Chapitre 39 :

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¤ Des sourires à mes sanglots ¤

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¤ Des sourires à mes sanglots ¤

Vendredi 27 janvier
19h10,

Des heures, des jours, je ne sais plus vraiment... Recroqueviller sur mon lit. Les volets fermer, dans le noir complet le temps me semble en suspens.

Ses mots raisonnent encore dans ma tête, comme un écho. Ses paroles ont eu plus d'impacts qu'une balle en pleine poitrine. Ses paroles qui sont devenues mes nouveaux démons, des démons qui me hante.

Quand mon corps s'est vidé de toute son énergie, je suis tombé dans les bras de Morphée. Il était encore là. À présent, il hanter non seulement mes pensées, mais aussi mes rêves. Je rêvais de lui, de ses bras autour de moi et de son souffle dans mon cou qui me bercer habituellement avant de m'endormis contre son corps chaud. Il était là devant moi puis la seconde d'après il a disparu dans un nuage de fumer. Mon corps secoué d'un sursaut, je me suis réveillé, frigorifier les yeux embués.

Une question me vient sans cesse en tête.

Peut-on mourir d'amour ?

J'en suis persuadé, car j'ai l'impression que mon âme a quitté mon corps pour ne laisser qu'une coquille vide. C'est con à dire, mais je l'ai aimé et je l'aime comme jamais je n'ai aimé personne. J'ai froid, terriblement froid sans lui, j'ai mal, terriblement mal sans lui, ses bras me manquent, ses lèvres me manque son être me manque. Mais pourtant, il ne devrait pas me manquer et je ne devrais plus l'aimer après ce qu'il m'a fait, mais je ne peux pas m'en empêcher, c'est beaucoup plus fort que moi.

Il n'avait qu'à me chuchoter à l'oreille de belle parole, pour que cela m'endorme. Je m'étais juré de ne plus tomber dans le panneau. Je n'ai pas su résister, et j'ai sombré petit à petit à son charme et à chacune de ses belles paroles, je suis tombé comme une pauvre fille dans les méandres de l'amour.

Pourtant, j'y ai cru, comme si tout était possible, vraiment, j'y ai cru moi à cet amour.

J'aurais tout misé, dans ses yeux, je me suis noyé, pour lui j'aurais tout donné, je l'ai aimé à n'en plus respirer.

J'ai tant espéré qu'il puisse me sauver, de mes sombres pensées, j'ai bien trop rêvé, la tête plongée dans l'obscurité.

Me sauver qui pourrais ? Moi, je ne saurais y arriver.

Tout cela était trop beau pour être vrai, je vivais un rêve éveillé, parti en fumer, entraînant mon cœur brisé.

Le cerveau, le cœur névrosé, de cet amour brisé, je succomberais.

Mes yeux son assécher, je n'ai plus de larmes, je n'ai qu'une poussière dans les yeux. Le temps ne s'écoule plus, je lui ai donné les clés mon cœur il la jeter comme un détritus.

Je me retrouve seule, seule avec moi-même, seule avec mon mal-être, seule face à mes démons, seule avec cette envie du vide. Mon combat se termine.

J'aurais pu continuer à rester dans cette même position, recroquevillée sur moi-même, mais une personne est venue tout troubler en ouvrant la porte laissant la lumière y enter.

Le passé ne s'efface pasWhere stories live. Discover now