Part 114

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- Narration : Aliyah -

Papa : Aliyah ?

Je levais automatiquement les yeux vers lui.

Papa : chérie, ton frère est la et il voudrais te parler. Est-ce qu'il peut entrer, s'il te plaît ?

Je le regardais me fixer du regard, avant de tourner la tête vers la fenêtre, sans dire le moindre mot. Je l'entendais soupirer, puis il s'avançait pour arriver à ma hauteur.

Papa : Aliyah, il faut que tu parle.

Je n'en ai pas envie.
Parce que déjà, je n'ai rien à dire.
Et ensuite, je n'y arrive pas.
C'est trop pour moi.

Il soupirait encore une fois, avant de doucement poser sa main sur ma tête, commençant à me caresser les cheveux.

Papa : tu sais que tu es en sécurité ici, n'est-ce pas chérie ?

Je posais mes yeux sur lui.
Il avait une mine fatiguée, et je sais que c'est à cause de moi. Maman et lui sont complètement à bout par ma faute. Ils ne dorment plus, ils ne font que de s'occuper de moi. Je suis tellement désolé pour eux.

Tous les soirs j'entends ma mère pleurer dans son lit. Elle attend que je "m'endorme" et elle pleure. Ça me déchire le coeur de la voir dans cet état, si seulement vous saviez.

Papa : je...je vais le faire entrer princesse, d'accord ? Il veut juste te parler, je te promet qu'il ne va te faire aucun mal. Si tu as besoin de moi, je serais juste à côté. Je t'aime.

Il déposait un baiser sur mon front avant de sortir de la chambre après m'avoir fait un petit sourire. Je me tournais à nouveau vers la fenêtre, et je regardais Gabbana courir au bord de la piscine. A cet instant précis, il avait l'air heureux.

... : Aliyah...

J'ai automatiquement sursauté.
C'était mon frère qui venait d'entrer dans la pièce.
Il n'avait pas bonne mine, et ces yeux étaient rouges.
C'est la première fois que je le vois depuis...ce qui s'est passé.

Georges : je...je suis désolé, je ne voulais pas te faire leur Aliyah, je te jure. Calme toi, ce n'est que moi.

Je le laissais s'approcher doucement de moi, jusqu'à ce qu'il finisse par s'asseoir sur le lit à côté de moi. Nous étions actuellement dans la chambre de ma mère. C'est ici que je passe toutes mes journées. Je ne sais pas comment c'est possible, mais c'est la seule pièce où je me sens en sécurité dans la maison. Et ce, même quand je suis toute seule.

Georges : tu vas bien ?

Il avait vraiment une mine horrible, je ne reconnais pas mon frère. Il a un début de barbe, les cheveux en pétards, la peau complètement mal, et des yeux totalement horrible qu'il discernait derrière la paire de lunette de soleil noire qu'il venait d'enfiler.

Georges : maman m'a dit que tu n'avais pas dit un mot depuis que tu étais rentrée. Est-ce que c'est vrai ?

Je ne répondit pas, et me contentait de le regarder.
Ça se voyait dans son regard qu'il souffrait énormément, et ça me rendait encore plus triste que je ne l'étais déjà.

Georges : je suis tellement désolé pour ce qui t'es arrivé, Aliyah.

Il a prit mes deux mains avec les siennes, et moi je les fixais juste, fronçant légèrement les sourcils.

Georges : je sais que...que j'aurais dû te protéger de ce sale porc, et je n'ai pas réussi. Je suis tellement désolé Aliyah. Ce fils de pute je l'aurais tué si on ne m'avait pas empêcher de le faire. Je l'aurais tué de sang froid, et je l'aurais torturé avant, pour qu'il paie pour tout ce qu'il a oser te faire.

The Kardashian-Jenner Kids (3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant