Chapitre 45 :

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Ps: J'ai légèrement modifié le chapitre d'avant à parti du moment où Max frappe son frère. Voilà voilà.

¤ Elle avait dans les yeux la forcede son cœur ¤

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¤ Elle avait dans les yeux la force
de son cœur ¤

Point de vue Mohamed Kemmissa :
Lundi 20 février
Hôpital Paris, 15h30

Quand je suis arrivé dans sa chambre d'hôpital, ses parents étaient présents, comme chaque jour. Nous avons légèrement discuté, mais le cœur n'y était pas, alors nous somme rester dans un silence de plomb à la regarder dormir. Myriam, sa mère,  est assise du côté droit du lit et moi, je suis assis du gauche, son père Marc lui, ne veux jamais s'asseoir, il ne fait que bouger dans la chambre, il regarde tantôt par la fenêtre, tantôt,  il lit les affiches présentes dans la chambre avec toujours les mains relier dans le dos. Il ne m'a jamais vraiment adressé la parole juste des banalités : « Bonjour, au revoir » sens plus. Il est très froid, ne montre aucune émotion, il reste distant, impassible même aux annonces des médecins qui n'ont pas était les jours encourageante. Il ne parle pas, à personne, n'y aux amis de Gail, n'y même avec mes gars, mais à beaucoup échanger avec ses fils par contre. Avec sa fille, il n'a jamais eu un geste affectueux, il n'est même jamais resté seul avec elle. Il fait tout pour éviter de regarder son lit, de la regarder elle. J'ai même entendu une conversation entre lui et sa femme ou elle lui reprocher d'être beaucoup trop distant dans cette situation. Peut-être se sent-il coupable lui aussi, pour l'avoir laissé partir, pour leur dispute. Surtout quand début de semaine dernière le Médecin nous a parlé d'une potentielle tentative de suicide au vu de la quantité de drogue retrouver dans son sang. Cette annonce a eu fini de nous achever. Sa mère finie par le briser après plusieurs minutes.

- On va se chercher un café. Me dit Myriam sa maman. Tu veux que je t'en porte un ? Me demande-t-elle avant de franchir la porte de la chambre.

- Non, merci, c'est gentil. Je lui réponds poliment. Elle hoche silencieusement la tête et part rejoindre son mari déjà parti.

Je me retrouve enfin seul avec elle, je rapproche ma chaise de son lit, je repends délicatement sa main et dépose un baiser dessus.

Plus je la regarde allonger ici, plus je m'en veux de m'être défoulé de cette façon, j'ai monté ses frères l'un contre l'autre. J'ai brisé encore plus cette famille qu'elle ne l'été déjà. Par ma faute, ils ne vont plus se parler. Peut-être même que Maxime va en parler à ses parents et ça sera encore un déchirement.

Je suis toujours dans mes pensées quand je sens du mouvement dans ma main. Je l'impression de sentir sa main bouger dans la mienne. Je l'ai tellement eu l'impression de la sentir serais ma main, c'est encore une illusion de mon esprit. Quand je la regarde trop, je finis par avoir, j'ai l'impression qu'elle bouge. Mon cœur s'accélère. Mais non, c'est à chaque fois ce n'est que simplement mon esprit qui me joue des tours.

Le passé ne s'efface pasWhere stories live. Discover now