Just Mafia. [Réécriture]

Ćhªpītrę 2

Dario.

Mon réveil venait à peine de sonner que je mettais mes nouvelles Nike -apparemment elles me font courir plus vite mais je n'y crois pas vraiment. J'étais toujours très matinal et je courrais pendant  au moins deux bonnes heures tous les jours : je dois bien entretenir ce corps d'apollon. Cela me permettait aussi de penser à des choses banales, mon esprit ne se concentrait sur rien.

Les rues italiennes étaient encore désertes, me permettant de pratiquer mon sport tranquillement. Les quelques personnes présentes étaient soit, des bourrés, des gens qui promenaient leur chien ou encore qui pratiquaient aussi un sport.

Après deux heures de course intensive, je rentrai chez moi tout en sueur. Je filai directement à la douche. Je m'habillais ensuite d'un costume bleu marine et descendit rejoindre ma famille qui était entrain de déjeuner. Je les saluai et m'assis en bout de table pour commencer à manger.

- Il y a une réunion importante cet après-midi, tu as l'obligation de venir figlio (fils). Me dit agressivement mon père.

Je ne pris pas la peine de lui répondre. J'aimais mon père mais pour ce qui concernait les affaires familiales, c'était un gros con. Pour lui, cela passait avant tout. Mes désirs, mes propositions, ... il ne prenait rien en compte et décidait tout lui-même alors que j'avais repris depuis cinq ans maintenant le flambeau. Ma mère ne disait jamais rien, comme toujours. Depuis que je suis né, elle n'a jamais exprimé son avis, étant toujours d'accord avec les décisions de son époux.

- Puoi portarmi alla scuola per favore Dario ! (Tu peux m'emmener à l'école s'il te plait Dario) demanda d'une petite voix ma tendre petite sœur.

- D'accord, prépare-toi, nous partons dans vingt minutes.

Elle sourit joyeusement et sortit vite de table pour aller s'habiller.

Alma, ma petite sœur à peine âgée de quinze ans était un vrai petit ange. Elle savait se faire discrète mais n'hésitait pas à montrer ses désaccords. Elle se perdait un peu trop souvent dans ses pensées mais revenait vite sur terre. Elle avait l'âme charitable et n'hésitait pas à aider les autres. Alma était vraiment très intelligente, elle avait des capacités intellectuelles très impressionnantes pour son âge, lui permettant de sauter une classe. Par contre niveau sport, on était loin du compte.

Je pris les clés de ma Lamborghini Adventador, c'était la voiture que préférait ma soeur.

Dans les rues de Rome, les gens se retournaient lors de notre passage ce qui m'amusait. Je la déposai ensuite juste devant son lycée. Les filles me faisaient les yeux doux et les garçons bavaient littéralement devant mon bijou. La plupart essayaient de parler à ma sœur mais elle leur mettait des vents. C'est bien ma sœur ça...

Je roulai ensuite jusqu'à la villa où résidait un de mes meilleurs amis, Jasón. Elle n'était pas située dans Rome même, elle était plus dans les campagnes. Je devais le rejoindre dans sa maison où il m'attendait avec Rafaele et Francesco.

Je me garai dans l'allée en pierre et je posai à peine le pied par terre que déjà la musique se faisait entendre plus que nécessaire. Ces trois idiots qui me servaient d'amis passaient leur vie à faire la fête dans l'immense demeure de Jasón.

Je traversai la maison pour arriver autour de sa -bien trop grande- piscine. Quatre demoiselles de joie étaient en train de danser, enfin si on peut réellement appeler cela danser... les trois idiots qui me servaient d'amis étaient torses nus laissant dévoiler leurs abdominaux. Ils étaient allongés dans un transat chacun une bière à la main reluquant ces -charmantes ?- jeunes femmes.

Ils ne m'avaient pas entendu arriver donc j'en profitai pour les surprendre. Rafaele fit tomber sa bière qui se répandit sur tout le sol allant jusqu'à dégouliner dans l'eau de la piscine ce qui énerva sans surprise Jas. Francesco et moi rîmes de la scène qui se déroulait sous nos yeux ce qui l'énerva encore plus. Pour éviter de dire des choses regrettables, il saisit une demoiselle par le bras et la fit monter avec lui dans une des chambres histoire de baiser un coup.