32.Départ mouvementé

865 54 7
                                    

 Stiles était en train de regrouper le maigre bagage qu'il avait emmagasiné au cours des semaines passées loin de Beacon Hills lorsque son père entra dans le garage, les bras croisés contre son torse

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

Stiles était en train de regrouper le maigre bagage qu'il avait emmagasiné au cours des semaines passées loin de Beacon Hills lorsque son père entra dans le garage, les bras croisés contre son torse.

-Je suis fier de toi, mon fils, lança-t-il en s'approchant de son unique enfant. J'espère que tu réalises à quel point tu es extraordinaire.

Stiles cessa de faire ce qu'il faisait pour se tourner vers le shérif, un sourire au coin des lèvres.

-Est-ce que c'est une forme d'adieu, pour toi, de me louanger comme ça ?

-Ce n'est pas un adieu, Stiles, renchérit son géniteur. On va se revoir, j'en ai la certitude. J'aurais tout fait pour t'accompagner de l'autre côté de l'océan, sois en assuré, mais...

-Tu n'as pas besoin de t'excuser, papa. On a besoin de toi à Beacon Hills, je le sais plus que quiconque. De toute manière, je ne pense pas pouvoir être plus en sécurité qu'avec Scott, Lydia, Sam, Dean et un ange du seigneur. On va tout casser, tu vas voir.

-J'en suis certain, Stiles, souffla le shérif en entraînant son fils dans ses bras. Jure-moi seulement de faire attention à toi...et de revenir vivant.

Stiles répondit à l'étreinte de son paternel en fermant les yeux pour savourer le moment. Il tarda à répondre ce que son père voulait entendre, sûrement car les paroles de Joshua résonnaient encore dans son esprit. «Sache que cette tâche qui t'est confiée requerra d'énormes sacrifices de ta part, mais tu es un garçon intelligent et je suis certain que tu prendras les bonnes décisions.» Et si ce sacrifice, comme celui de Jésus des millénaires plus tôt, était sa vie ?

Il savait néanmoins que son père refuserait de le laisser partir en sachant que son unique enfant risquait de mourir pendant sa mission. Il n'avait donc pas le choix, il devait jurer en prétendant de croire ce qui sortait de sa bouche.

-Je te le promets, papa.

Le shérif se détacha finalement de son fils et l'empoigna par les épaules pour le forcer à le regarder dans les yeux. Tous deux restèrent ainsi un long moment à se fixer dans le blanc des yeux avant que le policier ne le ramène de nouveau contre lui.

-Je t'aime, mon fils, lui murmura-t-il à l'oreille. Je t'aime tellement...

-Moi aussi, papa, répondit le garçon. Moi aussi.

***

C'était apparemment la journée des premières fois pour Stiles ! Première fois qu'il se préparait à remplir une mission céleste au nom du célèbre Jésus Christ. Première fois qu'il prenait l'avion, donc première fois qu'il traversait l'océan, mais surtout, surtout, c'était la première fois que Stiles voyait Dean Winchester démontrer de la peur.

Le chasseur était assis dans le siège devant lui, complètement immobile et aussi tendu qu'un arc. Ses mains étaient fermement agrippées aux appuie-bras de son fauteuil et il se recroquevillait sur lui-même dès que l'avion rencontrait des turbulences. Lorsque le garçon avait voulu en savoir plus sur l'étrange comportement de l'aîné Winchester, Sam s'était retourné pour lui répondre à la place de son frère.

-Il a une phobie des avions, expliqua-t-il simplement.

-C'est pas une phobie, d'accord ? rétorqua immédiatement Dean. Je suis pas à l'aise en avion, c'est tout !

-Tu sais qu'il y a 0,4 accident d'avion et 0,05 mort par million, Dean ? voulut le rassurer Lydia, assise auprès de Stiles. Donc, techniquement, il faudrait que tu prennes l'avion une fois par jour pendant 123 000 ans avant de mourir dans un crash.

-Si tu dis ça, c'est que tu connais pas le manque de chance légendaire des Winchester, petite, grogna le chasseur.

-Tu aurais plus de chances de mourir écrasé par un piano tombé magiquement du ciel que dans un crash d'avion, alors détend-toi, c'est pas aujourd'hui que la malédiction des Winchester opérera.

Sam grimaça avant de se tourner de nouveau vers les adolescents.

-Et si je vous disais qu'il s'est déjà fait écraser par un piano tombé magiquement du ciel ?

-Ferme-là, Sam ! cracha Dean en se renfrognant encore davantage. C'est rien pour me rassurer, vraiment !

Autrement dit, ces vingt heures passées avant d'arriver à destination de la ville de Caire, en Égypte, ne furent pas de tout repos. Leur trajet comprenait deux escales dans différents aéroports, qui furent comme une bénédiction pour Dean. Il manqua de peu de tomber à genoux pour embrasser le sol dès qu'il mit de nouveau les pieds sur terre.

Au final, la ville de Caire apparût par le hublot de l'avion, magnifique diamant brillant au milieu du désert. La petite bande sortit de l'aéroport et entreprit de se promener dans les rues achalandées dans le but de trouver un hôtel convenable. Le souffle chaud de l'Afrique leur fouettait le visage et leur brûlait la peau, mais nul ne s'en plaignit. Ils étaient tout de même en Égypte et la beauté ainsi que le dépaysement des lieux leur enlevait toute envie de se plaindre de quoi que ce soit.

Ils trouvèrent finalement un endroit acceptable pour passer la nuit. Castiel, avec son savoir céleste, sympathisa dans un arabe parfait avec le propriétaire de l'hôtel et réussit même à louer leurs chambres à rabais.

Le groupe se décida à prendre une bonne nuit de repos, tous exténués qu'ils étaient par le voyage et le décalage horaire. De toute manière, la nuit tombait sur la ville, il leur aurait donc été impossible de partir à la recherche du bâton avant le lendemain.

Stiles et Scott partagèrent la même chambre, tout comme Sam et Dean. Lydia, quant à elle, étant la seule femme du groupe, se retrouva seule dans sa chambre. Castiel préféra de son côté aller confirmer l'entretien qu'ils étaient sensés avoir avec un imminent historien une fois le jour levé. 

Stiles se coucha directement après avoir pris une douche bien méritée et il était sur le point de s'endormir lorsque Scott se jeta sur le lit voisin du sien en poussant un soupir presque théâtral. 

-Est-ce que tu peux y croire, vieux ? souffla le jeune loup-garou. On est en Égypte !

-Tu oublies la partie où on est ici pour retrouver et détruire le bâton de Moïse avant le Paradis et l'Enfer, qui veulent s'en servir pour causer la perte de l'humanité, grogna le jeune Stilinski en se retournant sur son matelas pour faire face à son meilleur ami. Tu peux y croire, à ça ?

Scott pouffa avant de répondre d'un ton moqueur. 

-Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai des griffes et des crocs, alors comment veux-tu que je parviennes à me figurer qu'on se prépare sûrement à affronter une menace encore plus grande que le nogitsune ?

-J'en sais rien, avoua Stiles. À vrai dire, je ne sais même pas ce que je fais ici. Pourquoi c'est moi qu'on a choisi, tu peux me le dire ? J'ai pas le profil du sauveur de l'Univers !

-Tu crois que Jésus l'avait, lui ? La plupart des gens le prenaient pour un fou et pourtant, il a changé le monde, et tout ça sans verser la moindre goutte de sang. C'est peut-être pour ça qu'il t'a choisi pour accomplir sa mission. Parce que tu lui ressembles beaucoup, quand on y repense.

***

Ave ! Comment avez-vous trouvé ce chapitre ? Pas très palpitant, je sais, mais l'action arrivera dans les prochains chapitres !! ;)

Mille mercis à vous xxx

Joe.


Par lui, avec lui et en luiWhere stories live. Discover now