L'interdit attire. [ TERMINÉE/RÉÉCRITURE ]

12- Je l'aurais voulu.

Lorsque je me réveillai le lendemain, je n'en croyais pas mes yeux. J'étais dans mon lit avec mon prof allongé à côté de moi.
Je relevai les draps et fus soulagée de voir que je portais encore tous mes vêtements d'hier.

-Bonjour, dit-il avec une voix ensommeillée.

Qu'est ce qu'il fesait là lui?

Comme s'il lisait dans mes pensées, il poursuivit:

-Le film avait à peine commencé que tu t'étais endormie sur mon épaule...

Pardon?

-...alors je t'ai porté dans ta chambre et suis retourné dans la mienne.

Pourquoi était-il là maintenant?

-...au cours de la nuit, tu t'es mise à crier, je suis venu et j'ai vu que tu dormais et ne cessais de t'agiter, tu devrais faire un cauchemar...je te laisse imaginer la suite.

Alors là, il a dû me réconforter. Oh mon Dieu, je donnerais tout pour disparaître en ce moment.

-Merci, balbutiai-je.

Il se releva et se dirigea vers la porte.

-L'heure tourne, dit-il en faisant mine de me montrer une montre imaginaire à son poignet.

Ah oui, les cours!

-...je t'attends en bas.

Une fois qu'il était sorti, je me rendis à la salle de bain, fis ma routine et optai ensuite pour une simple robe jaune.

J'ouvris la porte, descendis les escaliers et me dirigeai à la cuisine.

Je le vis préparer le p'tit déj, je m'assieds sur le comptoir le regardant faire.

-Sans sucre, n'est-ce pas?

-Oui.

Après avoir remplis ma tasse, il déposa une assiette devant moi qui me mit tout de suite l'appétit en bouche.

Il s'éclipsa ensuite.
Terminé, je me levai, pris mon sac, direction: école.

-Où allez-vous vous ainsi jeune fille?

Il se tenait très droit sur le palier comme un homme sûr de lui.

-Bah à l'école.

Il descendit rapidement les escaliers, passa devant moi et en ouvrant la porte il ajouta:

-Je t'y emmène.

Sans répliquer, je le suivis, on monta dans la voiture et nous claquâmes les portières simultanément.

Il se gara dans le parking et coupa le moteur.

-À tout à l'heure Lyzie.

-Hmmm-Hum

Je rejoignis Lou et Dylan avant que la sonnerie ne retentisse.

Ce matin, nous avions cours d'espagnol avec Mme Hernandez.

Portant une robe attachée jusqu'au cou, elle fait son entrée avec une liste de feuilles serrée contre sa poitrine, et avec lautre main, elle rajuste ses verres sur son nez et jeta si violemment ses feuilles sur le bureau que je sursautai. Elle ne changera pas celle-là.

-¡Buenos dias clase!

-¡Buenos dias Señora Hernandez!

-Hey Lyzie, la voiture du prof est trop confortable pour prendre le bus? me demande Lou.

Elle a sûrement dû me voir descendre de la voiture de Michael.

-Non, c'est pas ça. Écoute, ma....tentai-je d'expliquer avant d'être interrompue par la Sra Hernandez.