Chapitre 44 :

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Ps: il y a un chapitre avant peut-être que vous me l'avez pas lu.

Ps: il y a un chapitre avant peut-être que vous me l'avez pas lu

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¤ Si seulement une prière pouvait tout changé ¤

Point de vue Mohamed Kemmissa :
Lundi 20 février
Paris, 11h00

Le temps passe et moi, je trépasse, 23 jours, 563 heures et 48643200 secondes sont déjà passé depuis que j'ai appris pour son... Pour son... Depuis que je sais. J'ai l'impression que ça fait une année. Dans un moment tristesse, le temps semble durés une éternité et dans un moment de joie, il semble duré une fraction de seconde. Je pensais avoir tout affronté, le manque d'argent, les galères, la justice, les problèmes de famille, les problèmes du Crew aussi, mon géniteur et maintenant elle. Malgré tout, j'en ai perdu du monde, beaucoup, trop même, des amis, des proches, des connaissances. Je la connais pourtant déjà cette sensation, ce sentiment de ne pas avoir assez fait, de ne pas avoir été présent. Les « si », les « j'aurais dû », mais ce sentiment-là, je ne l'avais jamais connu.

J'ai compris pourquoi je voulais l'aider, la sauver, c'est parce que c'est elle. C'est mon âme sœur, c'est elle qui fait tourner mon monde correctement, qui m'apaise, qui me fais devenir un homme meilleur. La femme qui, quand je suis près d'elle faits que je me sente à ma place.

À cette pensée, le trou que je sens dans ma poitrine se creuse un peu plus. J'ai le sentiment d'avoir perdu ma moitié, un bout de mon cœur. Son parfum me manque, ici ça sent plus que la mort.

Le monde continue de tourner. Sauf mon monde. La vie reprend petit à petit son cours. Sauf ma vie. Par ce qu'elle et tout ça et je l'ai compris, mais bien trop tard. Tout s'est arrêté net au même moment qu'elle. Pour nous deux les oiseaux chantent plus, le soleil ne brille plus, la végétation ne pousse plus, les vagues ne déferle plus, le ciel n'est plus, les aiguilles sont figées. Notre monde repartira quand elle aura donné un signe. Parce que si elle ne fait plus partie de la vie, je ne fais plus partie de ce monde. Son anniversaire est passé, elle aurait soufflé 18 bougies. Mais elle n'était pas là, il n'y avait qu'un corps endormi avec un ballon qui volait au-dessus de lui. Et toute les personnes qui tiennent à elle autour. C'était triste, il n'y avait aucune joie sur les visages, que des sourires à l'envers et des traits tirés. Tu as 18 ans depuis 10 jours et toi, tu dors, bébé revois tes priorités.

Tu es la femme de ma vie. Tu as été, es et restera toujours la femme de ma vie, rien que toi. Abigail, mon amour, je t'aime.

**********

Aubervilliers,
13h10

C'est en furie que j'arrive à Aubervilliers, je fonce vers son bâtiment, tape le code d'entrée, monte jusqu'au 3-ème étages, tape à la porte 6.

C'est son frère Maxime qui m'ouvre, je n'attends pas qu'il m'invite à rentrer, je force le passage et le bouscule pour pouvoir passer. Au son qu'il a émis ça la visiblement surpris, ce n'est pas dans mes habitudes, mais je n'en ai plus rien à foutre. Je me précipite dans le salon pour le trouver, je le vois, il est là assis sur son canapé un joint à la main, les coudes sur ses genoux. Il ne me regarde pas, peut-être, il ne m'a pas entendu n'y encore vu.

Le passé ne s'efface pasWhere stories live. Discover now