Chapitre 28 :

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" ¤ Une histoire éphémère, de l'amour à la tristesse ¤ "

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" ¤ Une histoire éphémère, de l'amour à la tristesse ¤ "

Mardi 22 Novembre,
4h20

1 milliard de choses défile dans ma tête comme un film sans fin.

J'ai froid, j'ai mal. Mes doigts gelés caressent mes cicatrices, mes plaies encore ouvertes. Toutes les morts d'être aimé que j'ai dû affronter.

Tous les coups de pute de la vie. Ils ne me rendent pas meilleure, ni plus forte, non, cela rend juste ma carapace plus forte, mais mon âme, elle, ne sent sort jamais indemne.

L'amour est illusoire. Je l'ai compris bien trop vite. Papa n'aime pas maman.

L'amitié est une chose précieuse. Seuls nos amis peuvent nous trahir.

De la nostalgie, une musique, des paroles et des souvenirs qui resurgisse. Et mon cœur palpite.

Plus je grandis et plus je comprends pourquoi les gens se droguent, fument, boivent, ils le fondent pour oublier tous simplement tout oublier, quelques minutes, quelques heures, puis il recommence encore et encore. Mais je comprends aussi ce qu'ils finissent par ce jeté du haut des toits.

Tout ce que je dis n'a n'y queue n'y tête.

Je pleure des larmes que personne ne comprend. Ils ne comprennent pas pourquoi je pleure, pourquoi je vais mal.

Ils ne comprennent pas que je suis seule et triste. Je suis seule face au monde. Triste au point de vouloir m'en couper.

Seule avec ma haine. Triste à ne plus savoir comment l'exprimer a par taper dans les murs.

Seule face à toutes ses horreurs. Mon âme triste enchaînée à des chênes en acier qui transporte tout le poids de mes erreurs.

Seule face à mes démons. Triste au point d'être accro à la douleur.

Seule face à ses gens qui me méprise sens même savoir que ma vie ne ressemble plus qu'à un champ de ruines. Triste droite a les contempler, désemparer.

Seule, je m'enfonce, peux, ai, peux dans un puits sens fond, dans ses profondeurs obscures. Triste, je ne ferais rien pour m'en sortir.

Seule face à ses voix dans ma tête qui me répète chaque nuit le même discours. Triste, je les écoute.

Seule envahie par cet immense sentiment de tristesse qui serre mon cœur. Triste, je chercherais d'autres moyen pour me sentir encore plus mal.

Broyer par ma tristesse, ma solitude avec de la haine dans le sang qui m'anime chaque jour. Ce qui fait que tous ses jours se ressemblent un peu plus. Partir. Laisser moi partir.

Mais pour aller où ? Je ne sais pas.

Dans un nouveau monde ? Dans un monde, sens haine ?

Dans un nouveau monde sans haine, cela n'existe pas.

Le passé ne s'efface pasWhere stories live. Discover now