Chapitre 14 :

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¤ C'est la vie, pas le paradis ¤

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¤ C'est la vie, pas le paradis ¤

Jeudi 27 octobre
5h09,

Tout se ressemble. Chaque jour se ressemble, chaque sourire tous plus faux les uns que les autres, les rires anormalement forts, qui cachent des sanglots profondément enfouis dans ma gorge, chaque geste est répété comme un mécanisme, comme un robot, une danseuse qui répète sans cesse la même chorégraphie.

Ce lever le matin, les yeux cernés parce que la nuit a été dure, allé au lycée, rentrer en fin de journée, puis aller se coucher et attendre désespérément le sommeil, que Morphée me mène au pays des rêves. Si par miracle je parviens à m'endormir, je finis quelques heures après par me réveiller en hurlant toute mon âme, le corps tremblant, la respiration courte, la sueur dégoulinante sur le front, les yeux qui piquent, le cœur battant anormalement vite, tapant contre ma cage thoracique. Avec cette impression qu'il veut s'échapper de cette cage d'os.

Une nuit après que mes cauchemars mais brutalement arrachés de mon sommeil, j'ai voulu faire comme eux, comme tous les autres adolescents de mon âge, simplement être comme tout le monde.

Alors, j'ai tout changé dans ma façon de m'habiller, de m'exprimer, de pensée. Je devenais un mouton de la société, ce que je détestais le plus. Au début, cela marchait, j'avais l'impression que tout allait mieux mais plus le temps passer et plus on me disait que j'avais changé que je n'étais plus la même et que cela ne leur plaisait pas et plus je haïssais la personne que j'étais devenu. J'ai failli commettre l'irréparable, mais heureusement il est arrivé attend.

Cette nuit-là, il m'a dit que j'étais un petit t'ange qui s'était égaré dans le monde des humains. Un monde qui n'est pas le nôtre.

Puisque je n'étais pas de ce monde, y avais-je ma place quand même ?

Je ne sais pas. Je ne sais pas malgré tout quelle et ma place dans ce monde faux, froid démunit de toute foi. Parmi tous ses gens avec un discours dépourvu d'éthique, remplis de cruauté, d'aigreur. La gentillesse n'existe plus. Leur liberté de pensée à étais entravée, ils agissent en fonction de ce que les autres gens pensent. Avec l'argent comme seul culte, ils leur pourrissent l'esprit dès l'enfance en leur rabâchant sans cesse qu'il faut travailler pour avoir un bon métier pour bien gagner sa vie mais que selon ton statut social, tu n'as pas les mêmes droits, si tu n'as pas les moyens bah, on ne te laisse pas le choix. Qu'il faut être dans les normes, qu'il ne faut pas être différent parce que, quand on est différent la société nous rejetée.

J'ai peur, ouais j'ai peur parce que moi j'ai mes rêves de gosse à réaliser et comment faire avec un monde pareil ?

Moi je ne voulais pas d'un monde comme cela, je voulais un monde sans différence sociale où les religions, les origines ne seraient pas une barrière mais un moyen d'échanger. Un monde sans guerre, ni tristesse ou toutes les maladies auraient leurs remèdes. Mais il faut que j'arrête de rêver tout simplement parce que ce monde n'existe pas et n'existera jamais.

Le passé ne s'efface pasWhere stories live. Discover now