Just Mafia. [Réécriture]

Ćhªpītrę 6

Dario.

Je venais à peine d'ouvrir les yeux que je fus attaquer par les rayons du soleil. Mais quelle heure était-il? Je tâtais ma table de chevet à la recherche de mon téléphone quand j'entendis quelque chose tomber. Mon téléphone. Mince. Je le ramassai et vérifiai que je n'avais pas cassé l'écran. Rien, aucune rayure. Tant mieux, ça m'évitera d'en racheter un et de donner raison à ma mère.

En parlant de téléphone il faudrait que j'en trouve un pour Irina et j'en profiterais pour y poser une puce gps. J'appuyai sur le bouton qui allumait mon téléphone. L'écran afficha dix heures. Dix heures... dix heures ! Merde ! J'avais complètement oublié de me réveiller pour faire mon sport ! Tant pis je me rattraperais demain avec deux heures en plus, pas grave. Et puis peut être que mademoiselle voudrait en faire avec moi, je lui en toucherais deux mots tout à l'heure.

Cependant, j'avais remarqué qu'elle connaissait les noms de tous les membres de ma famille, mais bien qu'on soit célèbre, nous ne sommes pas les kardashian. Ma famille aussi avait eu une réaction étrange en la voyant. La même que ma mère mais plus discrète, est-ce qu'ils savaient qui elle était? Je savais qu'elle m'avait menti en disant son prénom, la réaction de ma famille me l'avait confirmée surtout que j'étais sûr d'avoir déjà entendu ce nom de famille quelque part, mais où ? Après il était possible que ce soit commun en Russie.

Une vive douleur se fit ressentir sur mon épaule ce qui me rappela la présence de l'autre dans mon lit. Ça tête pesait trois tonnes sérieux ! Elle dormait toujours. Elle avait l'air si paisible, un peu comme tout le monde quoi. Ses cheveux retombaient parfaitement le long de son cou et le haut que je lui avais passé était remonté au niveau de ses hanches me laissant une magnifique vue de son arrière train.

Elle s'accrochait fortement à mon bras comme un bébé koala ce qui la rendait très mignonne. Nos jambes étaient entremêlées comme si elles jouaient. J'avais une forte envie de lui faire des bisous sur tout son visage mais je me résignai vite en me remémorant la gifle quelle m'avait mis hier et aussi me rappelant que c'était bien trop cliché.

Néanmoins, comme je voulais la réveiller tout en me vengeant, je lui plantais alors des bisous dans le cou. De légers gémissements sortirent de sa bouche et elle commença à bouger ce qui me poussa à continuer ce que je faisais. Avant que je ne comprenne ce qui m'arrive, je me retrouvai au sol avec une demoiselle qui riait à gorge déployée sur mon lit. Elle avait un rire doux, qui me donnait envie de rire avec elle et c'est ce que je fis.

Nous finîmes par nous lever et nous allâmes nous préparer chacun de notre côté. J'enfilais un de mes éternels costumes bleu sombre avec une chemise blanche pendant que mademoiselle me piqua une chemise lilas pour la mettre en robe. Elle sortit quelques instants avant de re rentrer une ceinture de ma sœur à la main. Elle laissa ses cheveux au naturel pendant que j'allais emprunter une paire de Louboutin à ma mère car j'avais pu remarquer qu'elles faisaient la même pointure. Elle les enfila en me remerciant d'un sourire des plus charmants. Cette fille est vraiment lunatique. Mais j'adore. On fila dans la salle à manger pour prendre des forces avant de partir faire du shopping. Mes domestiques me servirent un café pendant qu'Irina buvait un thé à la camomille qui sentait délicieusement bon. Une fois tout ça fini, j'attrapais les clés de ma Ferrari décapotable et je m'installais dedans tout en faisant chauffer le moteur en attendant que la petite daigne arriver. En parlant du loup, elle descendit les marches de l'entrée, mes lunettes de soleil sur le nez. Elle a vite pris la confiance dit donc.

Je me garai près de mon hélicoptère qui attendait plus que notre présence pour décoller.

- Nous n'allons plus faire du shopping ?