Ćhªpītrę 28

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Dario.

Durant le vol, j'ai prévenu tous les membres de la famille de se réunir dans cinq heures dans la maison familiale.

Je quitte Elena une fois le jet posé sur le sol italien et je vais directement dans mon ancienne demeure. Plus vite j'aurais réglé mes affaires, plus vite je pourrais la rejoindre. On vient à peine de se séparer qu'elle me manque déjà. Au moins maintenant, je sais que j'ai bien fait de la retrouver.

Les petits papillons se faisaient bien plus sentir qu'avant et c'était très agréable. Son odeur m'avait manqué, ses yeux, sa bouche pulpeuse, enfin tout quoi. Quand je l'ai vue, une partie de mon corps qui était resté jusque-là inactive, s'est réveillé d'un seul coup. Elle était vraiment très belle dans sa robe, une vraie femme fatale. Si il n'y avait pas eu son fichu chien de garde avec nous dans l'avion, je lui aurais fait l'amour durant tout le trajet. Pendant qu'ils parlaient russe et que je ne comprenais rien, je m'imaginais mille et un scénario de la prendre contre ses sièges en cuir.

La voiture dans laquelle j'étais, se gara dans l'allée en pierre de la maison. De nombreuses voitures étaient également garées, bon et bien au moins, ils ont l'air d'être tous là. C'est déjà ça de bien.

Je pose un pieds dans la maison et l'odeur de la poussière se fait ressentir. Apparemment personne n'y a vécu après mon départ pour la Sicile.

Rien n'a bougé, les cadres photos, les tableaux, tout et sa place exacte où on les a laissés. Une légère couche de poussière s'est installée dessus mais avec un bras de ménage, elle sera comme neuve.

Une domestique vient me voir, un verre de champagne à la main. Je l'attrape et bois une gorgée avant de me diriger vers le séjour où tous les membres de ma famille doivent m'attendre.

Cousins, cousines, oncles, tantes et tout le reste discutent tranquillement mais se taisent quand ils remarquent ma présence.

Je me racle la gorge et leur signale de prendre place sur les canapés et fauteuils à disposition. Une fois cela de fait, je demande d'emmener du champagne ainsi que des flûtes.

Tout le monde se sert, mise à part les gosses et je commence mon discours.

- Comme vous le savez, mon père est mort il y a bientôt deux mois et j'ai repris le contrôle de la Mafia. Je me suis également remis en couple avec Elena et pour le moment, j'ai l'intention de rester en Russie avec elle. Je ne vous oblige pas de me suivre, si vous le  souhaitez, vous pouvez également rester dans cette maison et je vous y assure la sécurité. Néanmoins, si vous voulez allez dans un autre pays, je pourrais également m'occuper de votre sécurité mais j'aurais besoin de l'emplacement exacte de votre résidence. Maintenant, si quelqu'un souhaite aller en Russie avec moi, il n'y a pas de problème et Elena se fera une joie de vous recevoir. Je vous laisse l'après-midi pour y réfléchir et je repasserai en début de soirée pour connaître vos réponses.

Je sors de la pièce et je monte dans celle qui me servait de chambre. Comme je l'avais demandé, des cartons m'y attendent, posés dans un coin. Tout est sa place, même les affaires d'Elena. Le lit est défait, après que son frère l'ai récupéré de force, j'ai demandé à ce qu'on ne s'occupe plus de ma chambre. Je l'ai gardé comme autel de notre relation.

Elle est censée me rejoindre en milieu d'après midi et nous repartirons ce soir en Russie pour arriver demain matin.

Je commence à faire les cartons quand on toque à la porte. Je sors de tout ce bazar et ouvre la porte pour y découvrir ma mère à l'entrée. Je ne sais pas ce qu'elle veut mais je la laisse quand même entrer.

Elle s'assoit sur mon lit qui est remplie de chaussures qui appartiennent à Elena.

Je pends appuie sur la commode d'en face et la regarde alors qu'elle a le regard baissé t qu'elle joue avec ses doigts.

Just Mafia. [Réécriture]Where stories live. Discover now