Chapitre 11 :

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¤ On a frôlé la vie ¤

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¤ On a frôlé la vie ¤

17h10,

J'avais passé toute l'après-midi avec Elizabeth. Je lui avais appris de nouveaux mots et il faut dire que nous avions bien rigolé.

Tout compte fait, je mettais tromper sur elle. Mais je ne suis vraiment pas sur des pouvoirs l'aider, comment l'aider alors que moi-même je suis bancale. Je cache mon mal-être derrière mes sourires et ma grande gueule. Je ferais du mieux que je pourrais pour l'aider.

Cette journée m'a fait pensé à celles que je passais avec mon équipe à Toulon, leur connerie me manque, nos fous rires aussi. Ils me manque tous terriblement.

Flash-back :
Samedi 10 septembre 2016
Toulon

« Nous sommes assis sur les marches d'escalier du bloc de Mario en attendant que celui-ci descende de chez lui.

Il finit enfin par descendre un paquet de mini-saucissons à la main et se pose avec nous sur les marches.

Personnes ne parlent. Il ouvre son paquet de mini-saucissons et commence à en manger. Puis il tourne la tête vers nous et nous demande :

- Vous voulez du cochonou ?

Il agit son paquet sous le nez de Karim, son visage se décompose.

- T'es sérieux frère ? Lui demande-t-il en poussant vivement le paquet.

Les autres éclatent de rire.

- Bah quoi ? Lui demande Mario.

Il réfléchit puis il eut une illumination.

- Aaahhh... ouais c'est vrai, bon y'en aura plus pour moi. Dit-il tout content.

Je finis par rire aussi. »
Fin du flash-back

On se parle souvent par messages, mais ce n'est pas pareil que si je les avais avec moi.

Je rentre à l'appartement le cœur lourd.

*************

17h45,

Je sors les clefs de mon sac et ouvre la porte, tout est calme, Deen ne doit pas être là.

Je vais dans la chambre, quelques minutes plus tard, la sonnette de la porte retentie, je me lève du lit.

« Ça doit être Deen qui a dû oublier ces clefs. » Pensai-je.

J'ouvre la porte et mes yeux tombent sur une fausse blonde siliconée, trois tonnes de maquillage sur le visage, elle mâche un chewing-gum la bouche ouverte comme une vache.

Je la regarde de la tête aux pieds, elle est habillée d'une robe rouge enfin, si l'on peut appeler ça une robe, je crois voir sa culotte enfin j'espère que c'est ça et un décolleté plongeant. « Je crois que si tu y plonges, tu t'y noies carrément, enfin bref... » Me dis-je intérieurement. Et pour finir des talons rouges aussi d'une quinzaine de centimètres.

Le passé ne s'efface pasWhere stories live. Discover now