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¤ Il faut beaucoup de courage, pour vivre au-delà de la douleur d'exister ¤
Il me fixe tous avec dans leur regard de la pitié. Cela m'énerve, je déteste la pitié.
- Arrêté avec vos regards de pitié, je déteste ça. Dis-je froidement.
Je rentrant dans le salon de la suite et je sors pour tenter de retrouver Moha. Il n'a pas pu partir bien loin étant donné qu'il ne connaît pas la ville. Je longe le couloir pour aller à l'ascenseur. Un bris sourd provenant de la chambre résonne dans le couloir. La suite 210 celle de Mo et compagnie.
Plus besoin de chercher, il est là. Par chance, la porte est entrebâillée. J'entre, mais je ne vois personne, je me dirige donc vers sa chambre.
J'entends du bruit, il est là. J'ouvre la porte et je vois Moh assis par terre contre son lit, la tête baisser.
Je m'approche et je m'assois à ses côtés.
- Comment t'as pu essayer de faire ça ? Me demande-t-il en brisant le silence.
- Je...
Il se tourne vers moi.
- Tu ne te rends pas conte, je crois que s'il ne t'avait pas empêché de sauter, tu ne serais pas là, aujourd'hui. Me dit-il durement en me coupant la parole.
- Tu ne comprends pas Moh... Commençais-je doucement.
- Dis-moi alors, je... Je veux te sortir de là. Me dit-il tristement, le regard suppliant.
- Tu ne peux pas me sauver Mo, tu ne peux pas. Dis-je en secouant la tête doucement. C'est compliqué... Commençais-je. C'était mon frère, mon meilleur ami, mon tout. On ne fessait jamais rien l'un sans l'autre, toujours fourré ensemble. Dis-je nostalgique.
- Alors quand j'ai compris qu'il était parti, mon cœur a comme exploser en millions de petits morceaux, sa m ... Mort... Dis-je difficilement.
-À fait écrouler mon monde, je... Je... Cherchais-je mes mots. Il m'avait promis de jamais me laisser seule dans ce monde, mais il ne l'a pas tenu et j'avais qu'une envie, c'était le rejoindre. Et puis avec l'autre aussi qui menacer ma famille, je voulais que tout s'arrête. Dis-je.
- Pourquoi t'as rien dit ? Dit-il une fois mon récit terminer.
- Nous, on t'aurait aidé. Et je crois que tout ça ne se saurais pas passé. Dit-il comme s'il m'en voulait.
Aie... Il en rajoute une couche-là... Il m'en veut vraiment.
J'inspire un grand coup, cherchant met mots.
- Je savais pas quoi faire, je ne voulais mêler personne à mes affaires, mais j'ai tout foirer et des gens on payer le prix fort, par ma faute. Dis-je avec remord.
