Dans le labyrinthe

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Je tombe par terre tandis que les portes se referment. Je me fige et les regarde consternée. Mais qu'est ce qui m'a pris ? Pourquoi j'ai fait ça ?
Minho se laisse tomber par terre.
" Félicitations, tocarde, tu viens de signer ton arrêt de mort. Vraiment, laisse moi te dire que tu es douée."
Non mais pour qui il se prend de m'appeler comme ça et de me parler ainsi ! Je sens de la fureur monter en moi.
"- Je voulais vous aider ! hurlé je. Si c'est comme ça que tu remercie les gens...
- Mais en quoi ça nous a aidé ?, dit il en me coupant en pleine phrase. Tu te retrouves aussi prise au piège, à présent !"
Je me sens vraiment stupide. Il a raison, ça n'a servi à rien, et au final on se retrouve, Alby, lui et moi coincés dans le labyrinthe.
Un  rugissement retentit dans le labyrinthe.
Serait ce...
"- Oh non !, gémit Minho. Les Griffeurs !!"
Il se lève immédiatement.
" - Il faut se barrer. Vite !!
- Minho, on peut pas laisser Alby là. Il est blessé et inconscient, il faut le mettre en sécurité, dis je en tentant de le calmer.
- Et où ?, répond il agressivement. Il n'y a nulle part où on peut le cacher ! Alors, mon meilleur conseil, c'est de te casser et d'essayer de te cacher quelque part. "
Et il part en courant dans les couloirs du labyrinthe.
Là, je suis vraiment folle de rage. C'est lui qui s'y connaît, c'est un coureur, il est habitué. Et au moindre danger, c'est lui qui part le premier. Je devrais l'imiter.
Mais je ne peux pas laisser Alby seul. Il faut que j'essaye de le cacher.
Je regarde autour de moi. Je lève la tête et remarque ainsi que le lierre grimpe jusqu'en haut. Maintenant, j'ai une idée de comment je vais pouvoir aider Alby. Je prends de solides branches de lierre et attache fermement Alby. Une fois que je suis sûre que le lierre le retient solidement, j'agrippe le lierre et commence à faire monter  Alby contre le mur. Avec beaucoup de difficultés, je parvient à le stabiliser à mi-hauteur du mur.
Je m'arrête lorsque  j'entends des cliquetis à une quinzaine de mètres derrière moi. Mon corps se fige, mon sang se glace et mon cœur commence à battre de plus en plus vite. Un griffeur.
Je me cache derrière un des murs du labyrinthe à proximité d'Alby. Les horribles cliquetis continuent d'approcher, suivis de grincements métalliques. Puis je n'entends plus rien. Je me risque à regarder dans le couloir. Désert. Je m'avance, mais la moindre trace du griffeur. Je regarde autour de moi, toujours rien. Je lève la tête. C'est là que je le voie.
J'ai le sentiment que je vais m'évanouir. Le griffeur est au dessus de moi. Il n'existe pas de mot pour décrire l'abomination en face de moi. Un mélange d'animal et de robot. Comme si on avait réaliser une expérience qui aurait très mal tourner.  Le griffeur pousse un horrible hurlement, dévoilant des dents tranchantes à coups sûrs. Et je n'ai pas envie de vérifier cette hypothèse. Alors que le monstre saute par terre, je m'enfuie en courant dans le labyrinthe. Je ne sais même pas où je vais, mais il faut absolument que j'échappe au griffeur.
Mais au bout de cinq minutes de course, je tombe dans un cul-de-sac.
C'est fini, je suis morte. J'entends le griffeur se rapprocher. Je m'écroule par terre, à bout de force. J'aurais tellement voulu récupérer mes souvenirs, mais je vais mourir seulement trois jour après mon arrivée au bloc. Je pense à Newt. Le premier qui m'a accordé sa confiance. Pense t'il à moi, en ce moment. Il semblait bien m'apprécier. Et moi aussi. Moi aussi je tiens à lui. Je voudrais tellement qu'il soit là, avec moi. Mais je ne lui souhaite pas de se retrouver dans le labyrinthe, la nuit, avec des griffeurs.
Celui qui me poursuit s'approche. Un grincement retentit. Le plan du labyrinthe. Il change. Les blocards ont oublié de me le dire, mais je m'en étais un peu rendu compte, le soir de la fête. Je l'avais entendu brièvement avant se m'endormir, et je m'étais posé la question. Maintenant j'en suis sûre.
Un des murs ralentit  le griffeur. Le cul-de-sac commence à disparaître.
Et me laisse un passage. Je m'engouffre dans le tunnel, tandis que le griffeur émet des cliquetis qui doivent certainement manifester de la fureur.
Une main m'agrippe le bras. Je lève la tête. C'est Minho.
"T'es vraiment une gosse malade toi !", me dit il.
Je ne réponds pas, bien que je suis soulagée de ne plus être seule. Le griffeur arrive, on entend ses cliquetis furieux.
" Par là", me dit Minho en désignant un couloir. On va peut être s'en sortir, après tout.
Mais j'ai envie de me venger du griffeur. De la peur et de l'épuisement qu'il m'a causé.
"Ramène toi !" , je hurle au griffeur.
Minho, qui a atteint le bout du couloir, me crie de me me dépêcher. Quand le griffeur n'est plus qu'à un mètre de moi, je me précipite dans le couloir qui commence à se refermer. J'arrive finalement à le traverser, tandis que le griffeur, comme je l'avais calculé, finit écrasé entre les murs. Le soleil commence à se lever. On a passé toute la nuit dans le labyrinthe ? J'ai du perdre la notion du temps durant la nuit. Et sous l'émotion et l'épuisement, je m'évanouie.

Chapitre plus long que les autres, et avec plus d'action.
J'espère que ça vous a plu !
À plus !
Aure. 😉

I Will Stay Forever With You / the Maze Runner - Newt.  EN RÉÉCRITUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant