Čhāpįtrė 17

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Elena.

Je. Vais. Tous. Les. Tuer.

Ils auraient très bien pu m'oublier et tout léguer à mon crétin de frère, mais non, ils sont obligés de me pourrir la vie jusqu'au bout. Je suis presque sûr que j'ai été adoptée ainsi que mon autre frère et ma petite sœur. Les autres personnes de ma famille sont folles. Il n'y a pas d'autre option pour les décrire. C'est sûr que mon frère était obligé de m'endormir pour m'emmener avec lui.

Bon en vrai si j'étais lui, j'aurais fait la même chose parce que je ne me serais pas gêner pour lui fracasser le crâne. J'aurais facilement pu m'échapper tout à l'heure mais il avait pris trop d'hommes alors ça aurait été fatiguant de tous les mettre à terre.

Je suis toujours dans l'avion ligotée à un lit en attendant que le crétin qui a le privilège d'être mon jumeau arrive et que je puisse lui dire ses quatre vérités. Je n'arrive pas à croire qu'il ait pu me faire un coup pareil. J'étais toujours prête à tout pour lui quand nous étions plus jeunes et lui, dès qu'il a eu l'occasion, il me poignarde honteusement dans le dos. Il ne mérite même pas que je pleure pour lui.

Je sens l'avion se pencher légèrement vers le bas, nous allons atterrir, je ne sais même pas où nous sommes, qu'est-ce que c'est exaspérant ! La petite porte qui relie la chambre aux sièges s'ouvre et la personne que je déteste le plus sur cette maudite planète entre. Il s'approche d'où je suis et il s'assit à côté de moi. J'ai envie de lui dire de partir mais je ne sais pas pourquoi je me retiens, je veux probablement savoir ce qu'il va me dire avant de le lui dire.

- Tu m'as beaucoup manqué Elena.

- Dommage pour toi ce n'est pas du tout réciproque. Lui crachais-je sans une once de pitié.

- Elena...

- Vlad.

- Pourquoi est-ce que tu t'obstines à me détester, qu'est-ce que je t'aie fait ?

- Très bonne question. Mais comme tu le sais, tu as vingt-trois ans et un cerveau alors tu es capable de réfléchir seul sans qu'une personne ait besoin de t'assister.

- Okay, j'ai compris, je te laisse tranquille. On arrive dans sept minutes.

Qu'est-ce que je peux le haïr ! J'aurais dû l'étrangler quand on était dans le ventre de notre mère.

L'avion se pose sur la piste et mon frère re rentre dans la pièce où il m'a enfermée, dépose des vêtements sur une petite commande et lance un couteau qui arrive sous ma main droite. Je le saisis et coupe mes liens pendant qu'il sort tout en fermant à clé. Bonjour la confiance...

J'attrape les vêtements et les observes avant de les enfiler. Il y a une robe crayon noire qui m'arrive au niveau des genoux, et une paire simple de Louboutin noire. Je suppose que j'aurais le droit à une haie d'honneur comme il y a cinq ans. Je suis peut-être de retour, forcée au passage, mais ce n'ait certainement pas pour reprendre mon rôle dans cette maudite mafia. J'ouvre tous les tiroirs et découvre diverses choses que j'utilisais pour mes tenues il y a longtemps de cela. Si cest un message caché pour que je reprenne ma place c'est clairement raté. Je ne cache pas que ses tenues m'avaient manquées parce qu'à mon arrivée en Italie se fut les premières choses que j'aie regretté.

Je mets le boucleur en chauffe pendant que je mets mes boucles d'oreilles en diamant, le collier, le bracelet et les bagues assortis. Je me fais de rapides anglaises avant de crocheter la serrure à l'aide d'une pince.

Plus personne n'ait présent dans le jet et les escaliers sont descendus. Je peux voir le début du tapis rouge. Et bien ils ont fait la totale pour mon arrivée à ce que je vois, il ne manque plus que les paparazzies tient !

Just Mafia. [Réécriture]Where stories live. Discover now