viol

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Je suis dans ma cellule. Je viens de me réveiller. Je me suis fait taper dessus hier mais j'ai refusé de me défendre pour pouvoir sortir dans deux mois. Je connais maintenant par coeur l'infirmerie. J'y passais le plus clair de mon temps, je n'allais plus discuter avec mes amis de peur de leur faire peur. Je fuyais tout le monde et m'enfermais dans la bibliothèque ou personnes de ne venaient. J'étais tranquille, dans ma cellule quand le même groupe de filles sont venues me chercher comme à leur habitude elles m'ont elmené dans les douches mais cette fois-ci c'était différent. Une seule resta dans les douches pendant que les autres surveillaient l'entrée de la pièce. Je sentais l'horreur arrivée. La fille châtain clair qui me faisait face m'attrapa par les cheveux avant de m'envoyer au sol et de me ruer de coup. Elle s'arrêta énervée parceque je me défendais plus. Je n'en voyais pas l'intérêt. Je sentis deux mains se poser sur mon ventre. Je frémis et j'essayais de me débattre, je refusais qu'elle me touche. Je ne voulais pas tromper ma bien-aimée qui tenait bon dehors pour moi. Je gifle donc la femme qui était au-dessus de moi. Elle me lit un coup de poing dans la tête.

" Lemon + violence "

Elle me saisit une nouvelle fois et m'arrache mon t-shirt. Elle vint me mordre le cou. Je poussai un cri de douleur. Je pouvais sentir le sang couler le long de celui-ci. Je commençais à me débattre autant que je put, mais rien à faire je n'avais pas assez de force pour reculer. Elle posa ses lèvres sur les miennes et força l'accès à ma bouche, sa langue rentra en contact de la mienne. Pris d'un instinct de survie, je la mordis le plus fort possible avant de recevoir une droite dans les côtes. Elle se relava, je voyais le sang couler le long de sa bouche et un sourire satisfait apparu sur mon visage celui-ci ne resta pas longtemps. Je commençais à recevoir des coups de pied. J'essaye de me protéger tant bien que mal avec mon bras mais j'entends en bruit inquiétant provenir de celui-ci. Une douleur énorme m'envahit alors. Je vois ma vision se réduire et devenir flou à cause des larmes qui coulent le long de mes yeux. J'aperçois une énorme marque violette sur celui-ci et vois qu'il a un angle bizzar. La fille me regarde sourit avant de revenir ce positionner à califourchon au dessus de moi. Elle attaque directement mes seins qu'elle mord avec force. Elle enlève aussitôt mon bas et m'enfonce deux doigts directs. Un cri de douleur m'arrache alors le corps. Je commence à crier de plus en plus. Je ne ressens que de la douleur. Je m'en veux d'être aussi faible. Elle fait des vas et viens de plus en plus rapide elle vient me mordre les cuisses. Avant que le bruit ne se rapproche, je la vois sortir quelque chose de gris de sa poche. Je comprends par la forme que c'est une lame. Elle vit faire des marques avec sur mon corps, j'ai mal mais je ne dis rien. Je serre les dents le plus possible. Une soudaine douleur s'empare de mon corps. Elle est horrible, je cherche de mon regard la cause de cette douleur. Je n'arrive pas à bouger. Les pas sont de plus en plus fort, mes yeux commencent à se fermer. Je n'entends plus que des bruits avant que ce soit le noir complet.

PDV Dimitri

Nous sommes sur le canapé. Un mois s'est passé et cela fait maintenant une semaine que Cassandre refuse nos visites sans que nous comprenions pourquoi. Le téléphone sonne, je me lève et le décroche. Mon visage se décompose quand j'entends la personne à l'autre bout du fixe. Je raccroche et regarde les autres. Des larmes coulent sur mon visage. Je m'approche d'elle et leur dis.

- Cassandre a été agressé, quelqu'un à essayer de la tuer. Elle est à l'hôpital.

Les filles sautent du canapé et saisissent leurs affaires en vitesse. Nous sautons dans la voiture et arrivons devant l'hôpital. Je gare la voiture à l'arrache. J'ai dû griller beaucoup de feux en venant mais je m'en moque. Nous entrons dans le hall comme des fous. Nohémie va à l'accueil et demande la chambre de notre amie mais l'infirmière refuse de nous la donner. Elle passe un coup de fil et nous voyons arriver la policière. Elle nous fait asseoir ou plutôt elle essaye. Elle nous regard et nous dit.

- Merci d'être venu aussi vite. Votre amie refuse de nous parler et de nous expliquer ce qui s'est passé. J'ai regardé son dossier et j'ai observé plusieurs visites étranges à l'infirmerie. Je pense que Cassandre se faisait agressé régulièrement par d'autres détenus.

A ses mots tout devint clair. C'était pour ça qu'elle refusait de nous voir, pour qu'on ne  remarque pas ses bleus et que nous nous inquiétons. Je vois Nohémie et Amélia s'énerver encore plus.

PDV Nohémie

J'y croît pas, elle se faisait frapper et personne n'a rien fait pour lui venir en aide. Il a fallu attendre l'horreur pour qu'ils réagissent. Je regarde mal la policière et lui lance d'un ton agressif.

- Pouvons-nous la voir où vous attendez qu'elle meurt pour nous y autorisée.

Je la vois reculé souffler. Dimitri me dit de me calmer mais la colère me monte aux yeux. Je vais pulvériser les enfoirés qui lui on fait ça. Quand je me retourne je ne vois plus la jeune blonde. Mais je sais où elle est quand j'entends crier une infirmière. Elle agressait la dame pour avoir ma chambre de sa copine. La policière lui dit de se calmer d'abord car Cassandre est faible et qu'elle doit rester au calme. Elle hoche la tête, respir un bon coup. Je vois quand même ses poings se serrer. L'agent nous emmène devant la chambre de notre sœur. Quand nous entrons l'horreur prend place sur nos visages. Cassandre est branché à plusieurs machines. Son bras droit est dans le plâtre et elle a un bandage au niveau du ventre. Des hématomes violets recouvrent son corps et des marques de morsures sont aussi présentes. Mon point se ferme pour intérioriser ma colère

L'amour imprévuWhere stories live. Discover now