La tempête

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Cela fait maintenant quatre jours que nous marchons à travers la Terre Brûlée. Les provisions diminuent et l'eau commence à manquer, sans compter que nous sommes assez fatigués. Newt a réussi à nous motiver à nouveau, et je sens que les blocards font de leur mieux pour qu'on progresse le plus rapidement possible vers les montagnes.

La chaleur du soleil est de plus en plus insoutenable au fil des jours. Il faut qu'on trouve un bâtiment où s'habituer le temps de quelques instants, pour nous reposer.

Mais au fur et à mesure des heures qui passent, le ciel s'assombrit, l'air devient de plus en plus étouffant, et je remarque avec angoisse que nous nous prenons de plus en plus de sable dans la figure. Soudain, Minho pousse un crie de joie et désigne le fond de la plaine de sable.

« - Regardez ! Là bas ! » hurle t'il.

Je fixe du mieux que je peux ce que pointe son doigt. Le sable me cache énormément la vue, mais je parviens à distinguer un amas de bâtiments... éclairés par quelques lumières.

« - Il y a des personnes la bas ! C'est peut être le Bras Droit ! » crie Thomas.

« - Ils sont dans les montagnes ! Mais si ces immeubles ont de l'éclairage, c'est que les personnes qui y sont ne sont pas totalement cinglés », dit Newt.

Mais à ce moment, un éclair blanc, terri elle lumineux s'abattit en zigzag et explosa au sol, juste devant nous. Je tombe par terre sous le coup de l'explosion, alors qu'un hurlement strident résonne.

C'est Will. Il se tortille sur le sol en poussant des cris atroces. Son bras a été laminé par l'explosion, et son sang recouvre ses vêtement, ou du moins les lambeaux qu'ils en restent. Le pauvre brule à plusieurs parties du corps, le reste de sa peau est roussie. Cette vision me retourne l'estomac.

Les paroles de Jason me reviennent en tête :

« - Si les conditions ne vous tuent pas, les fondus s'en chargeront. »

J'avais complètement oublié ce qu'il avait pu nous dire. En effet, les conditions météorologiques risquent bien de nous tuer...

Je sens deux bras me soulever, ceux de Newt.

« - Les gars, crie Minho, faut dégager ! »

Il est malheureusement trop tard pour Will. On s'élance vers les bâtiments, tentant d'esquiver les éclairs. Je reste aux côtés de Newt, qui a plus de difficultés à courir à cause de sa jambe blessée.

Les explosions font un bruit épouvantable. J'ai rarement eu aussi mal aux tympans. De plus, les explosions nous projettent sans cesse du sable au visage et dans les yeux, nous ralentissant. Un nouvel éclair s'écrase juste devant nous, et projette au sol l'un des blocards au sol.

Minho.

Ses vêtements ont pris feu à certains endroits, mais pas sur la totalité du corps, comme pour Will. Je me précipite sur lui et jette du sable sur ses vêtements, pour faire éteindre le feu, et l'ancien coureur m'aide en roulant sur lui-même. Au moins, il n'est pas trop blessé.

Newt et Thomas se jettent à nos côtés et relèvent l'asiatique, qui gémit de douleur. On l'aide à avancer à travers la Terre Brûlée, en direction des bâtiments. Plus on s'en rapproche, plus la tempête se calme.

« - Encore un effort ! hurle Newt. On y est presque ! »

Poêle-à-Frire arrive le premier devant les bâtiments, et ouvre la porte de l'un d'entre eux qui tient à peu près debout.

Enfin, on l'atteint. Avec beaucoup de difficultés, mais on a réussi.

Minho tombe sur sol, et s'exclame :

« - Oh, les mecs, je dérouille. Je peux vous dire que je dérouille. »

« - Ça va, tu n'es pas trop brûlé, juste un peu sonné par l'explosion », je lui répond pour essayer de le rassurer.

Le jeune homme rie un peu, avant de me lancer :

« - Tu es drôlement rassurante, tu sais ? Rappelle moi de ne jamais te prendre comme médecin personnel. »

« - Écrase, je réplique. Si tu penses que je compte m'occuper des bobos de Monsieur Minho à vie, tu te fourres le doigt dans l'œil. »

L'asiatique écarquille les yeux et rie encore plus.

« - Je rêve ? Notre chère Flavia devient-elle agressive ? »

« - À ton contact, ça ne m'étonne pas franchement », dis-je, riant à mon tour.

« - Tu ne rêves pas, sourit Newt. Me la transforme pas en autre version de toi, tocard, lance t'il à Minho. Sinon... »

« - Tu me quittes ? » je lui dis en riant encore plus.

« - Certainement pas ! Mais je vais devoir trouver un moyen de te guérir de ça ! »

« - Ce n'est pas une maladie, réplique Minho. De toute manière, personne n'arrive à ma cheville en terme de sarcasme.

Ça, c'est sûr. Au moins, Minho parvient à nous détendre.

Je regarde Thomas, qui est en train de discuter avec Teresa. Les deux se sont plutôt rapprochés, en quelques jours.

« - On devrait trouver quelques chose à manger, intervient Poêle-à-Frire, s'il y a quelque chose dans ce foutoir... »

« - Dans ce foutoir ? » retentit une voie inconnue.

Nous sursautons er regardons autour de nous. Personne autour de nous.

« - En haut, les enfants. »

Je lève les yeux, comme les autres. Un homme au profil hispanique, d'une cinquantaine d'années, se tient à l'étage du dessus, penché sur une barrière. Avant que nous ayons le temps de faire un mouvement, il l'enjambe et sauta au sol. Puis il se releva et s'approcha de nous.

« - Je m'appelle Jorge, et c'est moi qui commande les fondus ici. »

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Alors j'ai mélangé livre et film pour cette scène.
Je reste très attachée aux livres, même avec les affaires concernant James Dashner, et je veux intégrer des passages du livre en modifiant certaines scènes du film. J'ai glissé deux répliques exactes du livre, à votre avis lesquelles ? Dites moi ce que vous en pensez !

À plus !

I Will Stay Forever With You / the Maze Runner - Newt.  EN RÉÉCRITUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant