Chapitre 29 :

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¤ Responsable de ce que je dis,pas de ce que vous comprenez ¤

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¤ Responsable de ce que je dis,
pas de ce que vous comprenez ¤

Jeudi 24 novembre

3h45,

La nuit tombe avec moi. Le sommeil m'accueille à bras ouvert, mais Morphée ne me veut pas dans son royaume. Au petit jour, j'aurais de jolis cernes violets.

En attendant moi je divague.

La vie est une lutte qu'il faut affronter chaque jour. Je ne veux plus lutter.

Pourquoi lutter quand rien ne nous retient dans ce bas monde. Nous sommes juste de simples pions, aujourd'hui nous sommes vivants et demain peut-être plus. Le soleil continuera de se lever, la nuit de tomber et la terre de tourner.

La vie m'étouffe peu à peut, j'en souffre tous les jours et toutes les nuits.

C'est comme un cobra qui nous berce pour nous endormir et qui nous serre peu à peu de plus en plus fort pour nous étouffer et nous avaler ensuite.

Je ne suis pas la première n'y la dernière.

Tout le monde souffre mais différemment a différend degré d'intensité. Souffrir de blessures qui sont encrées en nous comme des tatouages fais à l'encre de chine. Le corps, le cœur et l'âme sont les premiers touchés.

Cela fait toujours des ravages, personne n'y échappe, la vie est faite ainsi.

Elle est tellement mal faite, souvent, ce sont les personnes qui ne le méritent pas qui sont toucher.

La vie est mal faite, la vie est une pute qui ne mérite pas d'être vécue.

************

14h59,

- Zéro mademoiselle Castel. Me dit ma prof de math en me plaquant la copie violemment sur la table.

Je souffle exaspérer.

- Je vois que vous avez beaucoup travaillé. Elle me dit ironiquement.

« Connasse ! » Me crie ma conscience.

La sonnerie de la dernière heure de cours retenti enfin.

Je range rapidement mes affaires dans mon sac et je sors enfin cette salle où j'ai passé trois heures d'affiler avec la même prof.

J'essaye de marcher d'un pas rapide pour sortir au plus vite de se putain de lycée, mais mon attelle à la cheville m'en empêche.

- Abigaïl ! J'entends crier derrière moi.

Je me stoppe et me retourne pour voir la personne qui m'appelle.

- Abigaïl ! Attends-moi ! Me crie cette personne.

Le passé ne s'efface pasWhere stories live. Discover now