Chapitre 11

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(média : Nolan et son sourire trop craquant ^^)

Chapitre 11

                C'est lourd. Très lourd. Et ça me saute sur le ventre sans ménagement. Je grogne quelque chose d'incompréhensible, même pour moi et je tente de me tourner pour essayer de me rendormir parce que je n'ai pas du tout l'intention de me lever maintenant. C'est hors de question. J'ai dû me coucher, il y a à peine deux minutes. Allez cinq en étant large !

« Debout gros bébé ! » me hurle la voix de Nolan au-dessus de moi.

« Lâche-moi, veux dormir ! » marmonné-je.

                Je l'entends rire avant qu'il ne me déclare :

« Hé vieux, il est quatorze heures ! »

                Impossible ! Il ne peut pas être cette heure-là, tellement je suis fatigué. Je n'ai pas pu dormir plus d'une heure. J'ouvre les yeux et remarque qu'il a ouvert les rideaux. Les rayons du soleil entrent sans problème dans ma minuscule chambre, me brûlant les rétines. Je pose mes mains sur le torse de mon meilleur ami et le pousse assez fort pour le faire basculer en arrière. Et ce con rigole toujours ! Je me redresse difficilement et appuie mon dos contre le mur à la tête de lit en me frottant les yeux. Je baille bruyamment et aperçois London, debout au milieu de la pièce, les bras croisés, un sourire aux lèvres.

« Comment vous avez fait pour rentrer ? »

« T'as pas fermé ta porte idiot. »

« Ou alors c'est ta conquête qui n'a pas fermé derrière elle. »

Je dois encore être endormi ou en tout cas, mon cerveau l'est toujours.

« Alors ? » me presse London. « C'était qui cette fois ? » me demande-t-il.

                Je passe mon regard de London à Nolan, ne comprenant pas la question et pourtant, elle doit avoir un sens vu qu'ils attendent avec une grande attention ma réponse. Je me gratte le crâne mais la fatigue m'empêche réellement de réfléchir correctement.

« De quoi vous parlez ? »

                Je me racle la gorge pour essayer de faire disparaître ce côté enraillé qu'a ma voix quand je me réveille.

« De la meuf que tu t'es tapée cette nuit, pardi ! » exclame Nolan en me donnant un coup de poing dans l'épaule.

« La meuf ? Mais quelle meuf ? »

« Celle avec qui tu as disparu de la soirée et passé la nuit de toute évidence. » m'explique London, comme si j'étais un demeuré.

                Mais je ne suis pas un abruti. Je ne suis pas amnésique non plus. Je sais très bien que je ne me suis tapée aucune fille cette nuit parce que je l'ai passée avec George dans les rues de Manhattan. Quelques bribes de la soirée me reviennent mais je secoue la tête pour les faire disparaître.

« Il n'y a eu aucune fille. »

                Tout en leur apprenant la nouvelle qui semble les surprendre, je me lève et attrape une bouteille d'eau qui traînait sur mon bureau. Je l'ouvre et en bois la moitié en moins de temps qu'il n'en faut pour dire « football ».

« Aucune fille ? » s'étonne Nolan en rampant sur le lit pour aller s'asseoir sur le rebord.

« Aucune ! » confirmé-je, en reposant ma boisson.

                Je baisse les yeux sur ma tenue. Un boxer. Je me penche et ramasse le T-shirt que je portais hier soir. Je l'enfile et London reprend la parole :

for him. - idy 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant