La rentrée

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Aujourd'hui c'est la rentrée. Ça signifie qu'il m'attends des matins sous la pression du cadran, des courses à la montre pour ne pas être en retards pour le début des cours (ennuyeux) enseignés par des professeurs (tout aussi ennuyeux) pendant 10 longs mois. Je me présente: Zack Morson (le nom de famille se prononce en anglais je vous signale), 17 ans, cheveux noirs, yeux gris-sciant, j'ai la grandeur moyenne de mon âge et un corps normalement musclé d'un ado de 17 ans. Ma mère est morte alors que je n'avais qu'11 ans donc, le deuil ma fait empiler les échecs et redoubler une année au primaire. En somme, maintenant je suis plus vieux que les autres au secondaire.

Je déjeune et m'habille d'un jeans bleu foncé simple avec un chandail à capuche gris foncé. J'ai tenté de coiffer mes cheveux un peu n'importe comment. Ils sont indomptables ma parole! J'abandonne ma tignasse noire qui s'empressa de retomber devant mes yeux désormais gris sombre. Je me brossa les dents, pris une de mes gourde à boisson et la remplie de vodka. "Les cours seront moins ennuyeux" pensais-je, mais je me ravisa en me disant qu'il n'était sans doute pas une bonne idée d'être en possession d'alcool dans un milieu scolaire. J'agrippe mon sac d'école, mon parapluie et sortis dehors, sous le déluge. J'ouvre le parapluie, me cache sous celui-ci et entame ma liste musicale. Étant donné que l'école n'est qu'à 15 minutes à pieds de chez moi, je trouve plus simple de marcher que de prendre le bus. J'arrive enfin sur le territoire de l'école. Déjà j'entre dans la cour, les parapluies se dispersent de mon chemin et se bousculent pour me laisser passer. Pas tout le monde bien sur, mais une majeure partie. L'année passée un gars de mon âge harcelait une fille dans ma classe, alors j'ai été le voir pour lui dire de lui ficher la paix mais bien sur comme n'importe quel imbécile il m'a envoyé promener. Je devais sans doute avoir passé une mauvaise journée car ses paroles avait vraiment été la goutte de trop. L'an passé, j'étais la victime, celui qui se faisait battre par les populaires pour aucune raison. S'en était terminé d'être le battu, je voulais montrer que moi aussi je peux avoir des limites. Alors je l'ai tabassé. Genre je lui ai donné la volée de sa vie, celle qu'il racontera à ses petits enfants plus tard. J'ai tout passé dedans, la honte que j'ai ressentis d'être humilié et intimidé par des gens plus forts que moi, avoir été casé dans la catégorie des victimes. J'ai pas regretté, même que j'ai pris plaisir à l'entendre me supplier d'arrêter, me promettre de foutre la paix à cette jeune fille. Après cet évènement, je m'étais entraîné pendant 3 mois, sans cesse, jusqu'à ne plus sentir mes membres. J'étais corps et âme à la rage qui bouillonnait en moi. J'ai fait un régime terrible et j'ai couru à pleins poumons pendant des heures. 3 mois, ça m'as pris tous ça pour me faire des muscles et des formes qui ont de l'allure. Pas une stature de body builder, bien évidemment, mais un corps plus en santé.

Ce jour là, je me souviens de la peur affichée sur le visage de ces garçons, qui se croyaient supérieurs en battant les plus faibles pour le plaisir. Quand j'étais entré dans le bâtiment, avec mon nouveau style, ma nouvelle attitude et mes lunettes de soleil. Une semaine, une semaine avec cette attitude dominante, une semaine pour écraser tous ces insectes de ma vie. Un par un, jour après jour, je les avais battus jusqu'à en avoir les jointures en sang et j'ai adoré chaque moment passé à les frapper. La semaine d'après, j'étais devenu un garçon neutre et paisible, rien à voir avec le comportement de victime que j'avais auparavant. Les gens n'y comprenaient rien, même les intervenants qui m'avaient frênés à trois reprise d'en battre certains. On parlait beaucoup de moi et plusieurs personnes étaient au petits soins avec leurs amis qui revenaient de l'hôpital. Bien sur, j'ai eu la psychologue de l'école et le directeur à mes trousses mais ça en a valu vachement la peine. J'ai gardé le style de vêtements et les lunettes de soleil. Mon goût prononcé pour l'alcool a pointé le bout de son nez quelques temps mais à présent je réfrénais mes pulsions. Dans mes pensées sadiques, je n'avais pas remarqué que j'étais rendu désormais face aux portes qui me séparent du chauffage et des rangées de casier. Je ferme mon parapluie, permettant ainsi à certaines gouttes de faire leur chemin dans mes cheveux noirs corbeau. J'ouvris la grande porte et entra dans le bâtiment réchauffant mais bondé d'élèves. Je trouva le mur où étaient affichées les feuilles qui désigneraient nos classes assignées ainsi que nos professeurs. Plusieurs d'entre eux m'inspirant peu confiance y étaient:

-M.Larouche en histoire
-Mr.Smith en anglais
-Mme.Daniel en science
-Monsieur Nicolas en français (tuteur)
-Madame Lamarche en mathématiques
-Monsieur Martin en Éducation physique

Je crois que j'ai fais le tour de ceux qui vont m'encadrer pour cette année. Tous des tarés, je les connais, par contre, je ne connais pas notre tuteur... Il doit être nouveau. J'en suis sur, même certain parce j'ai déjà croisé tous les professeurs et intervenants et appris leur nom par coeur. Après mûre réflexion, j'entre dans le bâtiments à la recherche du pauvre casier qui subira mon bordel pour toute l'année. Il est près de mon local de français. Bon c'est pas si pire, au moins il n'est pas au 3e étage! Je transvidais le contenu de mon sac d'école dans la case et prenais mes trucs pour aller au cours qui m'attendait. Je le barrais d'un simple petit cadenas. D'après l'horaire, je commencerais avec mon tuteur, M.Nicolas.

***
~Et puis, pour un premier chapitre?~

Mon tuteurWo Geschichten leben. Entdecke jetzt