Ćhªpītrę 12

9.1K 421 13
                                    

Dario.

Ce qu'il vient de se passer est clairement très bizarre. Je ne l'ai jamais vu autant énervé depuis que je la connais. Il a dû se passer quelque chose quand elles étaient en villes, heureusement qu'il y avait Alma. Par contre j'espère qu'elle va tout me dire et non me laisser comprendre comme un idiot, surtout que l'heure de la soirée approche et ce serait très mal vu si je ne venais pas. Fichue soirée mondaine. Il n'y aura que des personnes de l'aristocratie italienne. Ils seront tous là à nous lécher les bottes et à faire les hypocrites. Et dieu seul sait à quel point j'ai horreur des gens hypocrites. J'ai juste envie de leur mettre une balle entre les deux yeux mais dommage pour moi, je dois m'en abstenir.

Je sors dehors et je vois Alma sortir je ne sais combien de sac du coffre. Plus jamais je ne les laisserais seuls avec en leur possession ma carte de crédit. Je vais néanmoins l'aider à emmener les sacs dans ma chambre mais avant qu'elle ne puisse sortir, je ferme la porte à clé et fixe durement ma sœur pour lui faire comprendre qu'elle ne sortira pas d'ici sans m'avoir tout raconté.

- Ah non, j'ai promis, je ne te dirai rien du tout.

- C'est soit tu me racontes tout ce qu'il s'est passé, soit plus de forfait, de carte de crédit et de sortie pendant un an.

- Mais non mais ça ne se fait pas ! Et puis d'abord, c'est du chantage ce que tu me fais là !

- Je m'en moque, dépêche-toi de tout me dire, et n'oublies aucun détail.

- Tu fais vraiment chier !

- Ton langage l'asticot, et grouille parce que je suis en train de perdre patiente.

- Okay, c'est bon je capitule. Elle venait de me récupérer du lycée et sur la route, je ne sais pas comment, elle a vu que nous étions suivies alors elle les a emmenés sur une petite route de campagne. Elle a sorti une arme de son sac puis a tiré sur les roues avant, la voiture a perdu le contrôle et a percuté un arbre pour finalement exploser. Ensuite, quand nous étions en ville, un mec l'a draguée mais elle lui à mit un râteau et nous avons continué ce que nous faisions. Quand nous avons rejoint la voiture, le même gars y était appuyé et discutait avec une fille mais je n'ai pas pu entendre la conversation car j'étais trop loin. Je sais juste que ça l'a énervée puis nous sommes rentrées. Je peux y aller maintenant ?

Pour simple réponse, je lui ouvris la porte et elle partit avec ses sacs. La partie la plus bizarre de ce qu'elle m'a dit fut quand Irina sortit une arme de son sac. Que faisait-elle avec une arme en sa possession ? Je ne lui en ai pourtant pas passé. Et depuis quand mes ennemis la connaissent ? Certes nous sommes déjà sortis plusieurs fois ensemble mais nous sommes restés discret. Ou alors, ce n'était pas mes ennemis mais les siens, sauf qu'elle me l'aurait dit si elle en avait, non ?

Enfin bref, je me mis à sa recherche pendant que les autres commençaient à se préparer. Je finis par la retrouver endormie contre un mur dans la salle de sport. Une flaque de sang s'était formée autour delle. Qu'est ce qu'elle a encore fait ? Non mais cette fille n'est vraiment pas possible, pire qu'une enfant, ça promet !

Je l'attrapai sous les aisselles et la hissa sur mon dos pour la porter en sac à patate. Je l'installais sur un des canapés de la salle. Je nettoyai ensuite le sang avant qu'il ne simprègne dans le sol. Nous allons éviter d'énerver le propriétaire de la maison. Je me rinçais ensuite les mains qui étaient tachées de sang. Je remis Irina sur mon dos et la déposa sur le lit en attendant qu'elle se réveille. J'en profitai pour désinfecter ses mains et prévenir ma mère que nous aurons un peu de retard.

Au bout d'une bonne heure, je finis par la réveiller et lui dire que mademoiselle devait se préparer pour la soirée. J'allais sortir de la chambre mais elle me tendit un sac Dior. Je le pris et allai dans une autre chambre pour me préparer. J'ouvris le sac et y découvris un costard bleu roi, une chemise blanche, des chaussures et des chaussettes. Surement pour que nous soyons assortis. Je l'enfilai et descendis au salon pour attendre que mademoiselle finisse de se préparer.

J'entendis des pas dans l'escalier, ça ne pouvait être qu'elle. Je me rapprochai et quand je la vis, j'en eu le souffle coupé. Elle était d'une beauté exceptionnelle. Elle avait ramené ses cheveux noirs en un chignon bas, décoiffé avec quelques tresses par ci, par là. Sa robe mettait en avant sa poitrine et elle était effectivement accordée à mon costard.

Je devrai la garder encore plus près de moi, ce n'est pas pour m'en déplaire mais elle risque de ne pas le prendre très bien.

- T-tu es ma-magnifique...

Oula, depuis quand je bégaie moi ? Cette fille me fait vraiment devenir différent.

- Merci... toi non plus tu n'es pas mal.

Pas mal ?! Elle se moque de moi ou quoi ? Je suis à tomber oui !

Je lui donnai mon bras qu'elle attrapa pour nous diriger vers la limousine qui nous attendait. Nous prîmes place mais je dus l'aider à monter à cause de sa robe qui prenait un peu beaucoup de place.

La réception avait lieu dans un château pas loin de la ville mais à l'autre bout de la maison de mon ami.

À peine avons-nous eu le temps de poser un pied que des flashs fusèrent de toute part nous empêchant d'avancer correctement. J'avais pourtant prévenu ma mère que je n'en voulais pas, et encore une fois elle n'en a fait qu'à sa tête. Je sentis Irina trembler sous moi, mais je ne pourrais dire de quoi. J'accélérais le pas sans répondre aux journalistes bien trop curieux à mon goût. Une fois à l'intérieur, je vérifiais qu'aucun d'entre eux n'aient réussi à pénétrer dans la salle et je pris le visage d'Irina en coupe avant de déposer mes lèvres sur les siennes ce qui la calma. J'attrapai ensuite sa main et nous avançâmes jusqu'à la salle de réception. Les portes souvrirent et tout le monde se tourna vers nous. Certaines femmes me faisaient les yeux doux, quant à d'autre, elles regardaient d'un mauvaise œil ma compagne. Les hommes ne faisaient que reluquer Irina ce qui eut le don de m'énerver. Elle le remarqua et me fit un chaste baiser sur la joue. Elle prit les devants et se dirigea vers ma famille. J'aperçus ma grande sœur qui me sauta dans les bras. Elle se recula avant de saluer courtoisement ma petite-amie.

- Alors, la Russie ?

- C'était ennuyant à mourir, Podolskaïa 1 passait son temps à boire de la vodka, sérieux ils ont un vrai problème avec ça les russes. Enfin sinon, aucune trace de l'héritière. Je n'ai même pas réussi à accéder à sa chambre pour trouver quelque chose sur elle. Sa porte était gardée par deux gardes et ils l'ont fermée avec cinq serrures, c'est abusé ! Mais bon, parlons d'autres choses. J'ai appris que mon petit frère était en couple, et les rumeurs sont vrai, elle est magnifique ! Tu as touché le gros lot ! Vous vous êtes rencontrés comment ?

- Je t'en parlerai plus tard si tu veux bien.

J'adore ma grande sœur mais qu'est ce qu'elle était bavarde ! Une fois lancée, impossible de l'arrêter. Un slow démarra et j'emmenai ma belle danser, elle était une excellente danseuse par rapport à moi qui ne faisais qu'écraser ses pieds.

À la fin de la danse, je regagnai notre table mais Jasón m'intercepta avant, vu sa tête, il allait m'annoncer une mauvaise nouvelle.

- Les ukrainiens ont débarqué en Italie.

- Quoi ? Mais quest ce qu'ils veulent encore ?

- Ils cherchent eux aussi l'héritière.

- Ils ne peuvent aller chercher ailleurs qu'en Italie ?

- Et bien malheureusement non parce qu'il y a des rumeurs qui disent qu'ils ont trouvé l'héritière mais qu'ils essayent encore de l'attraper.

- Mais elle n'aurait pas pu aller dans un autre pays ? On aurait eu la paix au moins.

Il me tapota l'épaule pour m'encourager. Il va falloir que je fasse un plan pour tous les dégager de mon pays parce que j'en ai ras le bol de la présence de personnes indésirées.

Je vais devoir aussi faire appel à mes alliés, ils auront peut-être des pistes de l'endroit où résident nos ennemis. Il faudra également que je convoque le conseil d'urgence car j'ai bien peur qu'une guerre ait lieu, alors je veux bien, mais sans nous, et encore moins en Italie. Qu'ils la fassent en Russie et qu'ils crèvent tous. Comme ça je pourrais profiter à fond de ma famille, mes amis et ma copine. Et mon père aura surement lâcher l'affaire du mariage entre temps.

Just Mafia. [Réécriture]Where stories live. Discover now