes homme qui étaient restés à Rome. Il ne fallait pas qu'Irina ou Elena quitte le territoire sans que nous ayons une discussion digne de ce nom.

À l'instant où mon frère m'avait dit son « vrai prénom », tout prenait un sens. Ma famille savait très bien qui elle était, c'est pour cela qu'ils agissaient tous bizarrement. Quant à mon père, c'était son plan depuis le début, il avait tout orchestré. Du vol de drogue jusqu'à ce que nous finissions ensemble, au moins on sait maintenant pourquoi il affichait un tel sourire lorsque j'avais annoncé notre couple. La seule question qui me perturbait était : « comment pouvait-il savoir que nous allions finir ensemble ? ». Personne ne pouvait prédire ce genre de chose et aux dernières nouvelles, mon père n'était pas médium. Et elle, voilà comment elle connaissait tous les membres de ma famille et qu'elle savait autant de chose à mon sujet que sûr la Mafia. Et quand je la verrai, finalement je ne saurais pas comment j'allais réagir ou bien même comment elle allait réagir. Est ce qu'elle s'était jouée de moi ? Peut-être m'avait elle fait croire que mes sentiments à son égard n'étaient pas réciproques, et ça, je ne voulais pas le croire. Je ne savais même plus si ce qu'elle m'avait raconté à son égard était vrai ou faux. Je ne souhaitai pas m'être fait trahir de la sorte par une femme.

J'avais par la suite de cette nouvelle, informé Jasón en lui demandant de prévenir les autres. Nous devions être préparés et armés car si j'avais découvert à l'aide de mon frère, où elle était, il était évident que les russes le savaient également.

Je criai sur le pilote pour qu'il aille plus vite, je voulais impérativement la revoir une dernière fois avant qu'elle ne reparte en cavale. Il faudra également que j'ai une discussion avec mes parents. Je devais savoir.

Le temps en hélicoptère était irrémédiablement long, je ne faisais que regarder mon téléphone et alors que je croyais que cinq minutes s'était écoulées, le dernier chiffre des minutes n'avait pas changé. Maudit soit le temps.

Je ne pris même pas le temps d'attendre que les hélices s'arrêtent de tourner que j'étais déjà descendu de cet engin volant. Tous mes hommes étaient sur la piste à attendre mon arriver pour partir. Une voiture allait ramener mon frère chez moi pendant que j'irais à l'aéroport Léonardo de Vinci.

Je devais bien l'avouer, j'étais assez stressé, mes potes essayaient tant bien que mal d'en savoir plus mais je n'avais vraiment pas envie de parler, et à quoi bon, cela aurait été pour leur faire part de ma frustration.

Même s'ils avaient toujours été là pour moi, je n'arrivais pas à leur dire. J'avais beau ouvrir la bouche, aucun mot ne voulait sortir. Je me souviens encore de notre première rencontre, je venais d'avoir dix ans et je devais partir en intervention avec mon père, mon oncle Pedro et mon cousin Adriano. Je ne voulais pas y aller car les hommes que mon père voulait prendre avec lui étaient tous des psychopathes. Ils les avaient libérés de l'asile et les enfermaient dans la cave sauf quand nous avions besoin deux. Il les traitait comme des bêtes de foires et je trouvai ça horrible, plus ils passaient de temps derrière ces portes, et plus ils devenaient cinglés. Nous avions interdiction de les approcher sans adultes car ils pouvaient nous détruire dans la tête. Enfin ça, c'est plutôt ce que m'avait dit ma mère.

La « mission » avait lieu l'après-midi alors je m'étais enfui le matin très tôt pour que personne ne le remarque. J'avais marché seul dans les rues de Rome jusqu'à ce que je m'arrête sur un banc. Il était situé juste en face d'un terrain de basket où trois enfants étaient en train d'y jouer. Je les avais rapidement reconnus. Le plus grand était Jasón, celui qui était habillé et coiffé n'importe comment était Rafaele et le rouquin était Francesco. Je passai mes journées à les observer. Ils étaient dans ma classe. J'avais tout le temps envie de jouer avec eux car ils passaient leur temps à rigoler. Personne ne m'approchait à l'école, je passai mes journées avec ma sœur, nos cousins et nos cousines. Ils savaient tous qui nous étions, ou du moins nos parents alors les parents des autres enfants leurs interdisaient de nous approcher et de nous parler. À chaque fois que l'un d'entre nous essayait de s'approcher d'un autre élève, ils se mettaient à nous fuir comme la peste. C'était horrible et c'est vrai que nous le vivions assez mal.

Just Mafia. [Réécriture]Where stories live. Discover now