Čhāpįtrė 11

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Elena.

Deux semaines se sont écoulées depuis ma discussion avec Katerina. Apparemment elle a tenu sa promesse car je n'ai plus aucune nouvelle de sa part ni rien de ma famille. Tant mieux. Nous sommes très souvent chez Jasón mais ça ne me dérange pas. Il a un bon humour et une répartie large. Ils nous aient même arriver de débattre sur comment il fallait faire pour manger un yaourt tout en étant sexy, quels gamins je vous jure ! Je lui ai également appris deux trois choses sur FIFA. Je lui aie avouer que j'avais remarqué son béguin pour mon amie et je lui ai donner deux trois conseils. Je sais aussi que Rafaele a re vu Kat mais comme elle se faisait observer elle n'a rien pu dire. Dario est toujours aux petits soins avec moi et même si je trouve ça adorable, c'est assez barbant à certains moments.

Ce soir une soirée mondaine est organisée et forcément ma présence et celle de Dario est obligatoire même s'ils ne l'ont pas présenté comme ça. J'ai prévu d'aller chercher sa petite sœur après les cours et nous iront faire du shopping ensemble pour trouver LA robe parfaite. D'ailleurs mon copain ma également passé sa carte de crédit en insistant bien sur le fait que nous n'avions pas besoin de regarder les prix.

- Dario, tu peux me prêter une voiture s'il te plait ?

- Non et non.

- Mais pourquoi ?

- Parce que vous allez me l'abîmer.

- Pfff... d'abord ce n'est même pas vrai. Je te promets que s'il y a une seule petite rayure, je fais ce que tu veux pendant un mois.

- TOUT ce que je veux ?

- Oui, tout ce que tu veux...

- Dans ce cas-là, je n'y vois aucun souci. Amusez-vous bien bébé.

Pourquoi est-ce que j'ai un mauvais pressentiment ? Je sens qu'il va bien en profiter pour me faire tout un tas de chose qui n'ont jamais, ô grand jamais traverser mon esprit. Alors oui, je peux le dire, j'ai peur de ce qu'il va me demander de faire. Je pense que je n'aurais jamais dû proposer ça, j'aurais pu trouver autre chose, mais non. Il a fallu que je sorte ça. Quelle débile je peux être parfois.

Je passe prendre la gamine et je me dirige vers la sortie de la ville pour retourner sur Rome, qu'elle idée aussi de mettre son lycée en dehors de la ville ? C'est complètement stupide. D'un coup, mon instinct se réveille donc je regarde à travers le rétroviseur pour remarquer que nous sommes suivies. Merde. Qui ça peut bien être encore ? On ne peut jamais être tranquille ici. Je commence à accélérer et à zigzaguer entre les autres voitures mais celle de derrière fait de même.

- Que se passe-t-il ?

- On est suivi.

- Tu sais par qui ?

- Non et je n'ai pas le temps de le découvrir. On va faire un petit détour, j'espère que ça ne te gêne pas ?

- Euh... non, t'inquiète.

Je tourne au dernier moment dans une route de campagne déserte, parfait. Au moins je suis sûr que nous n'aurons aucun témoin. Je sors mon arme qui avait commencé à enraciner dans mon sac et la charge. Heureusement que j'ai pris une décapotable, j'arriverai mieux à atteindre ma cible.

- Le plan est simple, je leur tire dessus pendant que tu tiens le volant. Ah et surtout, on n'en parle pas à ton frère, okay ?

- Quoi ? Mais tu es malade ma parole, je n'ai jamais conduit de ma vie.

- Ce n'est pas bien de mentir cara, je sais très bien ce que tu fais. Je sais même que tu te défonces tous les vendredi soir et que tu fumes des joints en cachette. Alors fais ce que je te dis sinon je balance tout à ton frère et tu peux dire adieu à ta carte de crédit.

Just Mafia. [Réécriture]Where stories live. Discover now