Čhāpįtrė 21

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Elena.

- Alba, allez me chercher un autre verre de vodka s'il vous plait.

- Elena je crois que tu as bien assez bu comme ça, surtout qu'il n'est que dix heures du matin.

- Tu me rappelles qui est le chef ici ?

- Toi...

- C'est bien ce que je pensais.

La soirée d'hier a été parfaite, j'ai même du mal à m'en remettre. Le seul truc nul c'est qu'un crétin a été balancer aux flics qu'on m'avait vu avec de la drogue. Non mais sérieux, à quel moment je lui ai demandé de pourrir ma soirée ? Et puis qu'est-ce que ça peut lui faire que je me défonce à la marijuana ? J'avais juste besoin de décompresser un peu et maintenant voilà que je fais le tour de tous les magazines people. Je sais que je suis belle et populaire mais pas besoin d'en faire tout un drame. Si je voulais leur refiler quelque chose d'interessant, je l'aurais fait-il y a bien longtemps.

Alba me ramène rapidement le verre de mon alcool préféré que j'avale cul sec. Certaine personne ne supporte pas l'alcool, ça leur brûle l'œsophage alors que moi cela me donne une sensation de liberté, d'extase totale. Je me sens libre, j'oublie tous mes soucis. Et comme j'en ai un sacré paquet, je bois souvent. Ces derniers temps, je suis plus branchée stupéfiant mais je n'oublie jamais ma bonne veille vodka.

La porte de mon salon privé s'ouvre avec fracas, je parierai sur ma mère. Je reporte donc mon attention sur cette fameuse personne, et... BINGO ! C'est ma mère. Je sens qu'on va bien rigoler maintenant que plus personne n'a le moindre pouvoir sur ma personne.

- Maman ! Que me vaux l'honneur de ta visite dans mes appartements privés ?

- Elena, il faut qu'on parle. Et puis dit à tes pingouins de me lâcher.

- Oh oui, il ne faudrait pas abîmer ta précieuse tenue qui a dû couter très chère ! Et en ce qui concerne mes « pingouins », il fut un temps où tu les appréciais plus que ça, n'est-ce pas, MAMAN ?

- Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler et je te prie de me suivre, nous avons à parler et cette pièce put bien trop le cannabis.

Gnagnagna. Qu'est ce qu'elle peut être chiante ! Si je veux me défoncer, je le fais. Elle n'a aucunement son mot à dire. Je souffle et je demande à un de mes hommes de me prêter son haut parce que je crois bien que sans m'en rendre compte, je l'ai enlevé. On ne va rien dire à Dario sinon il risque de ne pas être très très content...

Je me lève et suis la veille bougre qui me sert de mère en dehors de mes appartements.

- Elena tu m'expliques qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Que tu te drogues, soit. Mais que le fait que tu mettes des policiers à terre VOLONTAIREMENT, je ne suis pas d'accord ! Imagine s'ils avaient découvert ta véritable identité ?

- Ohhh, ça va. Arrête de crier, tu me fais mal à la tête.

- C'est bien fait pour toi ça. Tu es majeur et responsable. On ne t'a pas passé la Mafia pour que tu en fasses n'importe quoi ! Si tu continues comme ça, on passera les rênes à ton frère ! Au moins lui, je suis sûr qu'il ne la causera pas à sa perte.

- VOUS NE SAVEZ FAIRE QUE ÇA DE TOUTE MANIÈRE !!! JE VOUS DÉTESTE !!

Je ne l'écoute pas plus et je fais demi-tour pour m'enfermer à clé dans mes appartements. Je suis tellement énervée ! Pourquoi est-ce que tout doit forcément revenir sur mon frère ? Ils passent leurs temps à me rabaisser alors qu'ils sont constamment en train de faire des éloges sur Vlad. S'il est si parfait, ils n'avaient qu'à me laisser en Italie et m'oublier pour toujours.

Just Mafia. [Réécriture]Where stories live. Discover now