Chapitre 13 :

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  ¤ On est dans la même pièce, mais je vis sur une autre planète ¤

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  ¤ On est dans la même pièce,
mais je vis sur une autre planète ¤

Mardi 25 octobre
3h37,

La solitude, voilà le sentiment que je ressens chaque instant. C'est comme une drogue dans le sang, elle s'infiltre partout, elle a tout infecté, ma tête, mon sang, mon cœur, mon âme. Elle me rend vide, sans une émotion apparente alors qu'à l'intérieur, ça bouillonne de rage.

C'est un mal qui me ronge de l'intérieur. Elle ne me laisse qu'un trou béant dans la poitrine à proximité de mon cœur infecter par la noirceur, qui ne cesse d'accroître au fil du temps. Il est maintenant assez grand pour y laisser passer les blessures de mon âme meurtrie, toute ma rage, ma souffrance, ma haine, le poids des mots qu'on ne prononce pas, s'y déverse lentement. Je mis noie, je mis enfonce lentement tout aussi lentement, qu'ils remplissent ce gouffre, et j'en crève, en douceur, à petit feu.

Et je ne sais pas... Je ne sais pas pourquoi elle est tout le temps-là, toujours présente, dans mes moments de joie comme dans les moments de dépression extrême.

J'ai l'impression d'être seule face à mes démons, au monde entier, alors que non ma deuxième famille est là. Mais je crois que même en étant entouré de milliers de personnes, je ressentirai toujours ce sentiment de solitude, se vide.

Un seul être qui vous manque, qui n'est plus de ce monde et tout est dépeuplé. La seule personne qui était capable de combler ce vide, est parti rejoindre les astres.

- Gaïl ! Hurle Deen à travers l'appartement. Dépêche-toi, on doit y aller.

- J'arrive. Criais-je à mon tour.

Ça-y-est, c'est aujourd'hui que l'on part avec les gars pour leur courte tourner des vacances.

- Bouge ! Hurle-t-il de plus belle. On va être en retard, les gars nous attendent !

- Mais ouiii j'arrive. Soufflais-je.

Je ferme mon sac presque vide vu que je n'ai pas pris beaucoup d'affaire avec moi quand je me suis « enfui » de chez moi. Je le prends et rejoins Deen qui est devant la porte, les bras croisés, le visage fermé avec un aire légèrement exaspéré, avec son sac à ses pieds.

- Ah bah, dis donc ! Enfin. Me dit-il en décroisant ses bras et en ramassant son sac.

- Ça va, c'est bon 2 minutes nan ?!

- Ça fait 1 heures que tu me dis 2 minutes. Souffle-t-il.

« N'importe quoi » me dis-je intérieurement.

- Bref, c'est bon j'suis là maintenant.

- Ouais aller bouge. Me dit-il, en ouvrant la porte, puis il se décale pour me laisser passer.

Le passé ne s'efface pasWhere stories live. Discover now