Chapitre 18 :

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¤ S'écrouler à trop vouloir essayer de vivre ¤

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¤ S'écrouler à trop vouloir essayer de vivre ¤

Comment font-ils pour ne pas voir que mes rires, mes sourires sonnets faux ? Franchement je n'en sais rien. Même moi je n'arrive plus à m'y convaincre, avant j'y arriver plus au moins mais maintenant cela mes impossibles. Cela me fait mal quand même que les gens que j'aime ne vois pas que je vais mal. Ils pensent tous que je suis heureuse, ils ne savent pas, mais mes sourires sont là uniquement pour masquer mes peines.

J'ai besoin d'aide. Oui, je l'avoue, j'aimerais que l'on m'aide. Je veux que l'on me sauve de mon triste destin.

Voilà, c'est cela, il me faut une personne qui vienne chambouler ma vie, qui débarque et qu'elle me dise quel a vu que mes sourires étaient faux, que je me cachais derrière un masque.

Et qu'elle veut m'aider à me sortir de la dépression. Qu'elle me dise qu'elle m'aime, que je conte pour elle qu'elle a besoin de moi dans sa vie et que je ne peux pas la laisser tomber.

Ma vie est vide de sens, alors je veux qu'elle lui redonne un sens. Je veux que me sorte la tête de l'eau. Je veux qu'elle me fasse sourire, rire, respirer tout revivre à nouveau. Je veux aimer et être aimé en retour. Je veux que l'on me le prouve. Je veux qu'elle me redonne foi en tous mes rêves.

Je veux que l'on vienne me sauver maintenant. Sinon, je me le jure, je me fous en l'air. Je veux beaucoup trop, j'espère beaucoup trop et cela va encore me tuer d'avoir pour une fois cru en un rêve irréalisable.

Oui, parce que cette personne n'existe tout simplement pas. Alors voilà, je crois bien que c'est bientôt la fin.

************

18h05,

J'ai passé le reste de l'après-midi avec mes potes, on a vraiment passé un très bon moment tous ensemble. Cela m'avait permis d'oublier un peu.

Il était maintenant environ 18 heures. Il ne reste plus que Karim et moi, les autres étaient rentrés chez eux pour prévoir pour le concert.

Nous nous posons donc tous les deux dans le parc qui se trouve non long tu stade. Nous marchons jusqu'aux tables en ciment disposé au milieu du grand parc, Karim se roule un joint tous en marchant.

Une fois arrivé vers les tables, je m'assois sur l'une d'elles les pieds sur le banc.

- Tu veux ? Me demande Karim en me tendant son joint.

- Ouais vas y passe. Lui répondis-je.

- Tiens, j'te le donne, cadeau. Me dit-il en me passant le joint, puis il se pose à mes côtés.

- Cimer. Riais-je.

Je tire une première taffe puis recrache la fumer. Ça va, il n'est pas trop chargé, je ne devrais pas finir complètement stone.

Le passé ne s'efface pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant