Note de fin.

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Oh wow. Enfin. 

Enfin, les gens. 

J'ai enfin terminé d'écrire cette histoire qui me suit depuis des années, cette histoire qui m'a hantée, aussi bien durant mes périodes d'écriture à force de me torturer l'esprit à la recherche de nouvelles idées que durant mes pauses interminables durant lesquelles je me stressais à l'idée de ne jamais retrouver le courage de la continuer. 

Mais aujourd'hui, je peux le dire, je peux l'affirmer : BANG est enfin terminé. Le dernier chapitre a été pensé, imaginé et tristement rédigé. Oui, tristement, parce qu'au fond je dois bien avouer que cela me fait un petit pincement au coeur que de devoir laisser derrière moi une grande partie de ma vie, de me dire que je ne retrouverai jamais l'esprit torturé mais si intéressant de Violet, que la seule place destinée à son avenir ainsi que celui des autres personnages restera coincée dans un coin de mon imaginaire. Je ne m'imagine pas tellement ne plus jamais prononcer le nom d'Alo quand je penserai à un prochain personnage, ni celui de Jimmy quand il me viendra à l'idée de dépeindre un petit frère attentionné. 

Mais c'est fait. Et je crois qu'au fond, il était temps ; je n'ai pas seulement conclu une histoire, j'ai aussi apporté un point final à toutes les phrases inachevées qui ont rythmé ma vie pendant si longtemps. 

Cette histoire n'est définitivement pas la plus heureuse que j'aurais pu conter. Elle est tachetée de moments tristes, de réalités sordides qui, à l'époque où j'ai commencé à la rédiger, n'avaient pas encore cette dimension de réalité qu'ils ont aujourd'hui. Ces dernières années, le monde a connu des atrocités que je ne pourrais jamais retranscrire sur le papier à travers les idéaux d'adolescents en peine. Mais sur la fin de cette histoire, alors que tous ces événements s'accumulaient dans notre mémoire, j'ai essayé de faire de mon mieux pour rendre un peu hommage à ces gens qui souffrent de traumatismes, et qui tentent de s'en sortir. 

L'épilogue de BANG contient également une rapide référence à l'attentat survenu à Nice, ma ville de coeur ; celle où j'habite cinq jours par semaine dans mon appartement d'étudiante. Mais je ne voulais pas trop m'y attarder, ce chapitre est censé être porteur d'un espoir grandissant pour mes personnages. 

Un espoir qui, tout de même, est accompagné de la tristesse d'inconnus pour eux. 

Si je devais remercier quelques personnes pour m'avoir poussée à continuer, ou à tout simplement m'inspirer, je songe d'abord à mes parents. Ils m'ont donné les meilleurs éléments possible pour construire les figures d'autorité que forment les différents adultes dans cette histoire, aussi bien les parents de Violet que Simon et Cora. Ils ont été les premiers à m'engueuler quand les chapitres se faisaient trop long - tout comme ma grand-mère, bien le bonjour.

Puis bien sûr, aussi, vous les quelques lecteurs qui me suivez. Vos commentaires m'ont fortement encouragée à poursuivre - et regardez, j'ai réussi, l'histoire est enfin finie ! 

J'ai un peu d'amertume dans le coeur, tout autant que je suis heureuse d'avoir enfin achevé l'un des projets qui m'a pris le plus de temps à réaliser. 

Je reviendrai bientôt avec d'autres histoires, d'autres personnages à dépeindre et à aimer. 

Beetlejuice. 

BANGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant