L'interdit attire. [ TERMINÉE/RÉÉCRITURE ]

36- À cheval?

Si c'est pour un camping, c'en est plus qu'un!
Il ne manque absolument de rien. On a la mer à perte de vue. Un grand terrain pour camper et de plus le propriétaire a même penser à faire aménager une écurie. Une écurie! Vous vous en rendez compte? Une écurie, avec des chevaux. Bon, pas la peine de s'affoler! On aura tout le temps pour mieux découvrir ces merveilles.

Aujourd'hui, nous avons quasiment sauté le petit-déjeuner à l'entente d'une petite visite, enfin, dans l'écurie du propriétaire.

En vitesse nous nous sommes préparés et nous nous sommes mis à la file indienne, avec M. Duncan en tête, et bientôt, nous allons effectué une longue marche vers ces petits bijoux qui nous attendent sagement.

J'ai toujours su que j'aimais les chevaux. Ne me demandez pas comment, moi aussi je l'ignore.

Si j'avais su qu'on aurait à effectuer une randonnée en pleine boue, j'aurais pensé à apporter des bottes. À présent mes baskets_et mes préférés en plus_sont complètement fichus.

Et ces graviers ne m'aident absolument en rien. Je soupire une seconde fois et continue de suivre la bande.

Nous pénétrons enfin dans l'écurie où l'odeur des chevaux, du bois, et par-dessus tout celle du foin envahie nos narines.

-Atchoum!

À peine avais-je externuer qu'une bonne vingtaine de paires de yeux étaient braqués sur moi.

-C'est à cause du foin, m'expliquai-je.

Nous marchions dans une vallée de box avec des portes coulissantes avec des grilles à travers lesquelles nous pouvions calmement admirer les chevaux brouter calmement.

Inexplicablement, un d'entre eux attira mon attention, je m'approchai et mon cœur fit un bond en voyant la beauté frappante de l'animal.

C'était un bel Camargue. Les poils totalement blanc. Une vraie beauté. Je pénétrai immédiatement dans le box.

J'approchai lentement la main pour lui caresser le chanfrein.

À mon grand étonnement, il...il ou elle? Je jetai un coup d'œil au dessous de son ventre...eh bien, il se laissa faire.

-Ça va toi?

Pour toute réponse, l'animal hennit légèrement, ce qui fit étirer mes lèvres en un petit sourire. On peut dire que c'est sa façon à lui de dire oui. Je deplaçai ma main et entrepris de lui caresser l'encolure.

-C'est quoi ton nom?

L'animal lança son regard en direction de la porte, regard que je suivis.

Les lettres ''ALEJANDRO'' étaient gravés en majuscule sur la porte.

Intelligent en plus.

-Alejandro, moi c'est Lyzie. Contente de faire ta connaissance.

-C'est la première fois qu'Alejandro se laisse approcher par une inconnue. Il t'aime bien on dirait.

Je sursautai et me retournai immédiatement à l'entente de cette voix.

Je me retrouvai nez à nez avec un jeune homme d'à peu près mon âge ou légèrement plus âgé.

Il avait les yeux gris et un petit sourire en coin se dessinait sur ses lèvres.

-Bonjour!

-Salut, bafouillai-je.

Il tenait une botte de foin en main, portait une chemise à rayures rouge, un jeans délavé et des bottes.

Je compris qu'il avait sûrement besoin des lieux, je me dépêchais donc d'en sortir.

-Bon, je crois que je vais y aller.

-Au revoir, Lyzie! me lança-t-il avec un sourire bête sur les lèvres.

Depuis combien de temps était-il derrière moi au juste?

Sans plus porter d'attention, je quittai les lieux.

Dehors, il faisait sacrément bon. Bien qu'il n'était pas encore midi, la chaleur du soleil était presqu'étouffante. J'optai pour un petit tour à la plage.

Alors que je me dirigeais du côté de notre emplacement. Je vis au loin quelque chose qui capta mon attention.

Un homme était à cheval et se lançait à galop vers notre direction.

Je mis ma main sur mon front en visière m'abritant des rayons du soleil afin de mieux voir ce chevalier.

Plus il approchait et mieux je pouvais distinguer ses formes. C'était Michael. Hmm, Michael! Mon chevalier!

Et derrière lui, apparut madame Valentine. Joyeuse. Rayonnante.

Les voirs ensemble, je dois l'avouer me fit bouillir de jalousie.

À force de regarder cette scène, j'avais la fameuse sensation que quelqu'un prenait la fâcheuse plaisir à tourner un couteau dans mon estomac.

Les sentiments étaient là. Il fallait que je l'accepte. J'aime cet homme et le voir avec une autre ne me fait pas du tout plaisir.

Pour ne plus me faire du mal, je décide de détourner le regard et poursuivre mon chemin.

Mais au même, un des cheval émet un bruyant hennissement. Et avant même que je n'ai eu le temps de retourner la tête, madame Valentine était étalé de tout son long dans la poussière. Le cheval s'enfuiyant au galop.

En moins de deux, Michael descendit de son bel arabe pour se retrouver au près d'elle.

Les voirs aussi près ne fit qu'amplifier la douleur déjà présente dans ma poitrine.

Pourtant, il ne font absolument rien. C'est tout à fait normal qu'il saute à son secours. De plus il était plus près d'elle. Et n'importe qui aurait fait la même chose.

Allez Lyzie, arrête de te faire des idées, tentai-je de me raisonner.

Mais il fit malheureusement le geste de trop. La goutte qui fit renverser le vase. Il venait de la prendre dans ses bras. Il la portait...

Elle pouvait marcher, non?
Elle n'avait fait qu'une simple chute. Qu'une toute petite chute.

N'y pouvant plus, je me dirigeai vers la plage. Il fallait que je me change les idées. Et par-dessus tout, calmer mes nerfs.

Avec mes baskets, je me suis assurée qu'il n'y ait pas de chardons enfouis sous le sable. Rassurée, je me suis laissée tomber dans le sable en poussant un petit soupir de bien-être.

L'odeur de la mer à vraiment le don de m'apaiser.

Les vagues se déferlent dans la baie, crêtant d'écume, approchant du rivage, libres, déterminées, ignorant qu'elles se dirigent directement vers leur fin. Elles se brisent alors avec fureur pour s'étaler ensuite sur le sable dont elles repartent avec une partie. Et au loin, d'autres arrivent et reproduiront le même manège.

-Michael, soupirai-je faiblement.

Coucou mes amours!

Comment allez-vous?
Laissez-moi vos avis en commentaire sur ce chapitre.
Chapitre que j'ai bien aimé écrire, personnellement ;-)

J'écris une nouvelle histoire ''I'm sorry''
Ça me ferait plaisir si vous y jetiez un coup d'œil.

À bientôt!